Récit de la course : Les Foulées Aubaisiennes 2008, par patcastelnau

L'auteur : patcastelnau

La course : Les Foulées Aubaisiennes

Date : 19/10/2008

Lieu : Aubais (Gard)

Affichage : 1812 vues

Distance : 10.5km

Objectif : Pas d'objectif

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Dur, dur, la caillasse aubaisienne !

Il y a deux ans, j'étais au départ des premières foulées aubaisiennes. J'avais le souvenir d'une belle petite course, alternant chemins et bitume. Aussi, avais-je décidé d'y venir cette fois avec Nicolas, mon camarade de club non-voyant. Si les 2 premiers kilomètres bien roulants et descendants ne me firent rien regretter, il n'en fut pas de même pour les 7 suivants ! Une fois dans la garrigue, tout se compliqua. Ma mémoire n'avait pas gardé souvenir de l'aridité des pierres et des racines qui affleuraient, des ronces sur les côtés et des quelques passages monotraces. Je n'avais pas ressenti dans ma ballade d'il y a deux ans que ce monde minéral et végétal pourrait être aussi hostile à Nicolas. Tous les kilomètres demandaient une vigilance particulière et les organisateurs avaient tout de même bien fait les choses en signalant en fluo les plus grosses pierres et racines, ce qui m'aida surtout dans le difficile passage des 7 et 8ème kilo. Là, la fatigue se faisait sentir. Et c'est au moment où nous quittions ce "petit enfer" digne d'un Paris-Roubaix, juste au moment où nous tournions pour rejoindre le bitume, que Nicolas glissa et tomba sur la main droite, bien égratigné. Je m'en voulais, car je sais que le plus dangereux n'est pas le spectaculaire (où l'on peut toujours se mettre au pas) mais bien le moment où l'on pense que c'est fini et où la petite aspérité fait  plus de dégâts qu'un puissant dévers ou que des drailles en escalier.

 Voilà : nous étions tout de même passés, et nous pouvions relancer dans le dernier kilomètre où nous doublâmes quelques coureurs avant d'attaquer la dantesque côte finale de 500 m, où le souffle devient vraiment court. Nous étions sous la banderole d'arrivée en 1h01'32'' avec l'idée d'avoir fait le maxi. Michel Vidal, autre coureur non-voyant en terminait lui aussi éprouvé en 1h03'. Il ne nous restait qu'à soigner le bobo de Nicolas, qu'à prendre un petit accompte sympathique d'après course, et qu'à "refaire" la course dans nos têtes. Conclusion : un peu dur pour un Handi, mais Nicolas "le tout-terrain", comme le surnomme ses accompagnateurs, s'est promis de remettre ça une autre année au moins pour passer sous l'heure.

1 commentaire

Commentaire de ian35 posté le 23-10-2008 à 17:28:00

Bravo à tous les deux, je n'ai pas couru cette année, mais j'étais sur le parcours en Vtt avec une bande de 7 enfants qui applaudissaient à tout rompre.
Bravo encore pour la course car la caillasse at les racines ne font pas de cadeaux dans la region.

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