L'auteur : nico26
La course : Trail des Aiguilles Rouges
Date : 28/9/2008
Lieu : Les Houches (Haute-Savoie)
Affichage : 1485 vues
Distance : 54km
Objectif : Pas d'objectif
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Encore un petit CR des Aiguilles Rouges ? C’était tellement beau que ça le mérite bien !
Tout a commencé avec un post kikoureske : « votre plus beau trail », au moment où je me disais que ça serait bien de se fixer un bel objectif pour terminer cette première saison de trail en beauté… Et l’un des trails qui revenait le plus souvent était « le trail des Aiguilles Rouges » (malgré une seulle année d’existence et des conditions météo très difficile sur la première édition)…
Petit tour sur le site de la course : 54 km 3600 D+, ça me plait bien ! Long sans être ultra, une bonne dose de dénivelé (c’est ce que je préfère ), dans un coin réputé mais que je ne connais pas encore ( !).
Bon à l’époque mon plus long trail était mon premier : 25km et 1500 m D+, les drayes du Vercors en juin… Sûr que ça fait une différence ! Va falloir s’entraîner sérieusement.
Galop d’essai au Canigou début août qui permet de faire un peu plus long et dur, de faire quelques erreurs (départ trop rapide, lacets pas assez serrés dans la descente,…) et de se dire qu’y a pas de raison que ça le fasse pas…
S’en suit un entraînement plus assidu et « structuré », plus uniquement au feeling (mais quand même un peu !), avec découverte des fractionnés, plat et côte… Au début c’est dur, puis j’y prends goût en voyant que ça progresse !
Fin de la préparation au off Khanardo pour rencontrer enfin tous ces kikoureurs de renom qui avalent les trails et ultratrails comme le limoncello, petit tour à la ronde de Crussol en rongeant mon frein pour pas me fatiguer avant le grand jour et c’est parti pour une semaine de repos et de glucides !
Samedi, le moral est encore plus beau que le temps, on arrête de psychoter sur les petites douleurs ici et là et en route pour l’aventure !
On arrive aux Houches en début d’après-midi avec Séverine (gazelle81), on découvre le début du parcours puisqu’il passe devant notre gîte (ça monte !), puis on va retrouver Martine et Badgone au retrait des dossards (où on rencontre aussi Myrtille et Gargamel). Petit tour à Chamonix pour poser une voiture pour le retour et profiter de la visite guidée « special UTMB » by Badgone, briefing et pasta party. 3 assiettes de pâtes plus tard (mais Dawa en a mangé encore plus que moi ! du coup il ira plus vite le lendemain…), c’est l’heure d’aller finir les sacs et d’aller dormir une micro-nuit en se demandant le nombre de couches idéal à mettre le lendemain.
3h.
Cette fois on y est !
Je mets le nez dehors, y a plein d’étoiles, pas de vent, et il fait pas si froid que ça… quand on n’y reste que 30s !
Petit déj’, Nok, talc, équipement avec essai du nombre de couche, dernière vérification du matériel et zou ! c’est parti mon kiki !
On croise Bikoon dans le noir qui s’échauffe (ou se réchauffe) un brin, on retrouve Martine et Badgone au départ, on fait bipper nos dossards et on va se mettre à l’arrière de la meute qui piaffe d’impatience. Ambiance…
5h c’est parti !
Premières foulées prudentes, penser à se réchauffer doucement, profiter des encouragements des accompagnateurs présents au départ (ça fait bizarre ces « allez ! courage ! » alors qu’on part juste !) et de l’ambiance.
Premières rampes goudronnées, pas l’impression d’aller vite mais je me rappelle du Canigou alors je jette un œil au cardio : 165 !!! Hola ! Je dis à Séverine « tranquille » et on essaie de ne pas se laisser emporter par l’ambiance !
On monte tranquillou ensemble en profitant de ces moments, finalement quand on est en groupe comme ça ça éclaire bien les frontales ! Certains commencent à ralentir, on passe Badgone en s’encourageant et se souhaitant une bonne course mutuellement. Contrôle du cardio pour se rassurer : 135-145, je préfère ça ;)
Il fait vite chaud, on tombe les vestes et on ne tarde pas à aborder la première descente. Le chemin qui s’était élargi devient monotrace et plus moyen de doubler, on va tous à la queuleuleu, en faisant attention aux racines et à la boue, je profite de la file indienne pour commencer un m’alimenter et je m’efforce de boire comme il faut tout de suite. Je me connais un peu et je sais que ce que je crains le plus c’est une hypo (et des petits bobos qui peuvent tout gâcher, mais pour ça Nok, citron sous les pieds depuis 10 jours et bien penser à resserrer les lacets avant les descentes), donc je vais faire gaffe à ça tout le long.
A la fin le chemin s’élargit un peu, on peut se remettre à doubler...
Arrivée à Servoz, « 277 – 278 » compte un bénévole pour Séverine et moi. Presque 1h05, c’est vraiment parti tranquille par rapport aux temps de passage estimés que je me suis accrochés au poignet pour voir où j’en suis… Mais c’est maintenant que ça commence !
Comme au départ, des « allez ! courage ! » et des « bravo » qu’on n’a pas franchement mérités jusque là. Myrtille est là et nous encourage aussi, merci ! Je suis tout excité, légèrement euphorique, et je souris bêtement tout seul : ça y est vraiment là !
On attaque les choses sérieuses avec la montée à Pormenaz…
Après ¼ d’heure de montée, ça me démange trop, je me sens en forme, j’ai envie de commencer à forcer un peu ! Je dis à Séverine « je vais accélérer un peu, on se retrouve au ravito » et c’est parti !
L’avantage de partir tranquille c’est qu’on ne se grille pas tout de suite, on s’échauffe tranquillement et après on ne fait que doubler, c’est bon pour le moral ! L’inconvénient c’est qu’il faut doubler et ce n’est pas toujours facile…
Je remonte donc les petits groupes de 5-10 coureurs qui se sont formés, plus ou moins difficilement vu la largeur du chemin, j’essaie de ne pas me précipiter, je profite des moments où je suis coincé pour manger, boire (du malto, on n’est pas à l’abrancabirra ;) ), regarder les lumières dans la vallée. Parfois je me mets un peu trop dans le rouge (orange disons ;) ) pour doubler quelques groupes quand le chemin s’élargit, je dépasse les 165 de pulsation alors que l’objectif est plutôt de rester autour de 160, alors je temporise…
Tiens c’est Martine ! Je la reconnais en passant à ses côtés, allez !
Ça me fout un peu le doute, ne serais-je pas entrain de m’emballer ?
L’aube arrive et le décor est magnifique, premières lueurs sur cette grosse montagne blanche là-bas en face, wouhahou !
On sort du bois et de la nuit, l’herbe est gelée, les couleurs chaudes, on en prend vraiment plein les yeux, un des moments magiques de la course, assurément !
On progresse alors aux petites lueurs sur ce « plateau » magnifique, attention ça glisse sur les rochers avec le givre un peu partout, merci les bâtons !
Je repère pas loin devant moi un coureur qui relance bien à chaque occasion et remonte pas mal, j’essaie de le suivre à quelques longueurs. Il me paraît limite un peu plus en forme que moi, alors je ne m’accroche pas à tout prix, je le garde en ligne de mire, ça durera plus ou moins jusqu’aux dernières pentes du Brévent où il connaitra semble-t-il un coup de moins bien et où je le passerais alors qu’il se mettra à s’alimenter.
Dernière montée vers le refuge d’Anterne, « allez le Kikourou », tiens ! Bonjour, GrandSteakikour (si je ne m’embrouille pas ;) )., enchanté, courage !
Bip au ravito, 125ème (apprendrais-je après), 2h50, ouhla !! C’est les temps de 9h à peu-près ça ! J’ai dû accélérer un peu trop fort, attention !!
Coca, banane, orange, vérification du niveau d’eau dans le sac : ben j’ai rien bu ! reste encore près de 2 litres sur les 2.5 de départ ! Certes ce n’est pas la canicule, mais faut bien que je m’hydrate, c’est important, c’est ça qui fera la différence dans 6h…
Je me dis que j’ai dû monter un peu (trop) fort quand-même, et que si Séverine est restée plus raisonnable elle n’est sans doute pas encore là…
Du coup je prends une dernière barre au ravito et je la grignote en me remettant doucement en route. Là j’ai l’impression qu’on m’appelle ! Bof, Nicolas, c’est pas très original comme prénom…
Encore ! Je me retourne et vois Séverine sur le chemin juste au-dessus qui arrive au ravito à son tour ! Bigre ! Je suis assez épaté, elle n’a pas dû être très raisonnable non plus… Elle a doublé Martine ? ben oui, et sans la voir en plus ! à force de prendre des photos dans tous les coins !
Allez zou ! on s’y remet, faut pas mollir dans les descentes, on va accélérer un brin… Zzzzzip !!! Flop ! Flop ! Ouhla, attention ! c’est tout boueux ce sentier à vaches et ça fait faire de sacrées glissades. Donc changement de programme, on accélérera plus tard, on va commencer par être un peu prudent, c’est pas le moment de se faire mal…
Ça va un peu mieux à la fin on traverse le petit pont et c’est reparti vers le haut !
Glou glou miam miam glou glou et allez, on relance bien dès que la pente le permet, on pousse bien sur les bâtons, on se tient entre 158-160 pulsations, on double sans s’affoler, on n’oublie pas de profiter du spectacle même s’il n’est pas facile de regarder où on pose les pieds et le paysage en même temps et on s’élève.
Le décor se fait progressivement plus minéral, le sentier devient franchement pentu, les occasions de relancer se raréfient, tiens ! je me sens bizarre, je vois un peu des étoiles, je sens des vertiges, pourtant j’arrête pas de m’alimenter et m’hydrater… ça me rappelle des malaises que j’ai déjà fait dans des conditions très froides, peut-être que j’ai froid (sans vraiment m’en rendre compte) ? je remonte mes manchettes (merci L’Castor pour le tuyau des manchettes, ça me sauve !), et assez rapidement les troubles s’estompent… c’était peut-être bien ça ?
Belle vue sur la grosse montagne blanche, sourire au photographe (les Féroces !!), dépassement de la première féminine (je crois, je n’ai pas eu l’impression d’en doubler après) re-sourire au photographe et arrivée au sommet (84ème d’après le suivi live)
Banane, coca, soupe (keskelle est salée !!), je m’apprête à remettre de l’eau mais j’en ai encore pas mal et le bénévole me dit que jusqu’à Planpraz il y a essentiellement de la descente, avec ce qui me reste doit pas y avoir de problème. Il a raison, retournons-y ! Je resserre mes lacets et me lance dans la plus belle descente de la course.
Début tranquillou pour digérer le ravito, en plus c’est de la bonne caillasse, prudence. Un autre coureur me suit, je lui propose de passer, mais il dit qu’il est bien là. On remonte (en redescendant ;) ) quelques coureurs, je me sens bien, je sens que je vais l’aimer cette descente ! J’accélère progressivement et je me régale.
La caillasse laisse la place à un sentier qui fait de grands lacets, je suis un moment un « coupeur d’épingle » qui prend des raccourcis (pas bien, je sais !), c’est pas très bon pour la nature, ni pour la sécurité, certains passages étant un peu scabreux, je le double et reprends le chemin classique, sous le soleil, avec la température qui monte au fur et à mesure de la descente.
Petite pause pipi (c’est bon signe, je dois boire assez) et la descente s’achève. Sniff !
10 mn sur un joli sentier en « balcon » qui joue aux montagnes russes puis paf ! on rejoint une plus grande piste et ça se met à grimper pour de bon. Piouff, il fait chaud !
Allez on pousse sur les bâtons !
« c’est quoi ton pseudo ? » tiens, j’avais pas vu son buff au poignet, revoilà Bikoon !
Je me sens pas trop mal, je pousse encore jusqu’au ravito.
Pause pour remplir la poche à eau cette fois, je rajoute du malto (trop sans doute ), une banane et l’erreur de remplacer les verres de coca par cette boisson énergétique à la menthe qui me foutra la nausée.
Je repars en mangeant une barre qui m’étouffe et que je n’arrive pas à finir et je vois tout de suite que ça ne va plus. Bikoon et plusieurs coureurs que j’avais doublés juste avant le ravito sont repassés devant en s’arrêtant moins longtemps et je galère pour revenir. Bon gros coup de mou, nausée, plus moyen de dépasser les 150 pulsations alors que j’étais à 160 avant le ravito, je m’accroche, repasse quelques coureurs dans la douleur et me fait doubler par trois autres que je ne peux pas suivre et s’envolent (pour la première fois depuis le départ). Parmi eux Le GGO, qui me fait un salut en passant, et je me demande si il est parti encore plus lentement que moi et je commence à craindre de m’être un peu grillé trop tôt… A la lecture de son récit je comprends mieux le pourquoi du comment
Je galère jusqu’à la Glière puis jusqu’à l’Index, pas très à l’aise dans les mains courantes, essayant de continuer à m’alimenter et à boire, mais j’ai dû mettre trop de « poudre » dans ma poche à eau, ça a du mal à passer.
Le parcours permet (nécessite) de nombreuses relances, j’ai un peu de mal à ne pas lâcher l’affaire et rester à marcher… Je me dis « courage t’as fait plus de 6 et presque tout le D+, t’as presque fini » (il reste plus de 3h quand même ! j’aurais pas cru que je me dirais un jour « courage il te reste plus que 3h30 t’as presque fini » alors que c’est plus que ce que j’ai jamais couru jusqu’ici !) et je regarde le paysage pour garder le sourire (ça marche bien ).
Ma remontée fait une pause 57ème à Planpraz, 56 à l’Index, 55 à la Flégère.
Ça va pourtant un poil mieux entre l’Index et la Flégère, mais les écarts commencent à être faits. Ça circule pas mal, de nombreux promeneurs dans les environs du Lac Blanc = de nombreux encouragements, merci, grands sourires à tout le monde pour les remercier, pas mal s’étonnent « ils arrivent encore à sourire », ben oui, c’est pour ça qu’on est là quand même ! se faire plaisir ! et quel régal.
Attention sur les rondins de bois, mais le sentier devient plus facile, on arrive mieux à courir, on peut quitter un peu ses pieds des yeux pour profiter des alentours, le moral est au beau fixe, l’arrivée est en vue !
2 verres d’eau à la Flégère pour remplacer le malto que j’ai de plus en plus de mal à ingurgiter (la prochaine fois je mets une 2ème poche avec de l’eau !), un gel pour éviter le coup de bambou dans la dernière descente et je repars bille en tête, bien décidé à mettre mes dernières forces dans la descente… qui remonte !
J’ai retrouvé la forme, je descends pas mal, je monte bien (mieux que ceux que je rattrape en tout cas), j’en viendrais presque à regretter que ça se termine !
Ne pas se déconcentrer avec les racines, réprimer l’euphorie qui me gagne, j’en rattrape deux dans la dernière montée, dont un a l’air un peu au bout, mais je préfère rester derrière, je veux savourer, ne pas finir au sprint, mais tranquillement, en me marrant
Petit bout de route, champ d’arrivée, je suis tout sourire, je lève les bras et remercie les spectateurs qui applaudissent, et comme souvent, plus leurs encouragements fait plaisir, plus ils en donnent, Merci !!
2-3 mots au speaker qui me voit arriver avec la grosse banane et voilà, c’est bien fini, 9h26mn30s, plutôt dans la fourchette haute de mes prévisions (mais l’écart de dénivelé réel l’explique !), mais 52ème, bien mieux que ce que j’espérais !
HEUREUX !
Pas de bobo, pas d’hypo, tempête de ciel bleu, l’entrainement qui porte ses fruits (selon l’adage « entrainements difficiles, résultats faciles »), des sms de félicitations qui arrivent à peine passée la ligne (merci le suivi live ! sympa)…
Je vois Badgone passer, mince, j’espère qu’il s’est pas fait mal ! Barrières horaires… dur. D’autant plus avec le dénivelé supérieur aux prévisions…
Nous allons attendre ensemble Martine et Séverine (qui arrivera avec GrandSteakikour)… avec Dawa ! Qui applaudit ceux qui arrivent et qui n’en reviennent pas de se faire applaudir par Dawa en personne ! Chapeau monsieur pour cette simplicité (petite anecdote en passant : à un gamin venu lui demander un autographe au repas d’après course, Dawa a dédicacé son dossard et… son trophée !!).
Elles arrivent à quelques minutes d’écart, 5ème et 6ème féminines, toutes les deux sur le podium de leur catégorie, félicitations les filles !
Gargamel remplit son objectif, termine en bonne forme et empoche les 2 points pour l’UTMB.
Douche, massage, repas et c’est le départ.
Magnifique week-end, ravi de cette première expérience de trail long, seule ombre au tableau avec Badgone qu’on aurait bien aimé attendre à l’arrivée… Avec tout ce qu’il avait à gérer à côté, sûr que l’entraînement n’était pas aisé ! Bravo quand même et merci pour tout, nous t’applaudirons à l’arrivée du prochain !
PS: merci aux photographes (Badgone, gazelle81, L'Ecureuil et peut-être d'autres, j'ai tout mélangé...)
6 commentaires
Commentaire de ptijean posté le 06-10-2008 à 16:10:00
Bravo nico et merci pour ton cr, certain noms m'évoquent de bon souvenirs (exemple la flégère).
Bonne récup et à une prochaine
Ptijean
Commentaire de L'Castor Junior posté le 06-10-2008 à 17:04:00
Salut Nico,
Je l'ai déjà dit : c'est une superbe perf' que tu as réalisée là (et Séverine itou !).
Heureux que les manchettes t'aient été utiles.
Dis-moi, tu sais comment on appelle un coureur qui relance ? ;-))
Commentaire de GrandSteaKikour posté le 06-10-2008 à 21:33:00
Très belle course ! Gérée de bout en bout et assurément très bien préparée. De la manière dont tu m'as dépassé dans la montée du Brévent, prudent et tout en souplesse, et au regard de ton récit, tu me donnes vraiment l'impression d'avoir encore une très grosse marge de progression devant toi !!!
T'as mis la barre très haute pour ta première saison ; te voilà obligé de déchirer grave en 2009 !!!!
Au plaisir de te recroiser sur les cimes !
Commentaire de philkikou posté le 06-10-2008 à 22:15:00
Super bien géré pour une première en distance et dénivelée...et belle perf. en plus BRAVO l' aiguilleur rouge "kikou"
Commentaire de Yannick74 posté le 07-10-2008 à 13:41:00
Joli, on était en même temps au Brévent (3secondes d'écart) c'est moi que tu as dut suivre et doublé sur la fin (j'ai eut un coup de barre, froid + manque d'alimentation).
Après tu m'as explosé dans la descente je t'ai vu au loin.
Désolé je n'avait pas de signe Kikouresque, et pas assez de souffle pour te parler !
A la prochaine, joli coup !
yannick (dossard 158)
Commentaire de gazelle81 posté le 09-10-2008 à 08:12:00
Quelle gestion mister ! Arrivé 52ème sur cette course, autant en forme !... tu seras très vite prêt pour un UTMB ;) et moi j'ai de la marge avant de rester sur tes talons !
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