Récit de la course : Trail des Sangliers 2008, par seapen

L'auteur : seapen

La course : Trail des Sangliers

Date : 28/9/2008

Lieu : Pontarlier (Doubs)

Affichage : 2085 vues

Distance : 40km

Objectif : Pas d'objectif

3 commentaires

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trail franco-suisse

Retour à la vie normale.

La vie quotidienne a repris ses droits. Mais dans la tête la réserve accumulée d'énergie positive durant ces dernières semaines donne l'impression de flotter sur un léger nuage. très distancié des choses et en même temps très lucide et très présent.

Effet vacance.

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Une semaine s'est passée à récupérer. vraiment récupérer. Je le sens véritablement. J'en ai besoin. J'en ai l'impression lorsque je suis étendu la nuit quand mon corps lourd s'enfonce dans la couche inexorablement et va la traverser. Je ressens alors par là tous les effets des efforts effectués qui en sollicitant l'organisme de cette façon les en extirperaient. l'effet inversé de ceux-ci qui marquent la réparation et le renouveau. J'en avais bien besoin. une semaine entière.

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Le samedi suivant et précédent le week end du fameux trail envisagé est consacré à une reprise d'une heure vingt minutes entièrement sur herbe. Le premier tour se fait sentir ainsi que le deuxième. je décide pour un troisième qui me rassure en étant nettement plus véloce et nerveux.

Le jour suivant j'opte pour une entraînement de 01 h et demie sur sentiers boisés avec une série de trois dénivelés. J'envisage alors de ne plus rien faire de conséquent quant aux jours suivants sinon 2 petits échauffement de 35-40 mn en milieu de semaine et veille de course.

Et "voilà t'y pas" que je me met à ressentir dès le mardi des courbatures sur les muscles du devant des cuisses. normal ? me direz-vous... et bien non. Pas pour moi vu que je ne ressens jamais de courbatures. J'ai oublié vraiment ce que celà pouvait être depuis longtemps en entraînement ou en compétition.

Donc c'est pas normal. Les muscles ont vraiment été sollicité ces dernières semaines.

Et l'idée de trottiner un peu les jours suivant est abandonnée. il faut d'abord effacer ces courbatures qui d'ailleurs ne m'empêchent pas de marcher normalement.

Le milieu de semaine voit leur disparition.

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Les trois jours précédents la course ne sont absolument pas consacrés à une gestion de pré-course. Je reste assez statique et mon alimentation est assez banale. comme si j'avais oublié le trail du dimanche suivant. Ma préoccupation est totalement ailleurs. comme si je m'étais laissé aller et plus préoccupé de l'objectif à venir, comme si des événements extérieurs avaient pris le dessus et s'imposaient en estompant la suite de la préparation. Curieux cette mise en veilleuse durant ces trois journées. 

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A ces jours passants aux idées détournées est mis un terme. Et Le samedi soir avant le jour J voit mon intérêt pour ce trail programmé depuis belle lurette brusquement réapparu. c'est décidé je le cours.

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Toutes les infos la concernant sont déjà bien enregistrées, il me suffit de me nourrir d'un bon plat de pâtes, spaghetti al dente et integrali suivie d'une bonne nuit de récupération et hop, ce devrait être dans la poche.

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Me voilà donc sur le chemin de la Suisse, lieu de départ de ce 40 kms. les plateaux successifs nous amènent, après la traversée de la ville pontarlier, lieu d'arrivée à passer le village le plus haut de Doubs, Les Fourgs où je prends régulièrement du bon temps en hiver sur les pistes de fond. Quels souvenirs enchanteurs et magiques. Sapins, neige, froid, soleil. Et quelles glissades dans ce paysage aux montagnes qui dépassent les 1300 mètres d'altitude.

Ensusite la frontière. je me suis assuré de posséder ma carte d'identité à porter obligatoirement durant la course. le réglement douanier c'est le réglement douanier. Nous descendons ensuite sur Sainte croix, lieu de départ de la petite course de 28 kms  et continuont sur les lacets serrés jusqu'au bas à vuiteboeuf. Nous distinguons alors au loin dans la plaine la ville d'Yverdon et son lac.

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A pied d'oeuvre. L'endroit est agréable. Il va faire beau. Tout est prévu pour un bon accueil des coureurs dont déjà nombreux sont arrivés. Pas de problème d'intendance. Toute l'attention est concentrée sur la course qui s'annonce.

Un trail de 40 kms avec 2000+ et nettement moins de négatif.

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L'échauffement est léger. Le briefing apporte les infos utiles notamment celle du balisage. tout est bien prévu et il ne devrait pas y avoir de couac techniques.

C'est donc parti. Je ne me presse pas. S'annonce après quelques centaines de mètres de plat et de faux plat montants la grimpette qui va durer tout le long des 10-11 prochains kms et absorber d'un seule traite 1000+.

La première étape nous verra accèder au Chasseron. Elle conditionnera toute la technique du début de course. Après on verra.

J'adopte alors une marche aux longues foulées que je déroule sans à coups. Mon rythme n'est pas saccadé, préserve tous mouvements brusques et évite les mouvements de course à pied.

Celà me réussit bien car durant les kms parcourus je ne ressens pas l'intensité de l'effort, respire bien assez profondément et progresse au même rythme que les coureurs courants. La dépense d'énergie des coureurs est plus importante que celle des marcheurs et la vitesse quasi égale. C'est mon impression.

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J'ai la sensation que la pente est régulière tout du long. En tous cas j'en absorbe bien les différences qui se présentent.

Le décor est idéal dans les sous-bois le long le plus souvent dans les premiers kms des chemins larges et ensuite de monotraces. Le sentier suit le dévers au bord du ravin au fond duquel coule le torrent. Bien sûr on découvre des parties où l'eau cascade et finit dans de grandes baignoires naturelles. les arbres sont hauts et assombrissent les lieux faits pour la randonnée.

Et moi je cours et reste concentré tout en profitant de l'instant.

Déjà 600 + annoncés. Quelques kms franchis nous amènent à proximité d'un ferme montagnarde à l'environnement domestiqué aux environs du lieu dit Les Rasses. Celà se passe bien et il n'y à pas de raisons que ça ne dure pas.

Les bois sont derrière maintenant et le paysage change. La partie terminale finit par se découvrir et laisse la place à une végétation plus rare, les champs d'herbe caractéristiques des sommets de petite montagne.

C'est le haut que l'on perçoit et pour l'atteindre il faut emprunter le sentier qui longe la crête. Le spectacle est magnifique. les sommets autour sont visibles et je prend le temps de savourer le spectacle. J'ai la chance de m'entendre les désigner de leur nom par un coureur avec qui je converse. Dans tous les sens la vue s'impose au loin et c'est vers là où l'on va se diriger que le dernier regard se pose ; toute la large vue en bas sur l'immense espace où l'on imagine les passages que nous emprunterons plus tard.

C'est le lieu idéal pour certains spectateurs pour voir grimper les coureurs de loin jusqu'au premier ravitaillement.

Ainsi j'accède au sommet Le Chasseron en près d' 01 heure 30 minutes sur un rythme continu et bien maîtrisé à une allure modérée.

11 kms de franchi sagement et 29 à venir. Je les vois bien se dessiner.

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En attendant après m'être ravitaillé, un peu et ingurgiter quelques gobelets, trop, je repars et cette fois-ci pour une descente d'environ 600- sur une distance relativement courte de 5 kms. La pente est glissante assez rapidement au sortir des champs sur lesquels on enfonce légèrement et qu'il est agréable de fouler. Le sol devient humide et terreux. Comme la pente du sentier qui serpente au travers des arbres et rochers est raide il faut faire très attention à ne pas s'emballer. Mes jambes solides assurent bien, je descend bien droit dans la pente penché en avant. Je négocie donc bien cette partie du parcours.

Je ne ressens pas trop l'effort étant, j'en ai l'impression, mesuré dans celui-ci. Suit une série de deux dénivelés de près de 200+ et 200- qui nous amène à la roche sarrazine en passant par le deuxième ravito. Encore une fois je m'hydrate trop et en ressens le désagrément durant au moins un km. avec satisfaction un brouillonnement estomacal me dit que ça va passer quand même. Les parties disgestives assurent. Mais je me promet de ne plus boire. Il ne fait pas chaud, même un peu frais. Alors je dois rester vigilant et ne pas m'encombrer l'estomac. Jusqu'ici, c'est plutôt raté mais je dispose d'un sursis

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Peu après le ravitaillement et jusqu'à ce niveau j'accuse un moins mais me rassure en observant les quelques coureurs qui m'accompagnent et se positionnent devant. C'est là que j'aperçois une silhouette qui me dit quelque chose. Au bord du chemin elle gesticule. Mon accompagnante s'est enfoncée dans les bois au risque de se perdre pour me supporter, arrivé à son niveau elle me suit même quelques dizaines de mètres en courant prodiguant encouragements et infos utiles. Ainsi j'apprends que nous passons à proximité des Granges Bailly dans le secteur des Fourgs. Nous marchons aussi dans cette partie de faux plat montant. Nous accusons certainement le coup de la première moitié de parcours et de cette longue et forte descente où l'organisme a été bien sollicité et notamment le système respiratoire. Dans les descentes, on en a pas l'impression mais ça travaille dur de ce côté là et on a tendance à continuer d'imprimer un bon rythme sur sa lancée euphorisante.

Les kms ont défilé et j'ai été satisfait de constater mon chrono près des 20 kms : 02h 30mn.

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Les kms passent, l'objectif suivant se précise de plus en plus et assez rapidement le village du Frambourg laisse percevoir ses premières maisons et son clocher. Image sympatique et charmante qui rassure.

03h 30mn. je suis ravi de constater mon avancée et même un peu surpris.

Je suis bien accueilli par mon accompagnante qui décidément s'investit fort pour cette course. Encouragements, encouragements. ça fait du bien. Je marque une bonne pause surtout que j'entrevois une bonne fin de course et un bon chrono. Et je bois, je bois. je croque, je croque. ceci, celà. de l'eau, de la boison énergétique et autres liquides.

Grosse erreur. Très grosse erreur. Il ne fait pas chaud et ne suis pas déshydraté. Pourtant j'avais pris de bonnes résolutions.

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Et c'est reparti pour l'ascension du Fort Mahler. un petit 150+ ? On va dire ça. La montée se fait en marchant et là je m'aperçois que même en essayant de courir je n'y arrive pas. Plus de jus.

C'est certain j'ai manger mon pain blanc. Sur l'instant je ne le devine même pas. J'assure seulement. Surprise, un couple de vieille connaissance, spectateur de la course me reconnaît. Saluts, encouragements. Je leur fait un petit coucou. Au sommet la vue du balcon est spectaculaire. Après avoir effectué la descente assez facilement nous traversons le pont des rosiers et passons la Nationale. Jusqu'ici tout va bien et le 100+ qui s'en suit se négocie à la marche à peine sportive.

A partie de cet instant tout est clair dans mon esprit. Ma vitesse commence à fondre et pour l'instant uniquement dans les côtes, c'est pratiquement la dernière si ce n'est une courte montée 50+.

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Malheureusement je constate que même dans les faux plats, les piles sont déchargées. La machine sollicitée ne répond plus si ce n'est pour me traîner, seulement dans le faux plat descendant où le poids du corps m'entraînant les jambes s'activent dans un mouvement de course à pied.

Je calcule. Les kms restants et le temps qu'il me faudra à cette allure.

Je continue de l'avant vaille que vaille. deux dizaines de mètres en courant pour poursuivre 50 en marchant. C'est désastreux.

Et puis Je ressens maintenant les embarras gastriques dus à ces boissons ingurgitées en trop grande quantité. Le mal est fait. Dans le final de la dernière montée à 6-7 kilomètres de l'arrivée je suis obligé de stopper. Malaise. Et au bout de quelques minutes je rend violemment. Rebelotte une minute plus tard. C'est dingue ce que l'organisme a rejeté en quantité liquide. Je paye cher.

Tout de suite je me sens mieux mais suis un peu sonné.

Je me ressaisis et repars beaucoup plus confortable mais toujours sans énergie. Juste celle qui me permettra de progresser tout le long de cet interminable chemin forestier où j'ai juste la possibilité de m'imaginer en forme et ainsi de dérouler mes foulées pour un finish d'enfer. Ce sera pour une autre fois.

C'est long. très très long. Je me demande si je vais y arriver. Mais je ne conçois pas d'arrêter. Quelque chose m'en empêche et fait que je continue. Cette course parachève tout une série commencée depuis logtemps. Je n'ai pas spécialement mal quelque part mais je me sens vidé. Je peux marcher. c'est déjà ça. Alors je le fait de la manière la plus sportive possible et c'est tout.

Nous longeons toute la zone où se trouve la ligne d'arrivée. les bruits de fond de matches sportifs m'arrivent aux oreilles. Le chemin ne me donne pas du tout l'impression de m'approcher du but. La ligne droite est interminable et pourtant je vais de l'avant. Dans ma tête je suis parti pour ne jamais m'arrêter. C'est la seule tactique possible. Je suis fermé à tout sinon à cette inaccessible arrivée dont je tiens le fil.

Un coureur parmi d'autre me passe. Je ne les compte plus depuis longtemps. Je lui demande quand est-ce que l'on tourne, ce qui signifierait que la fin est proche. Il me répond : un peu plus loin. Ouf ! J'aperçois le début du chemin sur la droite.

Une autre perspective s'entrouve enfin.

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Je ne devine pas la zone d'arrivée et n'essaye pas de me l'imaginer de peur de me fourvoyer. Je poursuis et assez rapidement vu l'ambiance qui se précise et les infos glanées par quelques passants je suis maintenant proche de finir.

A 300 - 400 mètres mais à cet instant je ne peux le deviner. une barrières de feuillus masquant l'espace que j'emprunterai après l'avoir contourné par un virage sec.

Et là le couac. Contracture du muscle interne de la jambe gauche. Je marche en canard et suis obligé de m'arrêter. C'est pas possible, si près du but. Deux minutes m'occupent à m'étirer la jambe. Et je repars. ouf !

Un couple de passants m'informe. 300 m reste à parcourir. Je les remercie et leur dit que grâce à cette info celà va mieux, ils sourient. Contournant la haie j'accède aux dernières centaines de mètres.

A 150 m. Recontracture, des deux jambes cette fois. Je ne vais quand même pas être forcé d'abandonner à ce stade, si près du but, l'arrivée à portée de voix.

Re-séance d'étirements. J'observe au loin mon accompagnante, elle me fait signe, se pose des questions. Elle a compris et suis avec intérêt avec des spectateurs ce véritable suspense.

Je repars et requinqué cette fois pour finir. Tellement content que je déroule mes foulées sans retenue. J'ai le sourire d'en avoir fini et surtout suis heureux d'avoir couru ce trail qui me tenait à coeur.

05h 30mn. 02h pour parcourir les derniers 11km 500.

Mais je ne suis pas déçu. Le fait de ne plus solliciter mon organisme et d'être en position de repos est un vrai confort. Je ne suis pas blessé, pas marqué par un trop gros investissement. Finalement mes réserves ne sont pas entamées et déjà je récupère.

Je crois que j'ai géré cette fin de course à l'économie et bien m'en a pris. Je n'avais presque plus de carburant, j'ai travaillé sur l'accélérateur et sur le passage des vitesses au mieux afin d'en consommer le moins possible. Bien sûr celà au détriment de la vitesse. Mais l'usure du moteur dû aux entraînements et compétitons à répétition ces dernièrs mois a même empêché une utilisation de la puissance et c'est aussi bien car celle-ci n'aurait été possible que sur un courte durée. (Tiens j'aurais dû me faire mécano! moi...)

Dans cette histoire je m'en tire vraiment bien.

Je récupère déjà en me mêlant aux festivités du Festival du sport-1ère édition qui a débuté dès vendredi. La foule est présente qui assiste aux diverses représentations tels les mini-matches de boxe d'initiation réservé aux bambins, les jeux de quille à l'ancienne, les prestations en natation synchronisée réalisées en piscine dans une ambiance folle de samba brésilienne orchestrée par un groupe de percussionnistes très dynamique.

Et j'ai surtout pris la résolution de règler une bonne fois pour toute cette histoire de ravitaillement. J'en ai déjà tiré les conclusions. L'organisme bien alimenté au départ et bien hydraté peut se passer de peu d'aliments solides et liquides sur une telle distance.

Cette course est celle qui couronne toute une saison et cette dernière la méritait bien tellement elle est belle.

Je m'engage dès à présent pour la prochaine édition.

Je remercie tous les coureurs qui se sont soucié de mon état en me dépassant. Merci aux organisateurs franco-suisses qui nous offrent là un trail d'un belle qualité, paysages magnifiques, profil attrayant, terrains variés et roulants. Bravo aux bénévoles pour leur investissement généreux.

Merci aussi aux douaniers qui ne m'ont pas arrêté, j'avais omis de porter sur moi ma carte d'identité. J'espère que mon aveu ne portera pas à conséquence. On a qu'à dire qu'il y a prescrition.

 

  

 

 

 

3 commentaires

Commentaire de franciss posté le 05-10-2008 à 09:00:00

Ben là tu m'en bouches un coin... superbe écriture pour ce CR (on ne regrette pas même l'absence de photos...).
Il s'en est passé des choses dans cet esprit bouillonnant tout au long des 40 bornes !
Je ne suis donc pas le seul à cogiter de la sorte !!!

Récupère bien et encore bravo pour ta belle résistance...

Commentaire de bluesboy posté le 10-10-2008 à 22:52:00

Bravo pour ta course Seapen ,j'ai comme toi eu du mal à finir ..... Ah cette derniére cote à 6 km de l'arrivée ,un copain qui finis juste devant moi a eu les mémes problème gastriques que toi .Cela dit c'est vraiment un très beau trail
Vive le haut doubs

Bonne récup

Commentaire de Lucien posté le 07-02-2009 à 23:03:00

Salut, j' ai prit connaissance de ton délire sur ce trail, tu en as chier, je ne suis pas encore confirmé sur ces distances longues mais je m' y prépare psychologiquement et ton récit m' apporte plein de renseignements. Il est vrai que trop boire d' eau ou d' autres liquides pendant une compète de ce genre peut être très nocif et tu en as fait l' expèrience. Pour tes courbatures, tu doit faire après chaque entrainement ou compète des étirements d' une durée de 2 mn pour chaque groupe musculaire. Tu verras que ça ira beaucoup mieux. Par contre, les courbatures lors d' une compète, je ne sait pas quoi te dire car je connait les mêmes problèmes sur des distances infèrieures, sans compter les crampes. Pour moi ce serait le fruit d' une course mal gérée. On a beau se préparer au mieux il arrive toujours des pépins, il y a toujours des jours "sans" comme on dit. Salut et continues bien ta route, elle est extra.

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