Il s’agissait de ma première course officielle ayant fait le choix de m’inscrire la dernière semaine de mai.

Je pratiquais le footing depuis 6 mois avec des deux ou trois sorties hebdomadaires au plan d’eau avec au début un tour au début (2.6 km) puis deux et trois.

L’effort se limitait le plus souvent à 30’

Avec cette inscription, je changeais de statut en pratiquant la course à pied. Je m’étais fixé le temps maximum de 50 minutes sans trop savoir.

Je partis trop vite avec un raidillon d’une cinquantaine de mètres qui me coupa les jambes et un premier km trop rapide pour moi.

Je ralentis le train suivant un groupe de coureurs de même niveau. L’effet de groupe a toute sa signification obligeant à te surpasser pour garder l’allure.

Je connais le parcours sans autre bosse que celle du départ et finis le 5^ème km en moins de 25’.

Mes sensations étaient bonnes et je décidais d’accélérer (aller un tout petit peu plus) pour arriver sous les 50’. Je m’accrochais et dans un moment rare d’effort (sportif du dimanche) je parvenais à franchir la ligne dans un temps correct pour une première fois.

Je crois que c’est depuis ce jour là que je me suis considéré comme un coureur à pied et non plus un jogger (non péjoratif).

C’est aussi à partir de ce moment que le virus de la course à pied s’est propagé même si sur l’année 2007 je n’ai fait que deux courses.

Depuis, j’ai refait l’édition 2008 des 10 km de l’Embrunais toujours avec autant de plaisir.