L'auteur : alain
La course : Trail 91
Date : 10/9/2005
Lieu : Mondeville (Essonne)
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Distance : 91km
Objectif : Pas d'objectif
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3h30 le matin, je suis sous la tente et Steph. me dis c’est l’heure. Ouf la nuit a été longue, normal je n’ai pas beaucoup dormis le gars est un peu nerveux. Un Bref petit déj. Sans trop s’alourdir et hop on prépare le matos. Nous voilà bien sérieux tout les 4 : steph, Vincent, Bernard et moi pour un grand jour, Angelo c’est débiné (Normal un 100km il y a 15 jours mais bon Bernard fait le doublé).Départ 5h00…
1ère Boucle de 24km :
Nous voilà partis avec notre camelbak et le Frontal, on est tous les 4 ensembles, certains nerveux filent devant. La nuit le plus dur c’est que l’on ne se rend pas compte de sa vitesse et c’est dur de garder un train assez bas. On a à pêne fait quelques km que voilà Vincent se plein de sa vessie et puis Stéphane, voilà qui font déjà un arrêt pipi, Bernard même la cadence et il dit « de toute façon ils vont nous rattraper » Je reste derrière et je m’aperçoit que le vilain garnement accélère sans trop bien penser au copain, Bernard c’est laisser avoir par la nuit. Vincent et Steph reviennent de leurs pipis et on continue la route ensemble. C’est vrai que la nuit les sensations sont différentes et on a intérêt de bien regarder où l’on met les pieds. Les km défilent vite, je me force un peu pour me ravitailler car la route est longue et il ne faut pas déjà piocher dans les réserves. Cette première boucle n’est pas trop difficile mais il faut réduire sa vitesse pour en garder sous la patte aussi pour ne pas se faire une mauvaise foulure. Un coureur semble avoir la même allure que nous, Jérôme, un gars qui a eut le mérite de faire la Trans’Aq. On arrive à la salle sans y voir Bernard, il est déjà parti. On quitte le frontal on en a plus besoin.On finit les 24km en 2h30’ et Bernard en 2h25’.
2ème Boucle de 15km :
Après un petit ravitaillement et avoir remplit le camel, nous voilà repartit, parcours un peu plus difficile mais de jour. Jérôme nous voit et reste à nos côtés. Mon camel coule un peu a l’arrière il va falloir que je vois çà. Il commence a faire mauvais chez Vincent, normal il ne c’est pas du tout préparer. Juste au moment où Vincent nous lâche on retrouve notre ami Bernard qui ne gardera pas notre rythme. Nous voilà 3 Jérôme, Steph et moi. On finit la boucle des 15km en 1h48, Vincent en 1h51 et Bernard en 2h03.
3ème Boucle de 16km :
Après un petit relâchement et avoir fait le plein, on repart tambours battant. Il faut que je m’arrête voir ma poche qui fuit, je voit rien, l’avantage c’est que çà raffraichit le bas du dos. La pluie tombe maintenant à bonne averse et çà ne va pas arrêter jusqu’à la fin. Le paysage est sympa, on ne se croirait pas en région parisienne, Les carrières de grès et de sable corse bien comme il faut cette belle course. Steph commence à faiblir et nous fait signe de continuer. Allez Stéphane courage !Nous voilà 2 pour le 55ème km.On finit les 16km en 1h42, Stéphane en 1h47’, Bernard en 2h14’ et Vincent en 2h40’.Vincent s’arrêtera là, on peut lui dire bravo car avec la prépa qu’il l’avait c’est courageux d’arriver jusque là !
4ème Boucle de 23,3km :
La plus dure apparemment, on repart toujours sous la pluie, c’est dur de repartir sous la flotte quand on est froid et déjà trempé, mais bon c’est l’histoire de quelques minutes. Les descente se font dure, c’est de la boue, on a du mal a certain endroit a trouver nos appuis. J’ai envie d’aller plus vite dans les descentes mais c’est trop périlleux ! On garde une allure de prudence et on se rattrape sur le plat. On monte presque toute les côte en marchant. La fin du circuit m’est assez difficile, j’ai du mal a prendre le relais de Jérôme. On arrive au ravito, je n’avais plus envie de dévorer du sucre, dégoûter le gars ! Mais je me force et je prends une soupe.On a finit les 23,3 km en 2h53, Stéphane en 3h39 et Bernard en 3h00.
5ème Boucle de 12,7km :
C’est parce que c’est la dernière que je me motive a repartir sous la flotte, Jérôme est un super compagnon de route, on repart tranquille le temps de remettre les muscles tétanisés en route. 5mm plus loin la machine est repartis, je comprends pourquoi Jérôme à fait la Trans’Aq (220km de la pointe de la Grave au vieux Boucau le long de la plage atlantique) Il est si facile. Il faut que je m’engueule pour garder le rythme, les côtes sont impossible a monter en courant en cette fin de course, Les côtes de Le cul d’Enfer et La Justice est un plaisir pour moi de les monter en marchant, çà m’amuse de me ravitailler en montant. On se motive, Y’a pas a dire a 2 c’est plus facile. La fin de course est là, je suis content d’arriver mais pas trop car je suis comme un gamin que l’on oblige a quitté son terrain de jeux favorit. Allez il y en aura d’autres. On finit la course avec Jérôme main dans la main.On a finit cette boucle de 12,7km en 1h42’, Stéph en 1h57’ et Bernard en 2h10’.
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