Récit de la course : Marathon de Cheverny 2007, par alain

L'auteur : alain

La course : Marathon de Cheverny

Date : 1/4/2007

Lieu : Cheverny (Loir-et-Cher)

Affichage : 1410 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Marathon de Cheverny, c’est comme un mot magique dans ma tête, une course incontournable.

Cette année, avec un 100 Km en Vendée au programme et y espérer une perf, je ne pouvais pas faire Cheverny aussi pour établir un chrono car ces 2 épreuves sont trop proches l’une de l’autre.

 

A 7 semaines de mon objectif du 100 Km, ce marathon est aussi un peu loin pour faire ma sortie longue spécial 100 Km, mais bon allez le choix est vite fait en début de cette année, mon planning est fait et pour moi Cheverny sera un marathon de promenade a allure 100 Km et aussi le plaisir de retrouver tout les amis 

C’est l’une des raisons que j’ai accepté la proposition de « El Diablo » de faire le meneur d’allure pour les 3h45mm, aider les coureurs, rencontrer de nouvelles personnes.

 

Quitte à se promener, quitte à se promener utile !

 

Il y a quelques semaines un gros coup de fatigue me tombe dessus et j’ai dû ralentir de beaucoup mon entraînement, la préparation 100 Km est un peu bousculé mais pas foutu.

 

C’est avec seulement quelques sorties de 30mm çà et là, 2 semi marathon à 15 jours d’intervalle allure 100 et la reconnaissance de Cheverny que je prends le départ.

 

J’arrive a peine que je croise déjà des coureurs qui mon vue à la précédente édition, d’autres au semi de Chartres et de Vierzon, je finis par croire que le monde des coureurs est petit et que tout le monde se connaît. Premier CLM que je croise, Mounir avec Sjaubert, super !

 Je prends mon dossard, puis je croise « El Diablo » qui est une personne très agréable à rencontrer. La photo des CLM, le ballon dans le dos, tout passe trop vite, c’est l’heure déjà !

Le ventre un peu noué, la peur de mal faire et de décevoir, quelle tactique je vais prendre,

 

Il y a pour moi 2 solutions :

 1)                         Rester sur une même allure de croisière du départ à l’arrivée, ne pas ralentir dans les ravitos, le coureur se débrouille pour nous rattraper s’il a prit une pose ravito trop longue.2)                         Etre légèrement au dessus de la cadence normale et prendre les poses ravitos nécessaires correctement.

C’est la 2ème solution que je vais prendre, je pense pour les 3h45 c’est plus convenable, pour les 3 h ce serait plus le ravito a la volée.

             Je suis sur la ligne de départ et je ne pense plus a rien, plus de boule à l’estomac, un bonhomme zen !Allez je lance le chrono, on piétine sur quelques centaines de mètres, l’ambiance autour de moi est bien, un petit Km plus loin j’accélère un peu plus l’allure maintenant que le champ est libre afin de retrouver le bon tempo. Je ne m’ennuie pas, je n’arrête pas de jacasser, les coureur sont en forme de la langue aussi, quelques blagues ci et là histoire de mettre de l’ambiance allez je dis a voix haute 3h45 ! Et on me répond oui ! Là c’est bon, ils ne dorment pas.

Les Km défilent encore et encore, comme je l’ai dis, je respecte le temps du ravito, que tout le monde prenne sa collation, on rattrapera le chrono après.

 

Cette solution a l’air de convenir, dans les chemins je ralenti un peu, surtout dans le faux plat montant pour ne pas bouffer trop de jus, çà descend un peu, je reprend un rythme supérieur pour se remettre dans la bonne vitesse moyenne, un ralleur le même trop vite ! Les autres ne pleure pas, ils comprennent pourquoi on va plus vite dans la descente, pour être à l’heure de l’apéro à l’arrivée.

 Km 35, on est toujours dans le bon tempo, il y a de la grimasse autour de moi

Allez je relance mon cri 3h45 ! Et là je n’ai pour la plupart qu’un sourire forcé, je les motive. J’ai remarqué qu’il y a plus de monde que l’année dernière pour les 3h45. Je croise Charlie, étonné de le voir là et je suis désolé pour lui de le trouvé là, mais bon c’est les aléas de la course, des jours avec et des jours sans.

 

Dernier ravito, on ne s’arrête que très, cul sec ! Non trempé pour certain, il a dû faire au froc c’est pas possible d’être aussi mouillé.

 

Dernier hm, je fais explosé le groupe en disant, maintenant c’est a vous, tous devant pour passer sous les 3h45 allez courage, on y va, tout est dans le mental, vous n’avez pas mal, j’ai pas mal moi non plus mais je vois qu’il me manque un peu de foncier par rapport a l’année dernière, mais je me sents bien, coool…

 Je ralenti je me mets dans le temps limite des 3h45mm et j’attire les coureurs, 3h45 c’est devant moi, allez, du gnac !

L’arrivée est déjà là, je vois la joie dans les yeux des coureurs, çà me fais plaisir de les voir heureux accomplir leurs rêves, un qui me dit après 25ans de marathon c’est la première fois que je passe sous les 3h45mm, merci Alain ! Waouh il va réussir a me faire pleurer le voyou.

 Des remerciement a l’arrivée, me fais dire vivement la prochaine course, ben diou que çà fait du bien…le ravito de l’arrivée bien sûr.

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