L'auteur : mic31
La course : Ultra Trans Aubrac
Date : 19/4/2008
Lieu : Ste Geneviève Sur Argence (Aveyron)
Affichage : 3245 vues
Distance : 100km
Objectif : Terminer
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Dans le grand bain de l’Ultra
Fin d’après midi sur Laissac, nous arrivons Sabine et moi au grand gymnase pour retirer nos dossards. Peu de monde dans la file d’attente et première surprise, la moyenne d’âge est très élevée. On se dit en plaisantant qu’on va avoir la coupe des plus jeunes participants.
Soirée agréable à l’hôtel peuplé de coureurs, les coups de fils d’encouragement affluent avant une nuit très très courte : couchés vers 22h pour un réveil à 2h ! Quelques heures de somnolence avant les derniers préparatifs : pansements à tous les orteils, épaisse couche de pommade Nok, huile Weleda sur tous les muscles des jambes.3h 30 , la navette qui nous transporte vers le départ à Sainte Geneviève sur Argence démarre. C’est parti pour une heure et demie de route, une heure et demie de bonheur simple où serrés l’un contre l’autre nous allons somnoler, une heure et demie de bonheur essentiel qui souvent me reviendra en mémoire durant cette longue course de 100km.
C’est le froid qui nous accueille sur le lieu de départ et nous nous réfugions dans la salle où comme tous les participants nous pouvons déguster gâteaux et café chaud. Derniers préparatifs, dernières appréhensions et après le briefing de Marc nous nous dirigeons vers le départ.
UTA : Ste Geneviève –Laguiole6h du matin, dans la nuit et le froid nous quittons Sainte Geneviève pour cette grande aventure. De ces premiers pas aux derniers de la journée, une seule image me poussera en avant : entrer dans Laissac et franchir la ligne d’arrivée main dans la main avec Sabine.
La première portion de 22,7 km est annoncée roulante et elle le sera : d’abord un peu de route, puis de larges pistes où tout en courant on engage la conversation avec d’autres coureurs, sur les Citadelles évidemment. On revient avec eux sur les conditions apocalyptiques de la dernière édition et de l’enfer qu’ils y ont vécu. Mais rapidement, nous trouvons ici aussi des conditions particulièrement difficiles : la pluie et la neige tombées ces derniers jours ont tout inondé. Comme annoncé au briefing, les sentiers sont devenus ruisseaux, les ruisseaux rivières et nos pas doivent trouver leur place dans ce milieu aquatique.
Les plus pressés suivent le flot, les plus prudents dont nous sommes cherchent des appuis sur les côtés, évitant les pierres, la boue profonde ou la glissade. On y perd peut être du temps mais on s’y économise aussi et bien qu’effectuant mon baptême d’Ultra, je suis conscient que seule l’économie sera payante à l’arrivée. Les pieds trempés, on sort enfin de cette pénible partie pour gagner les plateaux de l’Aubrac sous un agréable soleil.
Tout à la joie d’apercevoir Laguiole et de faire une photo, on rate un embranchement et l’on se retrouve dans une ferme. Nous somme là 4 ou 5 à hésiter, puis nous remontons la route et trouvons le bon chemin. On rentre dans le village main dans la main, soudés, au bout de 3h quand mes prévisions donnaient ce parcours en 3h25.Je retrouve avec plaisir Marc et Jeff, les organisateurs, qui m’encouragent et me décrivent quelques pièges à venir, comme des rivières à traverser ou des arbres coupés à escalader. On quitte Laguiole sans avoir touché le taureau porte-bonheur. Mais aujourd’hui le bonheur, on le porte avec nous.
UTA : Laguiole - Aubrac
La deuxième section de 22,8 km est la plus pentue avec des passages annoncés sur des sommets à 1342m. Les premiers kilomètres se courent toujours sur de belles pistes roulantes. Les paysages sont magnifiques, le soleil nous accompagne, le plaisir est toujours là. Je tourne à l’eau sucrée et comme habituellement sur les trails aux barres miel noix alternées avec les pâtes de fruit.
La pente s’accentue alors qu’à travers bois nous montons vers les hauts plateaux de l’Aubrac. Les premières traces de neige apparaissent et je m’aperçois en voulant resserrer ma chaussure que le lacet de ma Salomon Wings a cassé. Avec l’aide de Sabine, on refait un nœud de fortune afin de pouvoir continuer. Le pied n’est pas serré suffisamment, mais la chaussure tient, aidée par la guêtre. Je ne pense de toutes façons pas aux 70 km qu’il reste à parcourir mais juste au prochain point de ravitaillement. J’ai lu et j’applique cette méthode qui permet de voir la course comme une succession d’étapes beaucoup plus abordables.
Sur les hauts plateaux baignés de soleil nous trouvons une épaisse couche de neige qui alterne avec un sol détrempé. Nous montons toujours en longeant des forêts alors que le regard porte loin sur les paysages de l’Aubrac.
Nous sommes seuls la plupart du temps et heureux d’être ensemble, de pouvoir vivre cette grande et belle épreuve à deux. On parle peu, mais je suis à chaque instant conscient de la chance que j’ai de pouvoir partager avec elle cette passion commune.
En quittant les parties les plus enneigées, nous retrouvons des sentiers à nouveau boueux ou inondés.
Bizarrement, alors que nos pieds sont plus que mouillés, on essaie toujours d’éviter de passer dans de nouvelles flaques. Comme ce ruisseau profond que je ne voulais pas traverser et que j’ai essayé d’éviter en passant sur une branche, tout en équilibre. Résultat, la branche qui craque, qui cède et qui m’envoie dans l’eau jusqu’aux genoux…
Un peu plus loin, c’est un autre cours d’eau qui nous attend, avec un fond tapissé de pierres glissantes. Efficace pour les figures de style improvisées.
C’est ensuite une petite rivière que l’on doit traverser, de l’eau jusqu’aux genoux, avant de s’apercevoir qu’une passerelle nous attendait quelques mètres plus loin. Dommage…Sortis de la forêt nous retrouvons, à 3 ou 4 km d’Aubrac, de larges pistes qui nous guident vers le deuxième ravito. Depuis un moment, je n’ai déjà plus envie de nourriture sucrée.Ca fait aussi partie des récits que j’avais lus ou entendus, mais je ne pensais pas que ça m’arriverait aussi tôt dans la course. Je commence à piocher dans les Tucs, mais le salé embarqué n’est pas ce que j’ai de plus accessible.
Avec un ciel maintenant nuageux, l’arrivée à Aubrac se fait aussi main dans la main, sous les applaudissements et les encouragements des spectateurs. On entend en passant de sympathiques : "Ils sont mignons !". Je refais le plein d’eau, j’accompagne les gâteaux d’apéro et le délicieux fromage de Coca. Je commence à boire une soupe, mais Sabine à froid et souhaite repartir. Je rempli ma banane de quelques bouts de salé et je repars sans tarder pour la rattraper, après 6h50 de course. Pile sur mes prévisions.
UTA : Aubrac - Espalion
Alors que je rejoins Sabine, un sympathique « Papy » nous dit « Voilà le couple qui se reforme ». On va faire ensemble un bout de chemin, mais je devrais plutôt dire un bout de ruisseau. Le chemin est noyé sous l’eau qui ruisselle et à nouveau nous perdons beaucoup de temps sur les côtés à essayer de trouver des passages plus secs. Quand c’est impossible il ne reste qu’une solution, patauger et suivre le courant…
Sur les chemins plus secs qui suivent, je continue avec ma méthode à ne penser qu’au prochain ravito d’Espalion, soit une étape de 33,6 km. Le Papy toujours avec nous me démoralise un peu. Comme on est à peu près au 50ème km, il dit que la course commence maintenant, que le plus dur est à venir. Sympa, mais je ne suis pas déçu qu’on se détache un peu de lui. On envoie pas mal sur les pistes à découvert qui surplombent les vallées et l’on commence à reprendre des coureurs qu’on avait vus partir bien vite ce matin. Une première descente nous amène au hameau des Enfrux où l’on découvre de belles bâtisses. Sabine se demande ce que fait une voiture 75 garée ici, loin de tout. Le coureur à côté de nous a heureusement de l’humour, il est du 76…Rattrapés par le Papy , on attaque une magnifique descente au milieu des murettes de pierres recouvertes de mousse.
Un peu de prudence s’impose sur une partie pavée plutôt glissante mais ce n’est pas la catastrophe que l’on nous avait annoncée. Avec toujours une envie de salé, je suggère à Sabine une halte pour pouvoir fouiller dans les poches de mon sac. Pas question de stopper, j’effectue donc un « ravitaillement en vol » en piochant dans sa poche arrière quelques minis babibels. C’est par une ruelle en forte pente que l’on rentre dans un village. Je demande à un habitant où l’on se trouve et je découvre avec horreur qu’on est à peine à St Chély. Le moral en prend un petit coup en pensant à ce qu’il reste jusqu’à Espalion. On attaque ensuite une piste sans fin qui à travers les forêts nous guide lentement vers St Côme d’Olt. C’est extrêmement roulant, en légère descente, et mes cuisses ne tardent pas à me rappeler que je n’ai jamais couru plus de 49 km. Je résiste, autant que je peux, mais le profil ne change pas et il faut courir encore et encore. N’y tenant plus, je suggère à Sabine de marcher un peu. Elle me demande où j’ai mal, je lui explique et sa réponse est sans appel : « Tu n’as pas de fracture ouverte ? Alors on court et on marchera quand ça montera. » Il n y a plus qu’à suivre et à prier pour qu’une côte arrive assez vite…
On dépasse comme ça quelques coureurs, plus ou moins en train de marcher, dont certains que l’on avait vu s’envoler ce matin. Quelques montées nous permettent un peu de souffler avant de relancer dès que la pente s’inverse. Et puis les douleurs disparaissent ou du moins se font oublier. Je pense qu’elles sont là, qu’elles ne s’intensifient pas, qu’elles ne diminuent pas mais que le corps et l’esprit s’y habituent et permettent de continuer au même rythme. J'en viens à penser que je vais abandonner l'organisation des Citadelles pour ne pas imposer des trucs pareil à d'autres…Des milliers de kilomètres de piste plus loin, après une traversée de forêt chaotique au milieu des arbres coupés et le passage de quelques habitations, on arrive enfin en vue d’un gros village. Tout en dégustant un carré de chocolat noir que je trouve absolument divin pendant les 3 ou 4 minutes où je le laisse fondre dans ma bouche, je me dis que nous voilà sauvés, que ce village est Espalion. La déception sera à la hauteur de mes espoirs : ce très joli village où l’on peut se ravitailler en eau fraîche n’est que St Côme d’Olt…
On en ressort par une longue portion de goudron qui nous mène jusqu’à une rude montée. Devant moi la locomotive ne faiblit pas et je maintiens le rythme pour la suivre. La montée qui suit est vraiment solide et je croque dans un bout de Comté que j’ai réussi à extirper du sac. Le fromage mâché forme une sorte de pâte qui se colle au fond de mon palais et que je n’arrive pas à avaler ! Heureusement un peu d’eau suffira à faire passer le tout. Pendant ce temps je vois Sabine qui grimpe plus vite que moi et qui, plus inquiétant, ne se soucie plus d’où je suis. J’essaye de réduire l’écart mais ce n’est vraiment pas évident. Profitant d’une partie plus plane, j’arrive à accélérer et à revenir sur elle. Pas besoin de parler, elle n’a pas l’air d’aller bien, avec plusieurs douleurs qui la perturbent. Je reste près d’elle mais je sens que l’ambiance n’est pas au dialogue. Une nouvelle grosse montée nous hisse à travers une ancienne carrière jusqu’au rocher de la vierge de Vermus. Sabine a entre autres une grosse douleur sous le pied, peut être une ampoule en formation. Je m’arrête pour un petit besoin et repars lentement pensant qu’elle en a fait de même dans les fourrés.
Pour l’attendre, je parcours lentement la jolie descente vers Espalion, dans un style « Marco Olmo » tout en petit pas que je ne me connaissais pas. Je rattrape deux randonneurs qui me confirment qu’ils ont vu passer une blonde à queue de cheval il y a quelques minutes. Je suis un peu perdu, les inséparables ne le sont plus, elle qui menait l’allure, forte de son expérience sur les Templiers et les Citadelles semble blessée. Instants de doute où je me dis que si elle ne peut plus tant pis, on aura quand même fait un beau parcours durant ces 79 km jusqu’à Espalion. Le dialogue semblant impossible, je me vois mal essayer de la remotiver et je n’envisage pas un centième de seconde de continuer sans elle. D’ailleurs en serais je physiquement capable ? Mais à l’entrée d’Espalion, elle est là, elle m’attend et le courant passe à nouveau entre nous. On arrive à l’ancienne gare, applaudissements et admiration, ça semble simple pour nous mais il faut déjà être costauds pour arriver là, en 11h50, soit avec 5 minutes d’avance sur mes prévisions que je pensais optimistes !
Sabine apprend qu’elle est deuxième, pour la première fois on pense à autre chose qu’à juste finir. D’autant plus que la troisième arrive là et lui pique sous le nez le Coca qu’un bénévole lui tendait. J’entends ensuite cette coureuse exiger des pansements pour ses pieds sur un ton pas vraiment aimable. Autant dire que ce n’est pas la personne sympathique que l’on a envie de laisser passer devant. On discute un peu avec Marc, coordinateur du Challenge des Trails du Sud Ouest, et on s’étonne ensemble de l’esprit qui règne sur la course. On ne retrouve pas l’esprit trail où le bonjour, le sourire ou l’encouragement est fréquent en course. Ici à quelques rares exceptions près, on semble être dans le monde du chacun pour soi. Dommage.
UTA : Espalion - LaissacOn repart du ravitaillement à nouveau soudés avec l’objectif de la seconde place clairement affiché. Il ne reste "que" 21 km à parcourir. Un coureur qui marche se retourne pour nous voir arriver « à fond ». Il semble tellement surpris que ce soit possible que l’on en rigole ensemble. Le tunnel traversé, s’engage une grosse montée à travers pistes et sentiers. Sabine me fait comprendre qu’elle aussi a besoin d’être poussée. Le temps n’est plus aux douleurs, aux plaintes ou aux doutes pour moi, je passe devant et j’envoie autant que je peux. La montée est longue, mais entre marche rapide et méthode secrète du Cabri, on avance bien.
Fin de la côte, dès qu’on peut on relance, on s’encourage, on se motive. Passage dans un hameau et l’on croise pour la première fois « le fantôme de la femme en vert ».Sabine a toujours mal sous le pied, entre autres douleurs, mais elle avance toujours, comme si de rien n’était. Un mental énorme. Moi je n’ai rien de particulier, j’arrive à tenir un bon rythme mais j’ai peur d'une défaillance, d’une faiblesse, d’un étourdissement. Alors je mange, au moins une fois par demi-heure, un tuc, un bout de fromage ou de pain d’épice, une pâte de fruit et je m’impose depuis plusieurs heures d’avaler un demi gel à chaque heure qui commence, comme un médicament. Sabine n’en revient pas de me voir avaler tout ça, elle qui ne réussit pas à vider son Camel back dans la journée et qui ne mange pratiquement qu’aux ravitos. Pendant des kilomètres, on va maintenant parcourir une ancienne voie ferrée, des lignes droites sans fin qui montent légèrement. Le moral fait tout sur ce tracé démoralisant où l’on court toujours. Un seul avantage, on peut voir loin derrière que la troisième ne revient pas sur nous. On croise plusieurs fois « le fantôme de la femme en vert », photographe qui attendant son homme se déplace d’un carrefour à l’autre. On finit par se saluer et se sourire, ce qui n’est pas commun à tous les coureurs comme elle nous le précisera par la suite.
Nous deux, nous semblons tous petits et perdus dans ces lignes droites interminables, mais nous n’en sommes que plus soudés, nous rapprochant un peu plus à chaque pas de la libération finale.
Un dernier sentier transformé en ruisseau nous amène vers une formidable "ola" de bénévoles.
On double quelques coureurs, toujours aussi aimables, avant d’en terminer avec la voie ferrée et de grimper sur une colline. Sabine n’est vraiment pas très bien mais pourtant elle avance toujours. Un faux espoir en haut du chemin, Laissac n’est pas derrière. Le chrono le confirme aussi, on en a encore pour une bonne demi heure. On passe quelques habitations, encore des chemins où mi marche mi course on progresse toujours.
Et puis, enfin les lumières de Laissac sont devant nous. On se lance dans un dernier sprint, peut être bien à 8 ou 9 à l’heure ! Il fait encore jour, on rejoint la route, les premières barrières de sécurité, nos mains se serrent l’une dans l’autre, le rêve est là devant nous, on franchit la porte, main dans la main on court, les applaudissements,les derniers mètres ,on l’a fait , le rêve est devenu réalité. Une belle aventure de 100km en 14h50 ! Quelques mots échangés avec Marc l’organisateur sur cette course de malade mental, quelques mots de Sabine au speaker, et puis vite du Coca, beaucoup de Coca. Le Tshirt finisher, celui qui a tellement de valeur à l’issue d’une telle course. Quelques mots avec Marc du Challenge puis Sabine qui s’inquiète car je suis devenu tout blanc. Je m’assoie, du Coca encore et le jambon enfoui dans mon sac auquel j’ai enfin accès. Des couleurs qui reviennent, la remise des prix après l’arrivée de la troisième, quinze minute après nous. Le froid qui rapidement gagne tout le corps, le retour à l’hôtel, une douche avant un passage au chaud sous la couette, épuisé. Aucune d’envie de ressortir, d’aller manger. Quelques grignotages sur place, la fatigue qui passe un peu. Dans un délire je m’étais dit qu’on serait rentrés avant la fin des variétés du samedi soir à la télé, pari gagné…
Je n'ai rien inventé, j'ai lu, j'ai écouté les conseils et les expériences vécues. Mes clefs du succès :
- Mon plan d'entraînement sur 3 mois élaboré avec Isa ma coach de Blagnac. Au maxi, faute de temps, j'ai couru 10h par semaine.
- Les conseils de Jogging spécial marathon, notamment nutritionnels (toujours sans manger de fruits et de légumes frais, il y a des limites aux sacrifices…)
- Les nombreux articles sur l'Ultra d'Esprit Trail, Endurance Mag ou Trail Attitude
- Les précieux conseils piochés dans les rubriques du site Ultrafondus (avec le calculateur de performance qui me donnait en 15h !)
- Les paroles pleines d'expérience, entendues lors d'une sortie avec Vincent Toumazou, un an plus tôt
- Des pieds crémés tous les soirs de l'année et particulièrement à la NOK une semaine avant la course. Résultat, 100 bornes courues les pieds trempés et pas une seule ampoule.
- Une cure de Supradin Intensia, plusieurs semaines avant la course (il faut bien compenser le manque de fruits et légumes, le Nutella ne fait pas tout)
- Le miracle de l'huile Weleda ??? Aucune douleur ni courbature dans les jours qui ont suivi, alors que je pensais ne plus pouvoir marcher.
- De la nourriture, des gels et de l'eau en petites quantités mais en continu, même quand je n'en avais pas envie
- Et puis sur ces bases pouvant conduire à la réussite, savoir pourquoi on le fait, pour quelle raison on veut aller au bout.
Pour moi l'objectif fut clair, du premier mètre au dernier.
Et j'ai trouvé sur l'Aubrac la vérité que j'étais venu y chercher.
***
Retrouvez d'autres photos sur mon blog : http://ultrapassions.blogspot.com/2008/01/ultra-trans-aubrac.html
5 commentaires
Commentaire de -loulou- posté le 12-05-2008 à 15:45:00
bonjour
bravo pour ton récit et félicitations pour votre ultra
salut
Commentaire de Phylea posté le 12-05-2008 à 20:05:00
Salut Mic
Une fois de plus tu nous a fait un super recit.
Félicitation pour votre course trés bien géré.
Pour ton premier Ultra tu a reussi une belle perf.
Bravo aussi a Sabine pour ca deuxieme place.
A bientot
Jerome et Linda
Commentaire de chtigrincheux posté le 12-06-2008 à 15:31:00
Peu de commentaires et pourtant !!!!!!
C’est simple j’en raffole de A à Z, il ne manque que les odeurs et le froid sans oublier l’humidité.
Ses moteurs et fantômes en fond de tableau martèle inlassablement un rythme, une cadence.
Facile de dire bravo moi je dis chapeau bas pour la réussite .Que dis je double réussite !!!!
Au plaisir de croiser ta route
Commentaire de clovis34 posté le 16-06-2008 à 10:11:00
salut Mic,
je viens de prendre un maximum de plaisir à lire ton récit, magnifique course et moment intense pour vous deux pendant les 100 kms.
encore merci pour ce voyage et un grand BRAVO
david
Commentaire de Nono limit posté le 27-03-2009 à 22:37:00
Et bien mon gars, tu gagnes à être croisé ! Voilà l'esprit trail comme je l'aime. On ne saisit que ce qui nous échappe : courir après soi. Je lis ton cr au détour d'une envie folle de faire l'UTA, 1 mois après l'éco trail de Paris. Est-ce bien raisonnable ?! Et bien de lire ce cr nourrit cette envie folle ! Bravo pour ton enthousiasme, tes états d'âme et ton bonheur toujours recommencé. Continue comme ça, tu es sur la bonne voie !
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