Récit de la course : Semi-Marathon de la Brière 2008, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Semi-Marathon de la Brière

Date : 23/3/2008

Lieu : St Andre Des Eaux (Loire-Atlantique)

Affichage : 2761 vues

Distance : 21.1km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Et le semi-marathon dans la foulée

 

C’est encore moi !

 

Je vous ai laissé à l’arrivée des Carque…foulées, avec un record explosé de 30’’ le samedi après-midi. Un match de volley-ball de Pro-B (St Nazaire-Nice) et un AAB chez belle-maman plus tard, me voici à St André des Eaux, mignonne petite commune au nord de St Nazaire, pour le semi-marathon de la Brière.

 

Météo bien fraiche (+2), mais ciel bleu et vent très faible en début de course.

 

Je récupère mon dossard, je repère le parcours car je n’ai jamais fait cette course (il y a 2 boucles identiques à faire) et je vais m’échauffer tranquillement seul. Je fais le tour du bourg que je connais bien. Je n’ai absolument pas les jambes lourdes comme je le craignais après mon 10 km de la veille et hormis que j’ai froid aux mains, je me sens pas mal du tout.

 

Objectif demandé par mon papy coach : 1h45. Chut, je ne lui ai rien dit, mais au vu de mes dernières sensations, j’ai décidé de partir sur les bases de 4’45 au km, soit 1h40. Comme hier, je veux aussi gérer mon effort et courir avec la tête afin de « maîtriser » la situation. Et surtout je voudrais bien descendre sous les 1h42’48’’ qui est mon « record » sur la distance qui date de 2005 (auray-vannes)

 

Je pars du fond, et je suis tout de suite dans le bon tempo : 4’46 au premier km. Comme hier sur le 10 km, je suis bien content car je commence à maîtriser de mieux en mieux les allures de course.

A quelques secondes près, je tourne tranquille et régulier, pour passer les km 5 en 23’45.

Au km 7/8/9, j’ai un coup de mou (4’49, 4’49, 4’58), j’ai les grosses cuisses et je commence à faire mon fainéant. Cependant, 47’50 au 10 km, je suis encore bon !

 

J’ai trouvé ce premier tour vachement sympa. Avis aux amateurs, c’est un vrai parcours à record. C’est pratiquement tout plat, il y a très peu de longues lignes droites et pas mal de virages qui coupent la monotonie de l’effort sans pour autant être casse-pates. Quelques passages sur chemins pour soulager un peu les articulations, et un magnifique passage à la « chaussée-neuve », un embarcadère pour la visite de la Brière en barque. Celui-là même où j’avais laissé ma voiture pour un tour de la Brière off que j’avais fait tout seul l’été dernier en préparation de l’UTMB. Paysage brièron caractéristique : marais, chaumière, calèche, barques plates et même des bottes de chaumes fraichement coupées en train de sécher.

 

Je reprends mon récit, j’en étais resté sur mon coup de moins bien en cette fin de premier tour, mais le passage devant les spectateurs me redonnent un peu d’énergie et surtout je me fais rattraper par un couple dont je trouve l’allure idoine. Je décide donc de m’accrocher quelques km à leur foulée et de faire le point dans 3 ou 4 km pour savoir si je m’arrache ou si je fini relâché !

 

A ma grande surprise, je les suis sans difficulté et on tourne à nouveau en 4’45 au km et puis d’un coup le gars se met à accélérer, et je me surprends à la suivre « facilement ». km 13 en 4’32 !  ouh la, doucement la Tortue, tu vas exploser à ce rythme me dit ma p’tite tête raisonnable mais j’ai beau essayer de me freiner, ma carapace est lancée et je maintiens l’allure sans le vouloir. Passage au km 15 en 1’11’07’’.

 

La p’tite dame a du mal à suivre ce rythme et son mari lève le pied, mais…pas moi ! Je n’en reviens pas, je tourne entre 4’30 et 4’35 au km et sans personne pour me faire le tempo.

 

Comme hier, au moment où il faut que je tire de plus en plus fort sur les bras et où je commence à avoir le souffle court, j’ai le visage de Lolo en tête. 18/19/20, je suis dans le dur, et je baisse un poil de rythme, mais j’essaie de rester relâcher. J’arrive à relancer dans la « descente » que j’avais repérée au km 20. Puis on rentre dans le village pour l’emballage, et je me fais surprendre par l’arrivée qui est caché par la camion-podium et que je croyais plus loin car je n’ai pas vu le panneau du km 21 : biiiiiip : 1h39’09’’ : inespéré ! Et surtout un negative split, dont je suis vachement content !

 

Moi, qui n’aime pas le bitume et sa « prise de tête », voilà que j’arrive presque à y prendre du plaisir car j’y souffre beaucoup moins sur le plan cardio-respiratoire que par le passé et que j’arrive à mieux gérer et à maîtriser le parcours. Voilà 3 courses de suite où j’explose mes modestes records, et à chaque fois, je n’ai volontairement pas pris la ceinture de cardio pour tout faire à la sensation et ça a marché !

 

Attention, je ne suis pas en train de virer ma cuti ! Et je ne suis pas encore près de renoncer au plaisir que peut apporter un trail long, surtout en montagne. Mais ces p’tites coursettes du dimanche matin, pas loin de la maison et qui bouffent pas tout le week end, faut admettre, comme dit le Chacal, que ça a du bon ! Certes, je les prends comme un passage obligé vers ma prépa triathlon, mais finalement, ce n’est pas trop la « corvée » ;-)))

 

Pour conclure, je voudrais remercier mon papy-coach dont les conseils jusqu’à maintenant se sont avérés fort précieux et judicieux ! Une bonne partie de ces chronos lui revienne. Ok, le bilan de cette phase de préparation course à pied ne pourra être tiré qu’au soir du marathon d’Azay le Rideau le 27/04, mais tant physiquement que mentalement, je me sens prêt à aller encore titiller du record…

 

Kenavo les poteaux !

Bien Amicalement,

La Tortue

 

1 commentaire

Commentaire de hérisson posté le 24-03-2008 à 09:47:00

Quel week-end et quelle santé !
Tu commences à retirer le bénéfice de tes entraînements : plus de séances, plus d'heures et surtout le fait de croiser les disciploines te permettent d'exploser tes records ; à suivre et surtout à poursuivre ! Encore bravo !

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