Récit de la course : SaintéLyon 2004, par Mathias

L'auteur : Mathias

La course : SaintéLyon

Date : 5/12/2004

Lieu : St étienne (Loire)

Affichage : 12341 vues

Distance : 68km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Satané bitume !

SaintéLyon 2004 : je n’avais pas prévu de m’inscrire, étant donné que j’ai participé à cette course en 2002 et en 2003, avec un meilleur entraînement que cette année. J’ai un peu de mal à me motiver : soit il me faut de la nouveauté, soit une motivation pour faire une perf’.
Oui mais… c’était sans compter sur les zanimos du Zoo, qui étaient partants pour un gros AAB, une pasta party avant le départ… et commeje suis sur SaintEtienne.. j’ai proposé mes services…

1) AAB zanimos
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19h, j’arrive au RDV à Lyon. 1/2h de retard, gasp. M’a trompé. Pas ma faute. Tourner, tourner autour de la Halle Tony Garnier. Pas ma faute… Dire que j’ai fait attendre un plein minibus de coureurs ! Merci l’millepattes pour le transport !

Et c’est dans un minibus aux vitres passablement embuées qu’on se dirige vers Lyon. Déjà ça rigole. Ah. Attendez un peu, vous rigolerez pas longtemps ;-)

20h, on va pouvoir bouffer ! J’ai réservé un resto pour 20 personnes, on peut aller jusqu’à 24 m’avait-il dit ! Bon, finalement, à 20 on était déjà un poil serrés. Et du coup, les 4 derniers arrivés qui ont été prévus tardivement, préfèrent s’éclipser, voyant le surnombre… pas glop, qui a des nouvelles d’eux ?




L’Zèbre fait un pari stupide avec l’antilope : s’il passe sous les 5h50, elle participe aux 24h de StFons. Du coup il est très ennuyé, il doit recalculer tous ses temps intermédiaires…

Zèbre calcule...


Zut, avec toutes ces histoires on mange un peu tard, ça va être limite pour digérer…
Une ptite bière les zamis ? Pas sérieux ça… par contre je ne touche pas au rouge.
Hop, repas simple, pâtes, pâtes, pâtes, fruits, thé à la menthe, miam.
On s’entend plus dans ce resto ! On fait un tour de table, tout le monde ne se connaît pas. Y’a des zanimos du Zoo, des courirlemonde.org, et puis plusieurs d’entre nous sont aussi irinautes, UFO… pas simple !

Gamajade, la tortue, le bourrin


Le front du Dingo, la Libellule, Phil, Fabienne


Objectif ? Terminer, faire un chrono, se balader, prendre son pied… quel que soit l’objectif, on va tous s’amuser… j’espère…
Pour ma part, avec mes 6h11 de l’an dernier, un entrainement beaucoup moins important, je me vois plutôt entre 6h30 et 7h. Je suis optimiste et vise les 6h30.

2) préparation
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Vers 22h30, repli en ordre dispersé sur parc expo. On profite de la bétaillère du millepattes : merci !

Millepattes nous conduit...


... dans sa bétaillère !


Je suis déjà un peu défoncé...


Je vais m’inscrire, suis obligé de faire la manche pour payer l’inscription, damned pourtant j’avais bien pris du liquide…
J’ai mal au crâne depuis ce matin. Je prends 2 aspirines. Décidemment… j’ai aussi mal au bide (la bière ?), pas glop. Je mange une barre de céréales. Miam.
On retrouve quelques UFOs dans le hall de départ. FR6, MichelC qui vient nous présenter sa petite, et Fredou qui fait chauffer son bolino et soigne ses pieds. Il vient de faire le trajet Lyon-Sainté, il se prépare pour repartir dans l’autre sens avec nous… bravo !

Fredou et son bolino !


J’aime toujours autant ces moments d’avant-course. Certains se relaxent, se reposent, d’autres préparent leur sac méthodiquement, d’autres papotent joyeusement…

Repos pour le zèbre et la tortue


On se prépare...


Strapping !


Le bourrin et le Dingo


Préparation classique : collant, chaussettes de ski de fond, tee shirt respirant manches longues, coupe-vent, protège-cou ( ?) en polaire de la saintélyon 2003, frontale myo5, un petit bidon de 125ml, 1 gel, une barre, un lecteur mp3, lentilles de contact. Au dernier moment, je décide de partir en chaussures de route (NB832) : y’a beaucoup de bitume sur cette course, et je me souviens bien de la lourdeur de mes trails l’année dernière.

C’est le moment de la photo de groupe : dommage, avec les bandes réfléchissantes, la qualité est mauvaise. Je ne reconnais pas tout le monde…

Photo de groupe... ratée ! Satanées bandes réfléchissantes !


Les stars sont là : Michel C et son tee shirt UFO


Chacun élabore sa stratégie !


On regarde partir les relais. Ca veut dire que c’est bientôt à nous…
Avec l’troll, on cherche le zèbre et marathman dans le peloton, pour essayer de faire un bout de chemin avec eux. On les trouve enfin, aux premières loges… on s’incruste… encore quelques minutes…


3) Saint-Etienne – Sorbiers : 7 kms, 120m D+
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Le départ est donné à minuit. On part tranquille de chez tranquille. Faut pas s’énerver. On se retrouve à courir à 6 sur la portion de bitume jusqu’à Sorbiers : l’troll, l’zèbre, marathman, l’squick, l’dingo et moi-même. J’ai toujours mal au crâne, mais ça va passer. Je suis bien. Ca va être une bonne soirée…

Dommage… on passe un petit 1/4 d’heure à courir entre les voitures… elles rejoignent le relai suivant… je ne comprends pas pourquoi la route n’a pas été bloquée…

Avec l’zèbre, on se demande si le parcours est le même que l’an dernier. En tout cas, le départ était différent. J’ai mon petit papier avec les temps intermédiaires de l’an dernier. On devrait déjà être arrivés à Sorbiers. Ou alors, on est parti vraiment doucement… On atteint le ravito en 38’22’’, soit 6 min de plus qu’en 2003. FCMoy 157. Tranquille. Des tables au bord de la route. Je prends un verre d’eau en vitesse, et me précipite pour rattrapper mes compagnons de route.

4) Sorbiers – St Christo : 9 kms, 320m D+ (total 16kms, 440m D+)
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J’accélère un peu, je ne les trouve pas. Damned. C’est pas étonnant, ils étaient derrière. La pagaille et la précipitation du ravito ont eu raison de notre petit groupe. Il ne reste plus que l’zèbre et marathman.
Ca commence à monter sec. On quite le bitume (et les voitures !). On accélère sensiblement le rythme. Mais il devient plus difficile de doubler les coureurs du relai qu’on rattrape. Y’a du mon, et le terrain n’est pas toujours très courant.
Je me rends rapidement compte que je vais avoir du mal. Dès que ça monte raide, je peine à suivre mes compagnons de route. Par contre, dès que ça descend je prends le large. Enfin pour l’instant, y’a largement plus de montée que de descente ! L’un dans l’autre, on reste groupé. Pas difficile de les repérer : un grand gaillard qui court courbé, et une vignette UFO sur un sac à dos !
On arrive à StChristo en 43’, soit 1h22 au total. 7 min de retard sur 2003. FCM 173 : on a carrément accéléré ! Un verre d’eau et c’est reparti, 30 sec d’arrêt.

5) St Christo – Moreau : 7 kms, 195m D+ (total 23kms, 635m D+)
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Je me force à boire un verre d’eau entier. Pas soif. C’est pas bon ça… c’est pas avec les 50ml que j’ai bu de mon mini bidon que je vais m’hydrater correctement !
Allez zou c’est reparti.
Ca monte toujours… on va relativement vite maintenant… on reste concentrés sur notre course et on ne papote pas trop. C’est signe qu’on force un peu quand même !
Effectivement : le petit ravito suivant est atteint en 36, soit 1h58. 8 min de retard sur 2003 : on est à peu près au même rythme. FCMoy 166, ça va mieux.
C’était à ce ravito qu’il y avait de grandes tentes ? Sais plus…
Un verre d’eau et un de coca, et 20 sec plus tard c’est reparti.

6) Moreau – Ste Catherine : 7kms, 65m D+ (total 30kms, 700m D+)
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Et voici la grande descente sur Ste Catherine. Enfin, quand je dis descente… y’a encore quelques montées par-ci par-là ;-)
Je me souviens de pas grand-chose sur ces portions… beaucoup de chemins (chic !), de coureurs, de montées, un peu de boue, mais pas de neige ! J’ai l’impression d’avoir couru la moitié de la nuit au même endroit, pour moi chaque endroit était identique au précédent, cette nuit là ;-)
Niveau physique, c’est pas top : le mal au crâne s’est estompé, ouf ! Mais l’estomac continue à brasser, et le fessier n’est pas au mieux. Pourvu que ça tienne…
Les descentes sont un peu craignos. Marathman me dit avoir peur. Je le comprend. D’ailleurs, on double un coureur épaulé par 2 gars : il a le poignet cassé…
Je commence à bien souffrir des cuisses. Je n’arrive pas à adopter une foulée légère en descente. Je suis un peu raide… pas bon…
L’Zèbre me dit qu’il trouve qu’on va trop vite… je suis bien d’accord avec lui, vu que je me fait décrocher à plusieurs reprises à l’occasion de montées… mais à l’occasion des grandes descentes en arrivant sur Ste Catherine, je les décroche à mon tour.
Grand ravito de Ste Catherine en 2h29, soit 4 min de retard sur 2003, FCM 162. Sur cette portion, je suis allé plus vite qu’en 2003. Je suis 109ème. Si ce satané ventre me laissait tranquille, je pourrais être optimiste et me dire « t’as bien géré, ça va fumer ! »…
C’est de plus en plus flou dans ma mémoire. Je devais être au taquet. Je ne me rappelle pas avoir vu l’zèbre et marathman à ce ravito. Sais plus. Dans le coltar… Après un verre d’eau et un de coca, moins d’une min d’arrêt, je suis reparti sans mes compagnons de route :-(


7) Ste Catherine – St Genoux : 7 kms, 200m D+ (total 37kms, 900m D+)
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Ca continue à bien descendre… essentiellement du bitume si je me souviens bien… je me rappelle de longues portions dans un brouillard épais… tellement épais qu’à plusieurs reprises, malgré l’halogène de ma myo5, je dois ralentir brusquement car je ne sais plus quelle est la bonne direction ! Sur du bitume !
J’ai du mal à croire que mon 1er coup de barre soit arrivé aussi tôt dans la course, mais… je me rappelle bien le bois (le fameux bois d’Arfeuille ? l’an dernier j’avais situé ce passage entre Soucieu et Neaunant ?)… boueux… la passerelle… et le remontée dans un goulet plein de boue… Je me vois dans le bois, accroupi pour détendre les muscles… alors que c’est surtout un prétexte pour souffler un peu… je suis naze de chez naze, plus rien dans les jambes… je prends un gel (LE gel), et ça me fait du bien, au moins psychologiquement…
J’arrive à StGenoux en 3h18, FCM 163 : pile poil le même temps qu’en 2003 ! Dommage que je sois HS… :-(
Comme d’hab : un verre attrapé au vol et c’est reparti !

8) St Genoux – Soucieu : 9kms, 65m D+ (total 46kms, 965m)
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Je rame, mais j’avance. On aperçoit maintenant les lumières de Lyon, ou de ses faubourg. On approche. Allez un peu de nerf !
Je me fais doubler par marathman quelque part entre St Genoux et Soucieu (enfin je crois), il m’encourage au passage, il fonce, il va vraiment vite, et j’ai l’impression d’être à l’arrêt. Je n’essaie même pas de m’accrocher, je ne peux pas.
J’arrive à Soucieu en 4h07, FCMoy 154, avec 1 min de retard sur 2003. J’ai l’impression d’avoir bien ralenti. Je suis encore 125ème. Mais ce n’est plus la grande foforme… je prends un verre de coca, et m’accroupis quelques instant contre un mur, histoire de voir si ça passe… mais ça passe pas…


9) Soucieu – Beaunant : 11kms, 155m D+ (total 57kms, 1120m)
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Je repars dans la nuit noire et obscure… ahhh je crois que je vais me taper beaucoup de bitume à partir d’ici… taper, c’est le mot… tap tap tap… tap tap tap…
J’espère un retour du zèbre, pour pouvoir s’encourager sur la fin… mais ce que je ne sais pas à ce moment là, c’est que l’animal est en train d’abandonner à Soucieu…
Mais où est ce satané ravito… c’est long… je me rappelle un bout de descente bien raide, avec le ravito en bas, au pied de la fameuse côte de Ste Foy… mais elle met un sacré temps à arriver cette descente !
J’ai drôlement mal aux cuisses… un peu comme sur marathon : je suis persuadé que mes muscles ne sont pas faits pour le bitume… au bout de quelques milliers de foulées, rien à faire, ça fait mal. Cuisses en béton… Ouille.
Pour que ce soit encore plus rigolo, je commence à être pris de crampes aux mollets et aux quadriceps… voilà ce que c’est de ne pas boire assez… je termine désespérément mon mini-bidon, bof y’a que dalle… les crampes ne sont pas très douloureuses, mais ça fait très bizarre d’avoir les muscles qui se contractent brusquement comme ça… je suis obligé de marcher à plusieurs reprises, pour que ça passe un peu…
Je me fais doubler par l’hérisson, en pleine bourre, qui m’encourage par mon prénom. Là encore, je suis totalement incapable de suivre, il va vraiment trop vite le bougre !
Rahh là là, qu’est ce qu’elle est longue cette portion de 11kms ! A la vitesse où j’avance… c’est interminable !
J’arrive enfin au ravito à 5h26, FCM 154, soit pile poile dans le même temps que l’an dernier ! Je vais boire un coup, m’asseois quelques minutes sur le muret en laissant pendre les jambes… et je repars doucement.

10) Beaunant – Lyon arrivée 2003 : 8kms, 140m D+ (total 65kms, 1260m)
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Sur le ton de la plaisanterie j’avais demandé « qui est chiche de courir dans le mur de Ste Foy ? ». Bon d’accord : je n’essaie même pas, et je me mets à monter laborieusement cette côte d’un petit km. Ah tiens, les kms sont marqués maintenant. Plus que 10… et la pente s’adoucit, mais ça continue à monter pendant un moment… Aïe j’ai mal, vite, que ça s’arrête…
Je passe dans Ste Foy… je me rappelle d’une bonne odeur de boulangerie au petit matin… cette année… rien :-( dommage… et je continue mon petit bonhomme de chemin, je marche beaucoup, et pourtant la pente n’est pas très rude ! Je me fais doubler par des bataillons de coureurs solo, mais à ce moment là, peu m’importe. Je suis déjà persuadé de ne pas pouvoir faire un bon temps… 6h30 peut être ? Mmmppfff ça va être difficile, à la vitesse où j’avance… remarque, l’an dernier, j’étais aussi à la dérive à cet endroit là : il suffirait d’être un peu moins à la dérive !
Ayé, voici le début de la grande descente finale… le long de la route, on court sur le trottoir, parfois ce n’est pas très large… allez allez, on court, de toute manière, ça ne fait pas bien plus mal à 12kms/h qu’à 8 !
Tiens, je viens de courir un km en 4’26 : ils ont vraiment placé leurs panneaux n’importe où !
Ouf, j’arrive presque en bas : voici les escaliers. Je les descends 2 à 2, finalement je ne suis pas en si mauvais état que ça, en tout cas je n’ai pas besoin de les descendre à reculons, comme cela m’est (presque) déjà arrivé !
Volà, je suis en bas, tout en bas. Plus que 4kms… c’est long… tant que j’étais dans la descente, j’arrivais à me laisser glisser, mais là, … c’est dur !
On passe le pont… je suis encouragé par les coureurs qui me doublent… ils doivent voir que j’en bave ;-)
J’essaie d’accrocher une coureuse… pour me motiver : ça marche bien, tellement même que je la double, mais que se passe-t-il ? Je me sens pousser des ailes, je dois être au moins à, pfiouuuu, 11kms/h ;-))))
Mais ça ne dure pas… je reviens à une vitesse plus raisonnable, 8, peut être 7… je reconnais le finish de l’an dernier, mais en passant le panneau « 3kms », je ne réalise même pas que je viens de franchir la ligne d’arrivée 2003 en … 6h11 ! Soit exactement le même temps que l’an dernier ! A posteriori, cela me réjouit : malgré mon entrainement minimal, j’ai bien couru. Si j’avais su, j’aurais sans doute pu en remettre une petite couche dans les derniers kms, histoire de battre mon record 2003…

11) Lyon arrivée 2003- arrivée 2004 : 3kms, 0m D+ (total : 68kms, 1260m D+)
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Plus que 3kms… il y a longtemps que je n’avais pas trouvé un km aussi long ! On court sur les berges, ce n’est pas très joli. Ah si, on passe devant un projecteur qui fait défiler nos ombres de géants contre une façade… rigolo… ah, malgré la souffrance, qu’est ce que je suis content d’être là ! Dingue, non ?
Plus que 2kms… habituellement, quand j’en arrive là, je suis capable de relancer pour terminer (relativement) vite. Mais là, rien, pas possible, je suis vide, j’ai mal. Je dois même m’arrêter à plusieurs reprises, les mains sur les genoux, pour me donner le courage de repartir en courant !
Plus qu’un km… ça y est c’est fini… ah ben dis donc, comparé à l’arrivée pitoyable de l’an dernier, ils ont fait des progrès ! Le jour se lève à peine, et les derniers 500m sont courus entre 2 haies de machins (impossible de me rappeler ce que c’était !) lumineux, colorés, c’est féérique !
Et là, à 400m de l’arrivée, je dois de nouveau m’arrêter pour me donner le courage de repartir en courant ! Rahhhhh ! Je compte les mètres, je m’encourage en me disant que je dois bien avoir passé les 500m, qu’il ne reste plus que 500 ou 400m…
Et je termine au ralenti, mais en courant… je rentre dans la palais des sports, passe sous l’arche d’arrivée… 6h36 dira le chrono : 25 min pour les 3 derniers kms sur le plat ! 7 kms/h… et le tout à 155 de FCMoy ! J’étais au taquet ;-)

12) Récup’
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Je suis soulagé, content, mais je n’en profite pas trop : je suis vaseux, la tête qui tourne, oula pas bon. Je contourne la barrière, me couche par terre, et m’endors aussi sec ! Ben dis-donc…
Je me réveille 10 min plus tard, ça va mieux. Je vais chercher mon sac. J’ai envie d’une bonne douche, j’ai froid, tu m’étonnes ça fait des heures que j’avance tout doucement… je peste, il faut aller chercher son sac d’un côté, les douches sont de l’autre côté : dans mon état c’est un calvaire ;-)
Je vais jusqu’à me « plaindre » à un bénévole, parce que mon numéro de dossard élevé m’attribue une place tout au fond de la salle pour aller chercher mon sac. Mais non je rigole. Ca va mieux, je suis en train de refaire surface ;-)

Je prends ma douche au ralenti. Ouille, douche froide. Ca a l’avantage de me réveiller ;-)
Je vais faire la queue chez les osthéo pendant looooongtemps, j’en profite même pour m’endormir sur ma chaise !

J’assiste aux arrivées des uns et des autres. Ci-dessous l’arrivée du bourrin, de l’antilope, du raton-laveur (copyright L’Blueb qui m’a piqué mon appareil ;-).

Arrivée triomphante !


Je retrouve plein de zanimos & co attablés (l’zèbre, marathman, l’bourrin, l’antilope, le ratounet, la tortue, la libellule, l’blueb, l’dingo, l’troll …), et on voit passer les autres participants à l’AAB : gamajade, l’squick… Les heures suivantes sont passées à manger un peu, à deviser sur la course, à chambrer les malheureux absent, et à réconforter le zèbre ;-)

Le Zèbre et marathman


Libellule et Tortue


Pas envie de partir : on est pas bien dans ce palais des sports, avec tout ces gens, tout ces coureurs !!! On assiste à la remise des prix. Y’en a des baraqués cette année : des triathlètes ?

Et c’est presque midi quand je me résoud à lever l’ancre, je suis attendu pour manger.
Presque 1h de route, oups il fait sommeil. Je vais passer une après midi vaseuse, à dormir par intermittence. J’aurais mieux fait de faire une bonne sieste !
Je n’ai pas de courbature, mais je n’arrive pas à rattraper le manque de sommeil, je dors 5h30 de moyenne les jours qui suivent… et du coup, une semaine après, je n’ai toujours pas récupéré complètement.
J’ai une bonne crève qui a profité de l’état de fatigue général pour s’installer. Et mon fessier ne va pas bien. Je recours le samedi, 45 min cool. Ouille ouille. Rebelote le dimanche. Ouille ouille, avec en plus une douleur de type tendinite au genou droit. Pffff j’aimerai bien en finir avec ces douleurs chroniques…


Pour les curieux, mes courbes de FC et d’alti sur Kikouroù :
http://www.kikourou.net/entrainement/ficheparcours.php?idparcours=47

1 commentaire

Commentaire de lptitloup posté le 25-12-2004 à 17:43:00

Avec les photos, c'est tout simplement fabuleux :)

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