L'auteur : cloclo
La course : Les Templiers
Date : 28/10/2007
Lieu : Nant (Aveyron)
Affichage : 7530 vues
Distance : 70km
Matos : Camelback Platypus 2l (eau plate);
Coupe vent Salomon;
couverture survie Vieux Campeur;
Frontale Petzl Myo XP;
sifflet 2 tons en bois brésilien;
Ceinture et pochette ventrale Salomon avec gourde de 0.5l (eau + 1 sachet Emergen'C);
fruis secs, amandes, noix de cajou, barre céréales pomme;
Topo parcours + boussole Silva;
serre tête;
gants fins;
Objectif : Terminer
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Fin Janvier 2007, sur la lancée de mon retour sur l'Ultra (100km de Millau fin Septembre 2006, 12h/24 des Ulis en décembre), je me sens une grosse faim pour 2007 et dans l'euphorie des discussions sur un forum, je décide, après y avoir déjà songé auparavant, que 2007 sera mon début sur les trails longs.
J'envoie donc mon inscription au Trail du Petit Ballon, au Marathon de l'Aubrac et aux Templiers. J'ai cotoyé un coureur aux 100km de Millau, qui m'a dit qu'après avoir fait plusieurs fois les deux, il trouvait personnellement les Templiers plus durs. Je sais donc à quoi m'attendre, et deux trails de prépa ne sont donc pas de trop. Dans la foulée, je réserve aussi mon hébergement à la Ferme Accueil de Salvetat, merci Alain Maufy ;).
En sus de mon programme "courses sur route" (dont vous ne savez pas grand chose, car je remplis très peu les statistique de Kikourou), je suis bien obligé de me fader quelques entrainements et courses en côte. J'ai du me désister au Trail du Petit Ballon pour cause de claquage derrière la cuisse lors d'un fractionné court , ça de moins dans l'escarcelle. J'enquille la Merell Aubrac en juin avec les 100km de Belvès, le Castor Fou et quelques entrainements en forêt de Fontainebleau dans les pattes. Du point de vue musculaire et tout, ca passe nickel, mais sur un rythme plus que diesel (6h50'). En Septembre, deux fois les 25 bosses en 3h15', et l'ascension du mont Ida pendant des vacances en crète. Fort de cette préparation démentielle ;(, je suis fin prêt pour la Grande aventure ;)
A trois semaines de la course, je visite le site officiel de la course, et là, je découvre ces fameuses barrières horaires. A prime abord, rien de terrible, mais pour la dernière à St Sulpice, il faut avoir fait 56 km, 2400m D+/- en moins de 10h30. Je sors les outils d'estimation qui vont bien (merci Rémi Poisvert), et ca correspond à une équivalence "plat" d'environ 80km en moins de 10h30. Sachant que j'ai mis 15h aux 100km de Belvès, que j'ai fait 60km aux 6h Off du Marmotton, 6h50' à la Merrel Aubrac, je vous passe les détails, mais c'est chaud. Bon point, ca me permet de clairement définir ma stratégie:
passer coute que coute sous toutes les barrières jusqu'à St Sulpice, après, je sais que je finirais, même si c'est en rampant.
Après avoir minutieusement préparé tout mon matos (listé en entête matos) et fait une dernière bise à mon épouse, me voilà parti de Palaiseau vendredi 26 octobre vers 16h (je retrouverais mon épouse à Genève le mercredi suivant). Halte dodo après Clermont-Ferrand (Massiac), et là, petits ennuis avec ma Scénic. Au ralenti, bruit de casserole au niveau du moteur. Le lendemain, le garagiste du coin me diagnostique un problème au niveau de l'entrainement de la courroie d'alternateurL. Je décide malgré tout de pousser jusqu'à Millau, car ils n'ont pas la pièce à Massiac. Arrivé à Millau, je passe chez Renault Minute, qui me conseille fortement de laisser ma voiture là pour le WE, elle sera réparée lundi. Sinon, si la courroie d'alternateur pète, ca part dans la courroie de distribution, et là, je risque de couler les bielles (déjà que le lendemain, je risque de les couler sur le parcours des Templiers ;( ).
Du coup, location d'une Clio chez Europ Car, petit en-cas dans un bar sur une place à Millau (foie gras en entrée, et confit de canard, un truc léger, quoi), et direction Nant pour enfin voir des Kikous en chair et en os.
Vers 15h, après le retrait du dossard et du Buff Templiers, direction le stand du Trail des Citadelles de notre ami Mic31.
J'y verrai Corto, Isard66, Tégé, RunToTheHill, Para8.
On se rencarde pour une pasta vers 18h30 (j'ai aussi un repas du soir de prévu là où je vais crécher le soir, mais comme j'ai dit au début, j'ai FAIM.) Mais avant, on va encourager Mic31 sur la Puma Trail.
Une fois les Pumas lancés, je fais quelques photos des premières Templières, contentes de passer la ligne d'arrivée.
Après cela, je prétexte une visite des alentours pour en fait faire un petit somme dans ma voiture avant la Pasta. Faut bien recharger les batteries pour le lendemain ;). Au passage, je croise Eric41 que j'avais déjà eu l'occasion de voir aux 12h de Bures. Avant de retrouver les autres Kikous, une charmante demoiselle me tend un prospectus pour un trail de 100 km dans le coin en 2008. Devant son large sourire, je ne résiste pas. Je vais la retrouver à plusieurs occasions sur la course le lendemain ;), jusqu'à St Sulpice, où elle me posera une mine ;(.
A la Pasta, Corto nous dévoile son vrai visage. En fait, il veut nous faire croire en voyageant sans cesse en transport en commun et en couchant sous la tente que c'est un pauvre hère, alors que cette photo prouve qu'il est au contraire un bourgeois nanti qui a peur de se faire dérober par la plèbe.
Après la Pasta, direction la ferme d'accueil de la Salvetat, et un nouveau repas délicieux proposé par notre hôte. Je suis assis à table avec un groupe de jeunes et joyeux Pyrénéens qui vont tenter la même aventure le lendemain. A écouter la façon dont ils se sont entrainés à travers les montagnes basques, je me sens légèrement sous entrainé. En fait, il n'en sera rien ;). Vers 20h débarque un petit groupe de parisiens qui n'ont même pas eu le temps de chercher leur dossard, ils le feront demain à l'aube. Et dire qu'ils repartiront vers Paris demain soir dans la foulée. Fadas, va ! 21h : tout le monde au lit. C'est déjà l'extinction des feux dans mon dortoir quand j'y arrive, je n'avais pas fini de préparer toutes mes affaires, moi. ;(. Tant pis, je le fais à la frontale, personne n'a l'air de râler, ça va.
Réveil matinal vers 3h15, débarbouillage, petit déjeuner avec toute la troupe du gite, dont quelques uns du forum Runirina que je n'ai pas reconnu (s'cuse, Mantalo). Puis direction Nant avec tout le matos. Passage au Grand Café, le QG du sieur Corto. On y retrouve d'autres Kikoureurs (dont Khanardo, Francoise84, Totote01....) pour la photo de groupe avant le départ. J'en profite pour utiliser mon sifflet brésilien à deux tons, pour qu'ils sachent reconnaître mon cri de détresse pendant la course si besoin (en fait, je ne serais jamais en détresse, que du bonheur). Puis nous nous insérons dans le sas de départ, et c'est parti, plutôt en queue de peloton.
Petite discussion sympa avec Khanardo, puis je laisse filer tout le monde devant, je préfère ne pas me cramer de suite. Petit arrêt soulagement, et je constate que je suis déjà dernier, les motos balais sont juste derrière moi. Bon, ça va pas, ça. C'est pas comme ça que je vais avoir un minimum de marge pour passer la première barrière à Sauclière. Petite pompauculthérapie, et j'accélère doucement pour en dépasser un petit paquet. A un moment, on passe une route, de l'autre côté, petit dévers glissant, et zou, première (et seule) gamelle. Cloclo, ça va pas, ça, on fait attention maintenant. Et en plus, la demoiselle du prospectus d'hier était pas loin devant, de peu, elle m'aurait vu me gameller, la honte ;(. Après le passage des tunnels, le long de la voie ferrée, je me rends compte que la barrière va se fermer devant moi à Sauclières si je ne me magne pas. Allez, zou, j'allonge bigrement la foulée d'un coup, et passage à Sauclières après 2h01' de « course ». Juste, mais « on time ». En fait, il y a encore pas mal de monde derrière, et ils n'appliquent pas les barrières trop strictement. Je remplis mon camelback et file sans m'attarder.
Dans le début de la montée vers le Graal, euh St Guiral, je croise Néocap que j'avais rencontré aux 6h Off du Marmotton. Toujours à la marche rapide, comme à son habitude, alors que j'alterne marche et course. Il est drôlement couvert, le bougre, alors que moi, ca fait longtemps que je ne suis plus qu'avec mon Tshirt manche courte. Il a oublié d'enlever ses couches à temps, et maintenant qu'il est mouillé en dessous, il a peur de prendre froid s'il se découvre. Je ferais le yoyo avec lui un petit bout en début de montée, puis le perdrai de vue avant le sommet, pour ne plus le revoir. J'apprendrais sur le forum qu'il a été bien plus juste que moi avec les barrières, l'obligeant à prendre son ravito au vol et manger après les points de contrôle, pressé par les contrôleurs en mal de fermer leur poste, et qu'il a du coup abandonné à Trèves ;(.
Le paysage devient vraiment splendide avant d'arriver au St Guiral, où j'arrive au bout de 4h35 de course (10' sous la barrière virtuelle, car il n'y a pas de contrôle). Du coup, je m'accorde une petite halte pour aérer mes pieds sur les conseils d'un vieux briscard qui en est à son 9ème Templiers, car ca commence à chauffer la dessous malgré un mois d'application de beurre de Karité. Et c'est reparti dans la descente, où je gère tranquillou pour pas forcer sur les quadris. Je rattrape Francoise84, et on pose ensemble devant le photographe de la course. On fera un peu le yoyo jusqu'après Dourbies si mes souvenirs sont bons, puis elle me larguera définitivement ;(.
J'arrive à Dourbies au bout de 6h00 de course, 15' sous la barrière. Mathias, averti par Golum, s'inquiète devant son clavier : « et voici cloclo qui vient de passer à dourbies, plus que 15 minutes avant la barrière horaire, on espère qu'il gère sa course ! oh hisse ! ». Merci de l'encouragement. Je reremplis ma poche à eau (je bois en grande quantités), grignote quelques sandwiches au fromage, et c'est reparti. Evidemment, je ne reconnais pas Golum qui me hèle au passage, déjà un peu cuit peut être.
Dans la montée au Suquet, je commence à accuser un petit coup de fatigue, mais rien de bien méchant.
Je déroule souple dans la descente, et j'arrive à accélérer avant le ravito à Trèves. Encore 15' d'avance sur la barrière, j'en profite pour aérer à nouveau mes petits petons. Reflotte, miam miam, et zou, y reste plus qu'une barrière et c'est presque gagné. Alternance marche et course sur le causse, superbes vues sur des falaises, et je me présente au dessus de la descente vers St Sulpice 30' avant la barrière officielle des 10h30 de course : 55km en 10h, quelle limace je fais ;(, mais ca devrait passer. C'est sans compter sur l'inexpérience de certains à bien utiliser les cordes dans la descente, et du coup, un immense bouchon se forme. 45' d'attente quasi sur place (comme sur le périph à Paris aux heures de pointe, mais que suis je venu faire dans cette galère). Comme c'est du monotrace, pas question de doubler, faut prendre son mal en patience. Pour ma part, je suis très philosophe. Si je dois me faire éliminer à St Sulpice, je n'ai qu'à m'en prendre à moi même, j'aurais du m'assurer plus de marge sur la barrière (mais j'peux point ;(). Par contre, certains sont prêts à organiser une manif s'ils se font éliminer. Les revendications de Nantis, je trouve ça déplacé ici, il y a des causes autrement plus sérieuses à défendre. Par chance, un membre de l'organisation remonte le peloton en contre sens et au vu du super blocage, appelle le PC à St Sulpice, lequel accorde royalement 1h de rab pour la barrière horaire. Youpi, personne dans ce groupe ne sera éliminé.
Du coup, j'arrive à St Sulpice 20' avant la barrière révisée. Je me refais une petite santé en goutant à toutes les spécialités culinaires, et je chambre la charmante demoiselle du prospectus d'hier soir. Celle ci, flanquée de deux solides gaillards, va décoller du ravito avec une sérieuse envie d'en démordre jusqu'à Nant, et me pose une mine. Même si son minois me plait, je n'ai aucune envie de me hâter maintenant que je sais que je vais finir la course, et j'ai plutôt envie de profiter au maximum de la fin du parcours. Je repars donc tranquille de St Sulpice vers 17h, et marche plus souvent que je ne cours, pour bien me reposer avant d'aborder le Roc Nantais. Je discute pas mal avec des compagnons d'(in)fortune, et la nuit commence à tomber petit à petit. J'adore cette ambiance nocturne à travers la forêt, je regrette juste de ne pas pouvoir profiter du paysage des balcons (où on sent quand même le « gaz » de temps en temps). J'aborde seul cette fameuse descente du Roc Nantais, mais pas pour longtemps, car je rattrape vite un coureur aux longues bacchanales, qui titube de fatigue et glisse souvent. Esprit de solidarité oblige, je vais rester avec lui pendant tout le tronçon technique de la descente et je ronge mon frein (il m'en remerciera après l'arrivée). Dès que les difficultés sont passées, je mets le turbo et finit les deux derniers kilomètres à fond (en criant « piste, piste » à tout va), pour passer l'arche comme si j'avais gagné je ne sais quoi au bout de 14h30 de course-marche.
Hasta la Victoria Siempre !
Au moment de l'arrivée, coup de sifflet brésilien pour rameuter les Kikous, mais personne à l'horizon. Je suis vraiment le plus nul des Kikous, les autres sont déjà tous couchés à cette heure. Je me change vite fait, et part me baffrer une saucisse aligot sous la tente repas. Ca fait du bien, avec le gros rouge qui va bien avec. Puis direction le gite, où je recroise mes jeunes pyrénéens. Tous ne sont pas allé au bout, mais ils reviendront ;). Puis gros dodo bien mérité.
Le lendemain, comme je dois attendre que ma Scénic soit réparée à Millau, j'en profite pour visiter la Couvertoirade et refaire en voiture un bout du parcours de la veille.
A la Couvertoirade, on reconnaît aisément les participants des Templiers, ils marchent curieusement avec une démarche d ‘empereur. Je rigole, car pour une fois, je n'ai aucune courbature et je peux courir à l'aise. Je n'ai évidemment pas tout donné hier, mais mon but était de terminer en gérant au mieux, et pour ça, je crois que je ne me suis pas trop mal débrouillé.
Puis je longe la Dourbie et ses paysages formidables.
Ensuite, je repasse à Nant pour un p'tit café au Grand Café, et direction Millau où je récupère ma Scénic réparée. Enfin direction Genève pour le boulot, puis le Piémont Italien avec mon épouse (fière de son Templier), la côte d'Azur chez les beaux parents, et enfin retour à la maison, après 3000 km de tuture en une semaine, et 70 p'tits kils à travers les causses.
Un Grand Merci à toute l'équipe d'organisation et aux milliers de bénévoles pour une course aux petits oignons.
Merci à tous les Kikoureurs pour leurs encouragements et leur marque d'amitié.
Hou à tous ceux qui jettent leur détritus à terre malgré les innombrables points de délestage d'ordures.
11 commentaires
Commentaire de corto posté le 17-11-2007 à 22:22:00
Yessssssssssss,
un gros bravo pour toi. Non y a pas de nuls kikoureur ou meme de coureurs tout court!!
Un grand bravo aussi pour la qualité de ton CR et de tes superbes photos.
Et maintenant vivement l'O'rigole pour remettre ça.
Commentaire de JLW posté le 17-11-2007 à 23:00:00
Des esch anver a schena recit !
Merci cloclo pour ce beau récit et ces belles photos qui me rappellent de bien beaux souvenirs et qui me donnent fichtrement envie d'y retourner. C'est "presque" aussi beau que notre Alsace !!
Commentaire de _azerty posté le 18-11-2007 à 17:33:00
Salut cloclo
Tu n'as pas perdu de temps entre un premier essai sur le trail court de l'Origole 2006 et les templiers 2007.
Bienvenue chez les "randonneurs" ;-) (private joke)
Domi
Commentaire de Françoise 84 posté le 18-11-2007 à 18:51:00
Bien beau récit , les photos donnent envie d'y repartir aussi sec ! Désolée de n'avoir pas été là à ton arrivée , mais déjà les autres m'ont beaucoup attendue et il nous restait presque 4h de voyage ! Si tu veux tester les trails de par chez nous , n'hésite pas à t'inviter!Gros bisous !
Commentaire de NoNo l'esc@rgot posté le 20-11-2007 à 13:31:00
Ben, j'avais aussi râté ce récit, je me ratrappe !
wouhaaaaa ! Merci pour la magnifique balade et les photos qui vont avec.
Bravo pour ta course, et ton arrivée digne des battants !
Bises - L'esc@rgot
Commentaire de Khanardô posté le 21-11-2007 à 15:49:00
Eh ben Cloclo, dis voir, tu nous aurais pas fait le meilleur de tous les récits de cette édition 2007, là ?
Pétard, tu réussis à nous faire revivre cette journée avec un talent fou, et je te parle pas de photos prises le lendemain...
Bravo et merci pour ce récit !
Et hop, Clolco da
Commentaire de Khanardô posté le 21-11-2007 à 15:50:00
ns les favoris...
(saleté de clavier qui bégaye)
Merci mon gars, et à la prochaine !
Alain
Commentaire de cloclo posté le 22-11-2007 à 11:49:00
Merci à tous pour vos commentaires élogieux ;)
Mais Alain, faudrait quand même pas éxagérer:
pour savoir si c'est le meilleur CR des Templiers, faudrait faire un sondage, ou que les Kikous attribuent des étoiles. Mais le Castor a dit: pas d'étoiles ;(
et les photos, c'est plus facile de trimbaler ma chambre noire de 40 kgs avec ma Scénic après la course, et du coup, il y a même pas de coureurs sur mes photos ;(, contrairement à celles d'Akuna :)
Commentaire de eric41 posté le 22-11-2007 à 15:30:00
Bravo Cloclo tu as jonglé avec les barrières comme tu le pensais et c'est passé.
Merci pour les photos,j'ai fait les mêmes endroits avec ma famille les jours d'après.
A+
Eric
Commentaire de totote01 posté le 22-11-2007 à 20:36:00
très sympa ton CR, ça rappelle de bons souvenirs!
à bientôt sur une course,
michèle
Commentaire de jano posté le 08-09-2021 à 18:04:24
l'avantage de faire remonter ces vieux récits, c'est qu'on y trouve des bonnes idées techno pour s'équiper : "sifflet 2 tons en bois brésilien"...;-)
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