Récit de la course : Toussitrail 2004, par hérisson
L'auteur : hérisson
La course : Toussitrail
Date : 7/11/2004
Lieu : Toussieux (Ain)
Affichage : 2589 vues
Distance : 18km
Objectif : Pas d'objectif
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cr Toussitrail
Course de Toussieux (Ain) Dimanche 7 novembre 2004
Pas bien loin de Lyon, le Toussitrail a attiré ce matin quelques 300 coureurs sur trois circuits différents (5, 12 et 18 kms) d’autant plus que dans la région aucune autre course sur route ne figurait dans le calendrier : bien vu les organisateurs !
Loin d’être un objectif, cette course me servira de sortie « longue » dominicale ; je décide de m’y rendre la veille au soir seulement…
Ce matin lever tranquille ; un gatosport retrouvé dans un placard de la cuisine me sert de petit déjeuner : gloups ! j’ai de plus en plus de mal a avaler ces trucs-là ; une demi-heure à mastiquer sans grand plaisir : j’aurais dû regarder la date limite de consommation (il me paraît bien «raide») ou bien je changerai de marque …
Inscription, retrait du dossard, la galère pour trouver un stylo et file d’attente… Oui, oui, c’est bien ce que je disais : y’a du monde ! Sympa ces ambiances de dimanche matin, l’occasion de saluer et de reconnaître des têtes connues, des habitués des courses sur route.
Bon, le Zèbre du Zoo avait dit la semaine dernière qu’il viendrait peut-être à Toussieux mais le temps de s’échauffer – oh, pas beaucoup - je ne vois aucun quadrupède rayé dans les parages.
Cette année pour la deuxième édition une splendide arche gonflable matérialise départ et arrivée : l’était pas là l’an dernier autant que je m’en souvienne (eh oui je suis de toutes les éditions à Toussieux !)
9 h 15 c’est parti pour les 12 et 18 km : je me sens bien, léger, ça change de certaines fois où le dernier repas ou petit déjeuner n’est pas encore passé… Surtout ne pas se laisser gagner par l’euphorie des premiers kms . Déjà les écarts se creusent à la faveur de la première petite bosse dès la sortie du village et l’on entre sur les chemins de terre qui constituent l’essentiel du parcours ; ça va, c’est humide mais pas trop boueux, juste quelques flaques à éviter : splatch ! en plein dedans : là, qu’est-ce que je disais !
De grands secteurs du parcours sont dégagés, l’occasion de constater l’écart avec les précédents : 1 km/heure de plus et cela fait tout de suite plusieurs centaines de mètres de différence….
J’ai maintenant mon rythme de croisière qui doit osciller entre 12 et 14 km/h selon les secteurs et la nature du terrain ; pas de cardio mais je cours à un rythme que je pense être « mon » seuil sans bien me tromper…
A l’approche du dixième km le classement est à quelque chose près établi ; les positions au scratch ne devraient plus beaucoup varier : j’en suis là de mes réflexions quand j’entends derrière moi le retour d’un petit groupe. Fichtre, ils en ont gardé sous la semelle ceux-là ; allez, accroche et laisse toi tirer un petit peu. C’est vrai, c’est moins flagrant qu’en vélo mais cela aide – l’aspiration, ça le fait quand même moins ! - Deux kilomètres plus loin je suis toujours dans le rythme de mes compagnons ; je verrais bien combien de temps ça va durer…
Petit coup d’œil au panneau sur le bas côté nous indiquant une bifurcation. Ah oui ! le départ des deux circuits était commun, je comprends maintenant ! Ce que j’avais pressenti se vérifie : de mon petit groupe je reste le seul après la bifurcation et je laisse mes compères lutter entre eux et filer vers l’arrivée du 12 km …
Seul sur la route (on est revenu à proximité du village) mon rythme baisse un peu…Panneau des 13 km, pile poile une heure de course : c’est correct sans être transcendant, les sensations sont bonnes et il ne me reste plus qu’à tenir ainsi sur les derniers 5 km.
Allez, une petite grimpette avec un fossé plein d’eau courante au milieu ; dur pour trouver les bons appuis : à droite, non, à gauche du fossé ça semble meilleur ; bientôt la question ne se pose plus l’eau inondant toute la largeur du chemin : et re-splatch !
Les derniers km sont sur la route : mais si, on est déjà passé là tout à l’heure, je reconnais le sac à pain accroché au portail ! Ahhh ! la dernière difficulté avec la côte du cimetière : pas longue mais un bon pourcentage ; ça passe pas trop mal ; petite relance sur le plat puis bientôt la dernière descente jusqu’à la ligne d’arrivée : 1 h 20 à ma montre, 28ème au scratch selon les organisateurs…
Le Toussitrail, une jolie petite course à faire dans l’objectif d’une Saintélyon par exemple : beaucoup de chemins où les appuis sont difficiles, où il faut choisir sa trajectoire en fonction de la boue, des flaques, de la nature du terrain…
Un parcours sympa dans une campagne dominée par la culture céréalière mais où l’on aperçoit aussi quelques bêtes à cornes…. Tiens, en parlant de quadrupède, pas vu de Zèbre à l’arrivée ; faut dire qu’à quatre pattes il court plus vite que moi…
Par rapport à l’an dernier le parcours a été remodelé en mieux : moins de longues lignes droites un peu monotones, par contre, beaucoup plus de relances avec des virages à angle droit.
1 h 20 c’est à peu de chose près mon temps de la précédente édition : je me dois de travailler ma vitesse à l’entraînement : je pense en effet – en projetant ce temps – que je rentrerais péniblement en 1 h 30 sur un semi plat alors que c’est resté très longtemps mon temps de référence…
Vous êtes encore là ? Bravo et merci à vous !
Hérisson
1 commentaire
Commentaire de franciss posté le 10-10-2009 à 11:01:00
et si tu la refaisais cette année, hein ? une petite sortie longue, quoi ... :-)
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