Récit de la course : La Course du Château - 10 km 2007, par Le_lombric

L'auteur : Le_lombric

La course : La Course du Château - 10 km

Date : 3/6/2007

Lieu : Paris 12 (Paris)

Affichage : 1839 vues

Distance : 10km

Objectif : Terminer

1 commentaire

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Courir le tête dans leQ

 

7h du mat’. Oula j’ai la tête dans le derrière moi ! Entre le Tribal Run de vendredi qui m’a bien cassé, la séance de massacre des tuilas de samedi (à la scie manuelle) et les trop (oh oui beaucoup trop) courtes et mauvaises nuits entre, dire que je suis littéralement explosé, n’est qu’un doux euphémisme ! Bref aujourd’hui pour mon second 10 bornes je suis franchement pas en forme. Et je me sens pas trop investis du truc. J’ai l’impression de partir à la pêche sans asticot et sans canne.

Bon après tout, j’ai payé mon inscription et puis je vais revenir avec un beau t-shirt (en fait non il est franchement moche mais pour passer l’aspirateur c’est pas mal).

Alors que j’ai toujours préparé mes petites affaires la veille, cette fois j’ai rien fait. Ce n’est plus un objectif c’est juste une jolie ballade dans le bois de Vincennes. Et puis j’ai envie de voir à quoi ressemble le château sous ce beau soleil.

 

Bon on se lève et on prépare son sac. 1er coup de pieds au c*l de la journée. Un petit déj vite avalé et hop passage sous la douche froide pour enfin ouvrir le yeux. Départ en RER de Bry qui me fait arriver à 8h30 dans le Château. C’est tôt ça ! Je passe sous le porche pour rentrer dans la cour. Ouh c’est jolie. Le cadre est magnifique. Rien que pour ça cela vaut la peine. Je passe récupérer mon dossard, je me change devant la petite chapelle et finalement trouvant les marches de pierres trop froides pour mon délicat postérieur, je vais m’allonger dans la pelouse au soleil. Méditation. ZzZZZzzzzZZZZ.

 

Hummm quoi ? 9h15 – Bon je vais tout de même m’échauffer. Quand je pense que dès 8h30 des coureurs s’échauffent. Y vont pas bien ! Je trottine vers le départ. Les jambes sont très lourdes, franchement c’est pas gagné ! J’ai l’impression de me traîner des pompes en béton armées : je n’arrive pas à lever les pieds ! Et j’ai déjà très chaud.

L’organisation a bien fait les choses, les sas sont clairement indiqués (ce qui n’empêchera pas certains coureurs de se tromper – volontairement ?).

J’ai regardé le parcours, il est franchement sympas et je connais dans les grandes lignes les différents chemins que la course emprunte. Certains n’aime pas ce parcours moi je le trouve à mon goût.

 

Objectifs du jour :

-          finir

-          en moins de 50’ pour pas avoir trop la honte

-          ne pas me faire de bobo

-          profiter du soleil et du parcours.

 

La stratégie : Partir sur une base de 4’30 au kilo et voir si ça tiens ou plutôt jusqu’où ça tiens aujourd’hui.

 

Alors, je me place là ou mon dossard, me dit d’aller (soyons discipliné). Grand bien en fait car je me retrouve derrière une demoiselle qui vaut le détour (miam). Malheureusement, c’est mon voisin triathléte avec qui je vais me retrouver à discuter (snif). Le départ est donné. Bien que je sois à une vingtaine de mettre de la ligne je vais mettre une petite minute à la passer ! Bah y a du monde ! Résultat, je me retrouve dans le premier kilomètre à slalomer entre les coureurs et à éviter les pompes de ceux qui me précédent ! Pour faire un temps c’est pas génial, mais je suis pas là pour ça.

 

1er kilomètre, je me trouve un poisson pilote qui trace sa route entre les coureurs, je me mets dans sa foulée, mais il n’est pas régulier. Accélérant pour passer les autres concurrents et ralentissant après. Usant quoi. Je le suis comme cela jusqu’au 3ème et puis là, je le perds. Snif ! De toute façon, ça fait….3 kilo que je suis à la ramasse. Le souffle n’est pas là et les jambes sont carrément en grève. On rentre dans la phase : Pourvu que cela tienne.

 

Le parcours est très agréable dans les allées du bois, je reconnais plusieurs endroits ou je passe le samedi avec JC. Mais je suis dans du coton (miouf ! miouff !)

 

5ème kilomètre : 22’28 bon pour passer en moins de 45’ ça marche toujours à ce moment là !

Mais voilà c’est sans compter avec le ravito. J’arrive au ravito et là avec le ralentissement avant ; le bouchon pendant, et la relance après : je passe ce kilo en plus de 5’ ! Bon bah c’est plus la peine de pousser alors.

Mais j’ai tout de même un minimum d’orgueil alors on a essayer de ne pas trop se traîner.

 

7km je rejoins un couple dont le mari joue au coach. Je m’arroche alors qu’il dit à sa douce et tendre : 3km tu as fais le plus gros ! Bon alors, moi aussi je veux un coach ! Du coup je me mets dans sa foulée. Et j’espère que se duo me permettra de limiter les dégâts. La p’tite dame a franchement l’air de souffrir !

Au 8ème, les encouragements du coach redouble. Je les prend presque tous à mon compte. Et je tiens.

 

Et au 9km la p’tite dame explose en vol. Je les laisse là, et je donne le peu qui me reste. J’allonge mais que c’est dur ! Dernier virage avant l’entré sous l’arche du château à ce moment les cloches d’une Eglise résonnent (il est 10h45) c’est pour moi ! Je passe l’arche avec les cloches, je suis sur le tapis rouge, je donne encore un peu ! En face de moi le donjon du château et surtout l’arche d’arrivée ! bippp la puce vient d’enregistrer mon temps j’ai finis. Piouuuu ! Je suis las ! Mais vraiment. Toujours dans du coton. Le chrono indique 47’14, en réel 46’48 (soit 14’’ de plus qu’en février). Ok je suis déçus c’est toujours emmerd**t de faire un moins bon temps mais globalement, avec le recul c’est plutôt positif ! Car malgré ma fatigue j’ai limité les dégâts et puis j’ai appris à généré le « moins-bien ». Je me fais « dé-pucer » et je récupère mon bô trophée (ouuhhh que c’est… original – beurk). Et je file au ravito. Devant le monde j’abandonne. Devant le vestiaire je tombe sur Zyend qui n’a pas finis la course. Un jour sans (j’étais pas le seul).

  

Bon, je suis tout de même content de l’avoir fais. C’est un parcours que j’apprécie, par un temps splendide et j’ai appris l’humilité comme cela. Le prochain 10bornes je le ferais dans de meilleures conditions avec pour objectif de me rapprocher des 44’ (non parce que l’excuse du : « je suis fatigué » marchera pas à tous les coups).

 

Aprés midi : Sieste !! 

 

M’enfin faut de tout pour faire un coureur !

 

Le_lomb_fatigué

 

1 commentaire

Commentaire de agnès78 posté le 06-06-2007 à 20:14:00

Un grand grand grand MERCI pour ce récit plein d'humour!
Miouf, miouffff... beau chrono après la tribalrun, les tuilas, itou, itou!
Gros poutoux et à bientôt
agnès

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