Récit de la course : Les 1000 Bosses - 139 km 2007, par jobaco

L'auteur : jobaco

La course : Les 1000 Bosses - 139 km

Date : 29/4/2007

Lieu : Tassin La Demi Lune (Rhône)

Affichage : 1044 vues

Distance : 139km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Mille bosses et autant de courbatures

Temps idéal en cette fin avril pour le vélo : les allergies n'ont pas encore vraiment commencé, et pourtant il fait chaud, sec, on se croirait presque en été.

Au départ de Paris, le Team St-Honoré (du nom du Bouticycle de la rue éponyme qui rassemble des cyclosportifs d'horizons et de clubs divers : VC Neuilly S/ Seine 92, VS Gerzatois 63, CS Catalan 66 et VC Arédien 87) est presque au complet  : Jean-François, Paul et moi nous rejoignons gare de Lyon. Benoît et Pierre nous rejoindront en voiture à l'hôtel à Lyon. Le TGV part avec une bonne demi-heure de retard, mais ce n'est rien à côté du calvaire que Pierre et Aurélie vont endurer (près de 8 heures pour faire Orléans-Lyon en voiture !).

En première, rien à dire, tout est fait pour le confort du cycliste et de sa monture : de la place pour nos gambettes et pour nos spads. On discute on somnole... et nous voilà à Lyon. Prise de possession de la chambre, puis repas dès 18 heures 30 pour moi, vidange digestive oblige. Quelques courses pour la famille au centre commercial de la Part-Dieu plus tard, nous voici attablés avec Benoît chez Djamel, un ami de Paul, qui tient un restau à côté de la gare et de l'hôtel. A 20 heures, l'heure de la tartelette, Pierre et Aurélie nous rejoignent, passablement fatigués.

Nous sommes au lit vers 23 heures 30, pour un lever à 6 heures 15/30. Benoît et moi sommes en autonomie, donc petit-dèj de champion dans la chambre.

Nous partons ensuite en vélo jusqu'à la ligne, une douzaine de km plus loin. Nous évitons l'ascension pavée de la la colline de Fourvière, n'en déplaise à Benoît.

Dans le sas, l'attente dure une petite demi-heure, mais c'est le prix pour ne pas être trop mal placés. Chacun prépare sa tactive de course : prudence pour les uns, attaque pour les autres.

Lorsque le départ est donné, j'essaie d'allier les deux : attaquer pour remonter, rester prudent pour ne pas me griller. En tout cas, je remonte à quelques encablures de la tête de course, sans trop m'entamer. Mais je sais que les cols vont être difficiles à appréhender, tant il est vrai que je n'ai rien d'un grimpeur.

Et c'est ainsi : je lâche prise à quelques km du 1er ravito. Du coup, je m'y arrêterai pour prendre de l'eau : à peine 50 km et déjà un bidon ! Je repars avec la tête du petit parcours.

Je tiens bon jusqu'à la 7ème ascension (sur 11 répertoriées), mais là je dois laisser partir mes compagnons dans un faux plat douloureux. On se retrouve à 3 derrière, tentant de refaire la jonction dans la descente qui suit, sur une petite route façon Flèche, juste après la séparation du grand et du petit parcours.

Nous ne rentrerons pas, malgré une belle partie de manivelles. Il faut penser à se préserver ! La route est encore longue. Dans l'ascension suivante, un groupe rentre de derrière, et nous faisons un bout de chemin ensemble. Moi j'ai énormément de mal à garder les roues dès que la route s'élève, mais sans me mettre dans le rouge. Je gère quoi.

Dans la seconde montée sur Aveize, je prends un rythme (je sais qu'elle est assez longue), et de toute façon le groupe a explosé de partout. Après une bonne descente, et beaucoup de lucidité (c'est bon signe), nous embrayons sur la dernière grosse difficulté de la matinée : le col de la Croix de Pars. 10 km qui commencent par la surprise du chef : un raidard à 15% sur 200 mètres, au pied, histoire de mettre dans l'ambiance.

Sur le reste de l'ascencion, j'ai de bonnes jambes et j'arrive à emmener mon petit 38*23, voire 21 ou 19 quand ça roule mieux. Je garde le rythme, comme un musicien : d'ailleurs toute tentative d'en sortir me désorganise : je ne suis vraiment pas un grimpeur !

Sur la fin, je hausse le ton dans la roue d'un collègue rentré de derrière, pour basculer sur le dernier gros coup de cul : les 3 km qui remontent sur le col de Malval. Là, je me fais bien mal, histoire de garder le bon groupe.

Maillot ouvert, je tire sur le cintre mais je sais que les faux plats qui suivent sont ceux de la fin : ensuite c'est la délivrance. La longue descente bien rapide nous ramène sur Tassin. Je suis dans un groupe conséquent, et je profite de la bosse qui précède l'arrivée et des pifpafs du dernier kilomètre pour me placer dans les premiers, afin de faire le sprint pour gagner quelques places. J'ai laisserai quelques grammes de chaussure, dans un virage à angle droit passé un peu vite, mais rien de grave, ce sont des Nike série Lance Armstrong, elles en ont vu d'autres !

A l'arrivée, je fais 188ème en 4:27:30, soit une douzaine de minutes de mieux que l'année dernière.

Pierre termine une dizaine de minutes après :

JF finira en 5:17:09 (548è).

Paul et Benoît en 5:18:03 (552 et 553è) :

...et Aurélie fera les 85 km en 4:05:51 (476è).

Bravo à tous et à l'année prochaine, sur un parcours toujours (et même plus, avec ce "*-/%µ%^$**" de raidard) exigeant et bien conçu, et toujours aussi bien organisé !

1 commentaire

Commentaire de titifb posté le 05-05-2007 à 06:57:00

Bravo pour ton "record" 12' de mieux, ce n'est pas rien !
Ca change de lire des CR de vélo ? Pas tellement. Finalement ce n'est guère différent des CR de course à pied : gestion de course, tactique, ravitaillement, et EMOTION !
Bonne continuation jobaco...

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