L'auteur : Zaille
La course : Les Foulées de Brumath - 10 km
Date : 13/10/2024
Lieu : Brumath (Bas-Rhin)
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Distance : 10km
Objectif : Faire un temps
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Les 10km de Brumath sont de retour dans la ville voisine pour la 2ème année consécutive sous l’impulsion du champion local Driss EL HIMER. Une grosse organisation à but caritative qui draine toujours du monde malgré quelques années d’interruption.
Petite fatigue généralisée
Deux semaines après les 100km de Millau, quoi de mieux qu’un 10km pour faire le point sur ses capacités en « vitesse ». Oui, avec des guillemets car la notion toute relative de vitesse se voit révisée d’année en année me concernant et l’accumulation des longues distances n’arrange rien à l’affaire.
J’ai plutôt bien récupéré de ce cent bornes et j’ai très vite recommencé à trottiner une fois rentré d’Aveyron. Pas de douleurs mais quand-même une petite fatigue généralisée que j’explique aussi par quelques nuits peu reposantes et une petite intoxication alimentaire mais rien qui puisse m’empêcher de courir 10km.
4:30 au kilo sur 10 bornes ?
Evidemment, je ne vais pas juste courir pour courir, il me faut une carotte. Je me fixe 45 minutes. Est-ce que je suis encore capable de tenir 4:30 au kilo sur 10 bornes ? La question n’est pas innocente et je n’ai clairement pas la réponse. Mes deux séances VMA de la semaine passée me feraient plutôt douter que me rassurer. Ce n’est que difficilement que j’arrive à tenir l’allure sur 2km alors sur 10 … ??
Brumath n’étant qu’à 8km de chez moi, je m’y rends en gravel par les champs profitant ainsi de la météo clémente du week-end. Le départ est à 10h45, c’est donc sans aucun stress que je pars en moulinant de chez moi vers 9h30. Le dossard, je l’ai récupéré la veille (en vélo aussi) histoire de passer au salon du running et saluer quelques connaissances. C’est bien en avance, que j’arrive et j’ai largement le temps de me changer et m’échauffer à minima.
Ça part vite même
Le parcours et le même que l’an passé, il est donc truffé de faux-plats montants et descendants avec pléthore de relances dans ses nombreux virages. Je m’engouffre dans le peloton de départ pas loin du meneur des 45 minutes. Aux avant-postes, le marathonien olympique Hassan Chaadi venu parrainer une nouvelle fois la course. Il sera, sans suspens, le vainqueur avec un chrono venu d’une autre planète.
On est nombreux à être surpris par le coup de feu et ça part vite même si je ne m’en rends pas compte tout de suite tellement je suis occupé à slalomer et trouver ma place sur ces premières longueurs tout en descente. Je finis par regarder ma montre est … 4:08 … Waow. Effectivement ça va vite mais je suis étonnement à l’aise, je décide de maintenir l’allure, du moins de ne pas lever le pied, d’autant plus que le meneur des 45 minutes et encore devant moi.
Les 5 premiers km je les ferai finalement à 4:19 de moyenne malgré un 2ème km en montée à 4:27. Disons que cette première moitié se fait plutôt sans peine malgré un moment d’extrême essoufflement dans la montée de fin de circuit où une sensation de jambes en coton me font craindre un début de défaillance.
Une légère inquiétude m’assaille
Pas de défaillance mais je commence à faire la gueule. J’entends mon prénom crié à différents endroits mais c’est tête baissée que j’avance, difficile de faire autre chose. Je dépasse mon meneur d’allure aux alentours du 6ème km encore exécuté à 4:20 à la grâce de la même descente qu’en début de course mais la prochaine montée me fera basculer pour la première fois au-dessus des 4:30. Une légère inquiétude m’assaille.
Cependant, J’ai de la marge, je le sais mais faudra pas se promener non plus. Je maintiens vaille que vaille une allure en me calant de temps en temps dans la foulée d’un concurrent. J’arrive à arracher encore un 4:25 sur le km8 en serrant les dents. Il reste 2km et je commence à trouver le temps long. Ou plutôt les km longs ! Le cardio tape bien fort, je n’ai plus du tout l’habitude de ce genre d’effort.
A fond !
Plus qu’un km, je reconnais Sabrina, Thierry qui m’encouragent. Encore quelques passages alambiqués, encore 2-3 coups de cul à donner avant la longue descente vers la ligne d’arrivée. Quelques coureurs me dépassent dans un sprint final mais je suis déjà à fond avec une moyenne de 4:23 je passe la ligne en 44 minutes et quelques secondes, mission accomplie.
C’est satisfait que je retrouve quelques amis au ravito d’arrivée. Je suis bien atteint et descends une boisson énergisante cul-sec. J’ai tout donner, je ne pense pas que j’aurai pu faire mieux, l’effort n’était pas loin de mon maximal. Aucun regret, bien au contraire, moi qui doutait de tenir l’allure sur cette distance me voilà rassuré … Jusqu’à l’année prochaine !
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