Récit de la course : Restonica Ultra-Trail - 110 km 2024, par shef

L'auteur : shef

La course : Restonica Ultra-Trail - 110 km

Date : 4/7/2024

Lieu : Corte (Haute-Corse)

Affichage : 603 vues

Distance : 110km

Objectif : Terminer

5 commentaires

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Le salon mondial du caillou

Début Juillet 2023. Dans le Val d'Aran, me préparant au Camin d'Hers, Vincent me nargue avec sa dotation coureur de l'ultra di Corsica. Bouteille de vin, bière, charcuterie, biscuits etc. Dépité devant mon t-shirt promotionnel et mon sac-à-caca-by-utmb, je me fais une promesse : pour 2024, la Restonica sera au programme.

Fin Juin 2024. Chose promise, chose due. Le van est chargé, je récupère la petite direct à la sortie de l'école, le ferry ne nous attendra pas à Savone ! C'est notre deuxième voyage en Corse, 15 ans après Bavella et la grimpe dans les tafonis. La nuit sur le bateau n'est pas très reposante : à cause de la houle, certains véhicules en soute ont les alarmes qui sonnent. Le PQ roulé en boule dans les oreilles améliore à peine la situation. Un peu plus tard Léna tombe du lit. Pour finir à 5h du matin le personnel passe dans les couloirs "Boniour-libérez-sivoupléééééé". C'est les yeux bouffis que nous prenons notre petite déjeuner (pas un continental, puisqu'on est sur une île) dans une boulangerie sans âme au bord de la nationale. Quelques visites de villages (sous les averses) plus tard, nous arrivons à Corte. L'ambiance est vraiment tranquille et on ne devine pas qu'une course relativement importante va s'y dérouler le lendemain.

 

Jeudi, jour de course. Récupération du dossard et de la dotation. Je trolle Vincent avec cette photo en lui demandant "C'est quoi cette blague???"

Fausse dotation coureur

 

La petite participe ensuite à la course enfant sur le cours Paoli, dans déjà une belle ambiance. S'ensuit le rituel d'avant course, repas, sac, habits...

 

Je suis à peu près prêt, j'ai les conseils précieux de Vincent (ne pas oublier de partir à fond). Je sais que le terrain va être difficile (en fait, ça sera bien pire), j'ai préparé un petit road book en 22h30 (et je donne à Clémence une version 23h histoire de rigoler un peu). L'assistance est assez complexe sur cette course seuls 2 points sont accessibles sans marche (dont un vers 4h du matin), on choisit l'option simple : pas d'assistance prévue, sauf peut-être à la base-vie si la motivation est là, comme ça, pas de pression (à part la Pietra).

 

22h30 direction la ligne de départ. Grosse animation avec danseuses brésiliennes, musique, speaker. Côté coureurs c'est plus tranquille et ça me plaît (pas de tassements, pas de resquilleurs comme c'est le cas généralement sur les "By UTMB"), c'est vraiment sympathique (même si le speaker menace de tirer sur un drone non autorisé, mais c'est vrai qu'on est en Corse et il y a quelques spécialités).

Le départ est donné à 23h, nous remontons le cours Paoli sous les fumigènes ! Je pars relativement tranquillement, il y a pas mal de monde. Comme sur chaque course on retrouve le chiant de service qui double lors des mini-bouchons, et dès que ça se libère, bouchonne à son tour. Et comme il est compliqué de doubler car il y a le sentier et... le maquis... Qu'est-ce que cela peut m'agacer.

 

 

La première grande montée est assez vite avalée, entrecoupée de quelques mini-descentes qui laissent croire qu'on y est mais non, avant de basculer sur le premier ravito à Padule, charcuterie & fromage Corse (plus il pue, meilleur il est). S'ensuit un petit bout de montée avant d'arriver sur un plateau. En coupant la frontale on a une voûte céleste absolument magnifique (quasi pas de Lune), remplie d'étoiles, avec la voie lactée. Magnifique.

On suit ensuite une piste assez roulante qui permet de "gagner de la borne" facilement, et on arrive vite au ravito de Boniacce (moins d'une heure, sur ce trail c'est une étape très courte, pour la suivante je compte presque 3h). Suit une courte descente où il faut un peu chercher son chemin dans les pâturages jusqu'au refuge de la Sega. On doit remonter passer un col et le sentier commence à devenir technique, avec cailloux, racines, etc. Ce n'est que le début. Passage à Pinadellu où des bénévoles nous accueillent avec un joli feu. Je suis au sein d'un petit groupe de 3/4 coureurs et nous basculons dans la descente qui va nous mener à Calacuccia, sur un sentier relativement tranquille. Nous traversons plusieurs fois une piste forestière, et d'un coup, plus de balisage. Nous doutons un moment, on consulte le tracé, on a l'air d'être bien. On finit par trouver quelques traces de peinture réfléchissante sur un rocher. On continue en se disant que ça doit être là. Au débouché du sentier dans les premières maisons, on voit une balise dans le pré à 3m du chemin, il y a dû avoir un vilain dé-balisage. C'est d'ailleurs une tradition puisqu'à la lecture de CR passés, c'est déjà arrivé à cet endroit. S'ensuit une assez longue section sur la route qui contourne le lac. Nous avons dépassé la trentaine de km, et c'est la fin du facile.

 

 

Le ravito de Calacuccia a des airs de base-vie avec beaucoup d'assistances (il ne faut que 45 minutes de voiture depuis Corte) et également beaucoup de place, ce qui est agréable. Je prends un petit peu de temps pour enlever les cailloux de mes chaussures, me restaurer et remplir 3 flasques, car la suite est longue avec la plus grande montée de la course (estimation de 4h jusqu'à Ballone, je vais mettre à peine moins). Je repars vers 4h30, d'abord sur de la piste/route. Le jour se lève alors que nous remontons dans un paysage plutôt aride de cailloux rouges et buissons épineux et secs.

 

J'essaye de donner du rythme mais je sens que le cardio peine à monter. Aux environs du refuge de l'Erco, le paysage se fait plus minéral, et le sentier laisse petit à petit place à de grandes dalles qu'il faut parfois escalader. C'est franchement technique, heureusement il y a suffisamment de coureurs pour bien voir où passe le chemin, car c'est parfois loin d'être évident.

 

C'est ludique et de plus en plus beau à mesure que l'on s'élève. J'arrive au lac du Cintu à 2300m, et on devine le passage par la Bocca Crucetta, le tout sous les cris d'encouragement de locaux pour leur copain coureur. Pour rejoindre le col, c'est comme la dune du Pilat sauf que les grains de sable ont la taille d'un poing. Ça glisse vers le bas à chaque pas, il faut redoubler d'efforts. Les bénévoles en haut donnent de la voix pour les derniers mètres. 

 

 

On rejoint le GR20 à cet endroit qui est le point culminant de la course à 2450m environ. C'est superbe. Minéral, sauvage, époustouflant. Le jour a fini de se lever, on a une vue sur le lac, les pics autours, les vallées.

 

La descente qui suit est mémorable. Je vais à la même allure que je suis monté. C'est vraiment très très technique. Beaucoup de cailloux, des dalles, des petites cheminées à dé-escalader. Je n'ai jamais vu ce niveau de difficulté sur une course. Je m'en étonne et m'en amuse (pour le moment en tout cas, j'aime ça), et je m'imprime ces bons moments pour les prochains coups de mou.

Nous croisons beaucoup de randonneurs qui ont sacré mérite de passer ici avec leurs gros sacs. Le premier met 36 minutes pour rejoindre la bergerie de Ballone, quand je vais en prendre 53. Les écarts commencent à être marqués et il n'y a pas foule. Les bénévoles sont aux petits soins, proposent de remplir les flasques, etc.

 

 

La suite paraît plus simple sur le papier, mais il n'en est rien bien sûr (et d'ailleurs j'ai prévu encore 2h30 jusqu'à la base vie). Les 2 ou 3 kilomètres à plat qui suivent sont en fait une succession de courtes montées-descentes et bien sûr le sentier est plein de cailloux. C'est une constante sur cette course, passés les 30 premiers km, il est impossible de dérouler une foulée plus de quelques mètres. On doit ensuite franchir un col pour rejoindre le refuge du Ciottulu di I Mori. C'est ici que j'ai la sensation la plus forte de chaleur. Pourtant il n'est que 8h30 mais le vallon est exposé plein Est et il n'y a pas un brin d'air. J'entends même une randonneuse expliquer à son amie "J'ai jamais autant transpiré de ma vie". C'est pas aujourd'hui qu'on enverra des selfies sur Insta. Je rame encore à la montée, cardio dans les chaussettes. Heureusement ce n'est pas très long et un peu moins technique que la précédente, même si la fin se mérite. Je me fais piéger comme un trailer débutant par la feinte du double-col : on arrive, mais en fait, il faut encore monter un peu pour basculer vers le refuge. Heureusement le paysage soigne le mental, c'est grandiose. Du moins lorsqu'on prend un peu de temps pour lever les yeux du sentier, qui demande une attention de chaque instant.

 

 

Je croise toujours beaucoup de randonneurs qui s'écartent pour laisser passer. On s'encourage mutuellement. La réputation du GR20 n'est vraiment pas usurpée. Au  Ciottulu di I Mori, plein d'eau (au robinet, la source étant tarie). Je ne teste pas les chiottes de la mort (c'est bien le nom du refuge ?). Puis c'est la descente le long du Golo (nous reviendrons faire cette superbe partie avec la famille après la course). J'avance, je cours, je m'envole... dans mes rêves. Le sentier ressemble à un lit de rivière. Gros caillou, petit cailloux, des qui bougent, des qui roulent, des bien ancrés dans le sol. C'est le marché de Rungis du caillou. Il y en a pour tous les goûts. Bien sûr, c'est la fête de la proprioception, mais pas celle de l'allure.

Un randonneur essaie de me faire douter en me disant que ce n'est pas le bon chemin. Je lui dis plusieurs fois que je suis sûr de moi, avant de lui montrer la balise 10 mètres plus loin. Il reste dubit (pas possible d'être hâtif vu le terrain). Une tradition autochtone pour faire gagner des places aux locaux ?

 

Il continue de faire chaud dans cette vallée du Golo, le soleil se réverbère partout sur les roches. Des randonneurs profitent des vasques d'eau cristalline qui nous appellent. Mais nous avons d'autres pierres à fouetter et le chrono tourne. Clairement j'accuse le coup et je rame. Je perds quelques places, même si au classement cela ne se reflète pas. J'arrive à la base vie de Ciattarinu. Je n'aurai pas de support (1h30 de route pour venir, et apparemment la petite a fait la grasse matinée) et c'est clairement pénalisant sur cette base militaire où il n'y a ni table ni ombre. Je vois avec envie les chanceux qui ont leur assistance aux petits soins avec siège et table disposés à l'ombre des pins. Je me dégote une chaise et je démarre le rituel : gant de toilette (ça fait du bien), crème solaire, recharge un peu de nourriture, plein des flasques, ravitaillement, changement de chaussettes et nok. 30 minutes sur place, on a fait mieux mais c'est honorable. Il est 11h et il fait... chaud. Heureusement le sentier qui repart est à plat pendant 7 km environ, en sous-bois un peu à l'ombre, et ça se trottine correctement, c'est quasi le seul répit jusqu'à l'arrivée, dans 50km.

 

 

Après cette remise en route, nous allons rejoindre Bocca a Reta. Cette montée est longue, que dis-je interminable, je n'avance pas, heureusement un peu de vent nous rafraichît. Au col on aperçoit le magnifique lac de Nino un peu en contrebas. Alors que je suis occupé à insulter personnellement chaque caillou de la courte descente, je rate le balisage qui emmène à gauche du lac (en 2023 ça passait à droite). Je m'en aperçois peu après avoir rejoint la rive, et je fais donc le tour pour rejoindre la bonne trace. C'est toujours vraiment beau, il y a de belles prairies bien vertes, des chevaux et quelques trailers en liberté.

J'arrive au ravito des bergeries des Inzecche. Côté alimentation ça se passe toujours bien, je bois bien également. Il n'y a que le cardio qui est en vacances. La tête également un peu car j'oublie ma troisième flasque ici sur la table, et je ne m'en rendrais pas compte avant pas mal de kilomètres. Je vais donc faire les 40 dernières bornes avec seulement 1 litre pour des étapes de 2h30 en moyenne, un peu juste. Fort heureusement il y a pas mal de cours d'eau, j'arriverais à remplir régulièrement et ne serai jamais à sec.

 

Après environ 4km de "plat" bien chaud (avec nombreux trempages de casquette), on attaque la montée vers Bocca a Suglia. Un sacré morceau. Ca commence plutôt gentiment via le refuge de Manganu. Pour être précis, il faut peut-être quand même mentionner la présence de quelques cailloux sur le sentier. Après, ça empire. Les cailloux deviennent rochers. La pente gentille devient un mur. J'ai oublié mes chaussons d'escalade et la corde, comment vais-je faire ? Il est environ 15h, on fait tous le dos rond dans cette partie, bien exposée encore au soleil (mais on trouve toujours de l'eau). En haut du mur on devine le passage, et nouvelle surprise : nous ne sommes pas à Bocca a Suglia mais à Bocca alle Porte. Malheureusement la descente ne nous porte pas. Il faut franchir un gros pierrier qui n'a rien à envier aux meilleurs morceaux de Belledonne (le massif, pas le chocolatier), puis cheminer plus ou moins le long d'une crête sur environ 2 km avant d'arriver au dit col. Et encore une fois, c'est très très technique : de gros blocs, de grosses marches, impossible de trottiner. Si on arrive à lever la tête 2 secondes, on en prend plein les yeux. Crêtes acérées, pic rocheux, chaos de blocs, et au milieu les 2 célèbres lacs : Capitellu et Melo. C'est à cet endroit qu'on quitte le GR 20 pour plonger vers la vallée de la Restonica. La descente vers Grotelle est loin d'être facile. On retrouve de grandes dalles, il y a même 2 échelles à franchir. Et bien sûr, 2 ou 3 cailloux. Je mets encore presque 1h pour cette "simple" descente de 4 km.

 

A Grotelle, la course est loin d'être finie, mais ça commence à sentir bon (surtout le fromage Corse). Le jour commence à décliner, les chaleurs sont derrière et le terrain le plus difficile également. A cause des intempéries la route de la vallée a été emportée, et encore une fois il y a peu d'assistances. Surprise néanmoins, je crois une dame qui me reconnaît (moi non, mais je suis un rustre, ou bien nous mettrons ça sur le dos de la fatigue), une locale de Saint Jeannet, et qui m'indique que la famille m'attend plus bas ! Les écarts sont tels que nous ne sommes que 2 au ravito et je suis pris en charge tel un coureur élite. Je prends un peu le temps de discuter avec les bénévoles qui sont vraiment admirables sur chaque poste. Je me motive pour retrouver Léna et Clémence et file sur le sentier le long du torrent. On voit bien les dégâts, similaires à ce que nous avons eu dans le Mercantour en 2020. Route et ponts emportés, lit de rivière chaotique, troncs d'arbres en travers... Ce qui est nouveau c'est que le sentier se court très bien sur une bonne partie, et c'est assez agréable. Au pied de la montée finale (!) je retrouve effectivement la famille, un petit stop rapide qui fait plaisir. Je ne suis pas flamboyant mais ça va. J'entame la montée avec toujours mon petit rythme régulier. Ça paraît un peu longuet mais on peut compter sur les traceurs pour pimenter la chose car à un moment on quitte le sentier pour monter franchement dans la pente avec encore de sacrées marches. Juste avant le col on rejoint le sentier original et... un coureur qui avait zappé la bifurcation ("eh bien on dirait que je me suis encore rajouté quelques kilomètres"). Nous traversons le joli plateau d'Alzu jusqu'à la bergerie où se trouve le dernier ravito où je prends le temps de manger correctement, et un bouillon (cette dernière étape est estimée à encore plus de 2h, et je vais les prendre).

 

Je me lance dans la descente "finale", et cette fois à la place des cailloux, de hautes fougères, du maquis qui griffe les jambes, on ne voit pas ses appuis, les pieds partent dans tous les sens (les pauvres ne sont plus habitués à un sol mou), ça reste compliqué. Rien n'est donné sur cette course. Je suis avec un autre coureur, et plus bas en sous-bois nous perdons le balisage. La trace indique qu'il faut traverser le Tavignanu, donc on se demande si on a raté un embranchement. On rebrousse un peu, on hésite. Un autre coureur arrive, trouve du réseau par miracle et appelle l'orga qui nous confirme qu'on est sur le bon chemin. Effectivement 1 km plus loin on retrouve un peu de balisage (mais ça reste léger). La trace GPS est un peu fausse simplement parce que nous sommes dans un canyon. Peut-être un manque de lucidité également. On commence à voir au loin les maisons de Corte, mais il doit rester encore au moins 5 ou 6 kilomètres et cette fin se fait désirer c'est vraiment interminable. J'en profite pour démoraliser mon compagnon du moment qui visait une arrivée avant 21h. Esprit trail, es-tu là ? Bien sûr, le sentier est encore assez empierré mais avec la motivation de la fin, on arrive à peu près à courir. On entre enfin dans la ville, passage par la citadelle puis c'est la descente dans les ruelles et sur le cours Paoli avec plein de gens aux terrasses, le pied ! Léna m'attend pour les derniers mètres, ouah je suis arrivé au bout de cette dinguerie ! Et petit luxe, sans ressortir la frontale du sac.

 

L'après course est très chouette avec un buffet coureur vraiment varié et copieux. J'en profite un peu puis nous retournons au camping tout proche (u Sognu, sympa et tranquille, 10 minutes à pieds du centre) pour une nuit de "repos" bien méritée. Corte est une ville vraiment sympa, d'ailleurs nous avions prévu d'y repartir le lendemain de la course, mais nous ferons 3 jours de rab pour profiter des randos, des rivières et de la nourriture.

 

En conclusion, que dire de cette course? C'est le truc le plus difficile techniquement que j'ai fait (je ne me suis pas frotté aux courses Andorranes, mais par exemple en difficulté pure je trouve ça plus élevé que l'échappée belle, car après Calaciutta on a quasi 80 bornes de sentier remplis de cailloux). Les étapes sont globalement assez longues mais gérables. Les ravitos sont super, beaucoup de choix, des produits locaux et des classiques, les bénévoles fantastiques. Autour de la course, l'ambiance vraiment chouette, pas trop de monde, la dotation coureur impressionnante (produits locaux, t-shirt au départ, t-shirt à l'arrivée). Je recommande vraiment cette course, mais il faut du bagage, c'est un 110 qui se mérite. Il faut également savoir qu'il pourrait y avoir quelques cailloux par ci par là sur les sentiers.

 

Je profite pour passer une petite annonce : si quelqu'un a récupéré ma flasque oubliée à Inzecche, ou mon cardio perdu quelque part entre Padule et Calaciutta ;)

5 commentaires

Commentaire de keaky posté le 22-07-2024 à 14:56:24

Merci shef pour ce beau récit (légèrement minéral) !! Tu as fait ma journée avec le Ciottulu di I Mori ... Félicitation et bravo à toi, ça à l'air solide du côté de la Restonica !

Commentaire de Gilles45 posté le 22-07-2024 à 17:50:51

Superbe récit qui m'a si bien fait revivre ma course de 2023 avec tellement de choses ressenties au même moment que toi (ex. le débalisage avant Calacuccia).
Et bien entendu bravo pour la perf, finir de jour c'est pas donné à tout le monde à l'UTC.

Commentaire de Gilles45 posté le 22-07-2024 à 17:54:34

En complément: je viens de voir dans le Kivaou que tu seras sur le GRP. Je dois normalement bientôt recevoir un mail de l'orga "Inscription spéciale retardataires"...on se verra peut-être là-bas (bon...je serai derrière...)

Commentaire de gilles+ posté le 27-07-2024 à 23:41:59

Excellent ton récit, super détaillé on s’y voit sur ce sacré parcours, énorme perf bravo à toi et bon grp !

Commentaire de Bikoon posté le 02-08-2024 à 16:41:18

Super récit et superbe course ! Bravo :o)
Du temps où je faisais encore du long en trail (donc avant de laisser de mon cotyle, en Corse justement, il y a 5 ans) ; je regardais les trails de la Restonica avec envie mais aussi suffisamment d'appréhension pour ne pas me lancer / ayant randonné dans le coin, je savais que l'overdose de cailloux était probable !
Belle maîtrise de cet environnement hostile / MAIS TELLEMENT BEAU :o))

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