Récit de la course : Bikingman France 2023, par La Tortue

L'auteur : La Tortue

La course : Bikingman France

Date : 26/6/2023

Lieu : Le Cannet (Alpes-Maritimes)

Affichage : 566 vues

Distance : 1000km

Objectif : Pas d'objectif

4 commentaires

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Des émotions avec le fiston

CR Bikingman France 2023

 

Blessé et temps pourri, le week end est foutu, je vais essayer d’en profiter pour me mettre à jour sur mes CR des courses 2023.

Commençons par le Bikingman France fait début Juillet 2023 avec mon fils Pierre-Louis, dit Pilou.

Fort de l’expérience de notre premier Binkingman, l’Aura 2022, où nous avions pris la troisième place à notre grande surprise, en étant pas du tout équipés ni expérimentés sur des courses de plusieurs jours, nous venons sur cette course sans pression particulière mais avec l’envie de bien figurer au classement. Nous n’avons pas fait de plan de route particulier, rien réservé à l’avance comme hébergement. Comme l’an dernier on avisera selon la forme, l’envie, la météo etc… Le but étant de perdre moins de temps que l’an dernier où nous avons été minables sur la gestion des arrêts.

Une jolie ballade en perspective !

 


ça va grimpotter !

 

Nous avons réservé un BnB très confortable à quelques hectomètres du PC course dans le centre du Cannet. Après avoir traîné sur la croisette tout l’après-midi, nous retrouvons l’équipe Bikingman avec Axel et tous ses sympathiques race Angels. Ce n’est que notre deuxième Bikingman mais nous nous sentons « chez nous » ; l’organisation étant la même qu’en 2022. Le check matériel et l’installation de la balise GPS se passent en moins d’un heure. Nous faisons coucou au couple Lapine/Lapin (Masha et Eric) et nous allons nous reposer.

Les stars sur les marches du palais des festivals

 

 

 

Ready !!!

 

5h du matin lundi, les fauves sont lâchés par petits groupes pour éviter un gros peloton dans la ville endormie. Les favoris en premières lignes et nous partons en milieu de paquet.

Pour sortir de la ville du Cannet et atteindre les premières pinèdes, ça monte gentiment pendant au moins 10 bornes. Nous atteignons ainsi Opio puis Grasse pour entrer vraiment dans le vif du sujet et monter le premier col jusqu’à Caussol. Le jour se lève, c’est magnifique mais il fait déjà chaud. Déjà 1000m de D+ avalés de nuit.

 

Premier lever de soleil sur les préalpes

 

Nous voilà dans le parc des pré Alpes d’Azur. La route ne cesse de monter et descendre, mais rien de bien méchant. Pilou avale facilement les kilomètres dans les parties montantes et je le relaie avec mon gros gabarit dans les parties plus roulantes. Il est l’heure de la première pause petit dej. C’est mon moment préféré de la journée. Je craque devant des navettes odorantes à la fleur d'oranger, mais un peu trop sèches, je manque de m’étouffer car il faut manger vite. En effet, la consigne est de ne pas passer plus de 15’ d’arrêt tout compris à chaque repas. Le temps d’acheter à manger, d’attendre que les cafés coulent, d’avaler tout ça en diagonale, d’aller au wc et faire le plein des bidons, ça passe très vite 15’.

Nous traversons ensuite collines et forêts pour rejoindre Rougon où commence la longe et difficile ascension de la route des crêtes du Verdon. Le soleil tape fort mais au sommet, le paysage est à couper le souffle et il faut résister pour ne pas s’arrêter à chaque belvédère pour contempler la profondeur des gorges et ses à pics vertigineux. Dans la descente vers le lac de Ste Croix, on se régale car la route est fermée à la circulation. 

 

Ascension de la route des crêtes 

 

Un des nombreux belvédères sur les gorges du Verdon

 

Descente sur Moustiers Ste Marie

 

Traversée du Verdon juste avant Moustiers

 

Nous déjeunons très (trop ?) rapidement à Moustiers et nous voilà repartis en plein cagnard. Je monte assez facilement « l’enfer du sud », un grosse patate de 1 ou 2 km qui permet de remonter sur le plateau au-dessus du lac. La route a été refaite depuis notre passage dans le coin avec le papy il y a quelques années quand nous préparions mon premier EmbrunMan. En haut de la bosse, je suis étonné de ne pas voir Pilou. Lui qui adore les gros pourcentages, il met de longues minutes à me rejoindre. Il n’a pas digéré le déjeuner trop rapide et il a un gros coup de barre. Je fais tout le haut Var devant. J’ai des supers jambes, j’irais bien plus vite si je voulais, mais  dès que j’appuie un peu Pilou lâche car il est en surchauffe complète. Malgré plusieurs arrêt baignades et trempettes dans les fontaines, il fait un coup de chaleur terrible.

 

Lac de Ste Croix, ça manque d'ombre....

 

 

Chacun sa technique de refroidissement : arrosage abondant pour Pilou...

...

 

... bain de pied pour la Tortue

 

Technique la plus efficace pour refroidir la cafetière

 

A Mazaigue, au pied de la Ste Baume et alors que nous avons pris la tête de la course en pair, il ne tient plus sur le vélo. On attend la fin de l’après-midi que la chaleur baisse et qu’il récupère. Il m’inquiète vraiment, son pouls ne redescend pas. Je cherche sans succès un médecin dans les pages jaunes. Les Lapins nous rejoignent. On boit un coup à l’ombre sur la petite place du village et ils repartent sans nous. Que faire ??

Surtout rester lucide pour ne pas se mettre en danger. Je cherche un refuge ou un hôtel pour se reposer, j’envisage même l’abandon, mais on est loin de tout...

Je trouve finalement un hôtel pour nous accueillir pour la nuit mais c’est à St Zaccharie à 30 km avec toute la Ste Baume à traverser ! Finalement au bout de 2 heures environ, Pilou arrive à se lever de sa chaise, on reprend nos vélos et tout doucement, bien calé, dans ma roue, on rejoint cet hôtel. La chambre est climatisée, je pousse la clim à fond pour le refroidir et on se couche quelques heures. Je me dis que je ferais le point au réveil et selon son état, on abandonnera ou pas.

Au réveil, comme par magie, mon Pilou a entièrement récupéré, son pouls est normal et le moteur a enfin pu refroidir ; la force de la jeunesse. Nous revoilà donc repartis vers Aix en Provence avec l’ascension du « petit Galibier » au saut du lit que mes vieilles jambes endormies n’apprécient pas du tout.

Nous atteignons Puyloubier, célèbre village connu de tous les légionnaires puisque c’est là que se situe le vignoble de la Légion Etrangère. Nous traversons la Ste Victoire et débouchons dans Aix en Provence au tout petit matin. Un cafetier bien matinal nous rempli nos bidons. On a jamais trop su s’il fermait son bar de la nuit ou s’il l’ouvrait par la journée ! Mais son état nous a laissé à penser qu’il avait déjà fait le plein de carburant !

Après avoir traversé la Durance on se fait notre deuxième petit dej. On a pas dîner la veille au soir car on est arrivé trop tard à l’hôtel donc on dévalise la boulangerie. Et sous le soleil qui recommence à taper très fort, nous reprenons rapidement la route pour arriver à CP1 pas très loin de Carpentras.

 

Il y a des bleds qui portent bien leur nom

 

Un vrai plateau repas nous attend à CP1. Les race angels sont aux petits soins, mais nous ne nous attardons pas trop et filons vers Bédoin pour l’ascension du Ventoux...

 

En route vers le mont chauve

 

Je n’ai fait qu’une fois le Ventoux par Bédouin, c’était mon premier vrai col  avec le papy en 2008, et j’en garde un souvenir douloureux d’autant qu’on l’avait fait sous la neige.

De St Estève à Chalet Reynard, je sais que ce sont 7 à 8 km très durs, pas de répit, pas d’épingle pour souffler, presque tout le temps des pourcentages à 2 chiffres. Ce n’est pas mon terrain, et en plus avec le vélo chargé, je suis scotché à la route. Pilou qui est très à l’aise au contraire m’encourage et monte à mon rythme. Et, finalement chalet Reynard est atteint, je suis un peu en surchauffe et je vais longtemps me refroidir au robinet derrière le bistrot. Le sommet est encore à 5 ou 6 km, mais je trouve cette partie finale plus "facile" car la pente permet quelques répits et puis il y a quelques épingles et surtout la vue permanente sur l’antenne du sommet est stimulante.

...

 

Chacun sa technique : léger et aérien pour Pilou...

 

 

... besogneux et poussif pour la Tortue...

 

 

... mais l'essentiel est d'arriver en haut !

 

Traditionnelle pause photo au sommet, le panneau a été nettoyé de ses innombrables auto-collants, puis dévalisage du marchand de bonbecs et c’est parti pour une longue et très rapide descente. A 80 km/h, je tape très fort dans un gros nid de poule que je n’avais pas vu, cela desserre ma potence et mon vélo par en vibrations très fortes, presque incontrôlables. Heureusement qu’il n’y avait pas de voiture en face.... Je récupère le coup par miracle. Pilou qui était derrière a eu encore plus peur que moi. Sur le coup, je n’ai pas eu le temps d’avoir peur mais une fois l’émotion passée, j'ai le coeur qui tape très fort et je vais rejoindre Malaucène à 25 km/h, les mains crispées sur les freins.

On a rien mangé à part quelques bonbons depuis CP1 et on englouti goulûment un poulet roti/chips sur la place du village de Malaucène où il doit faire au moins 35°C. Nous avons la surprise de retrouver une autre équipe de tête. Donc malgré l’insolation  et notre très long arrêt de la veille dans la sainte Beaume puis notre nuit à l’hôtel, on est toujours dans le coup au classement…

On repart vers les gorges de Toulourenc pour profiter de la relative fraîcheur de la fin d'après midi, bien regaillardis par ce plantureux repas. Mais après quelques heures, c’est moi qui ait un gros coup de moins bien en cette fin d’après-midi de la deuxième journée. Au sommet du col de de l’homme mort qui n’est pourtant pas bien méchant, je suis col l'homme du col...complètement "mort" !

 

Village perché du Vaucluse

 

Pilou pépouse qui attend le vieux dans l'homme mort

 

Après la descente de l’homme mort, on se fait un vrai resto avec un bon plat chaud car l’objectif est de rouler de nuit au maximum pour profiter de la fraîcheur. Mais à la sortie du resto, avec la digestion et la nuit qui est tombée, on décide d’un arrêt bivouac. On s’installe sous une aubette à l’abri du vent. Je dors comme un bébé pendant 2 petites heures mais Pilou n’arrive pas à dormir. On repart, Pilou qui pète le feu en ce début de nuit dévale les gorges de la Méouge à fond de train. Dommage qu’il fasse nuit car le peu que l’on aperçoit laisse à penser que le site doit être magnifique. Nous remontons ensuite toujours en pleine nuit la vallée de la Durance jusqu’au du lac de Serre Ponçon. On se fait une bonne pause sardines à l’huile / baguette / cacahuètes et on attaque la montée vers Chorges. Je pète le feu à cette heure, et je nous vois bien arriver à CP2  pour le petit dej. Mais Pilou a de nouveau un gros coup de mou. On se refait un bivouac d’1 heure environ dans un petit recoin devant l’entrée de l’école élémentaire de Chorges. Je dors à nouveau comme un bébé, Pilou arrive cette fois à dormir mais il n’a pas suffisament récupéré au bout d’une heure et la montée du Réallon à l’aube va lui paraître bien longue.

 

Lever de soleil vers le Réallon

 

Lac de Serre Ponçon et le pont de Savinne

 

A Embrun, troisième petit dej et nouvelle attaque à mains armées de la boulangerie. Cela redonne des forces à Pilou. En route vers Guillestre et le col de Vars via les routes en balcon au-dessus de la Durance. Je connais le coin par cœur, nous sommes sur les routes de l’Embrunman que j’ai couru 5 fois.

 

Col de Vars, ça faisait un moment qu'on n'avait plus vu de race Angels

 

Nous atteignons Vars et le CP2 en milieu de matinée. Nous mangeons tranquillement au soleil le copieux repas préparé par les races Angels. Il fait super beau et pas trop chaud grâce à l’altitude. Surprise, nous retrouvons les deux autres équipes de tête, on se tient en moins de 15’. Malgré notre progression lente tout au long de la nuit, le fait de n’avoir bivouaquer que 3h en tout, nous a fait garder la tête malgré une vitesse de progression plus lente que les deux autres équipes..

Il reste que 5 ou 6 km pour passer le col de Vars et basculer vers la vallée de l’Ubaye. A Jausiers, il fait de nouveau une chaleur étouffante. On déglingue quelques Magnum à la vanille, un seau de café et on attaque la Bonnette. Les prévisions météo ne sont pas bonnes pour les prochaines heures, il ne faut pas tarder ici parce que la Bonnette sous l’orage c’est peut être dantesque.

La montée de la Bonnette, c’est comme le Ventoux, c’est raide et c’est long. Ce n’est pas du tout mon terrain, surtout avec le vélo chargé. A mi-montée, je suis en surchauffe, et je me trempe dans un petit ruisseau. Je repars requinqué mais alors que nous somme en vue du fort de Restefond, c’est mon Pilou qui cale. Comme je vois de gros nuages sombres qui arrivent sur la cime de la Bonnette, je l’encourage car il ne faut vraiment pas moisir ici car dans quelques minutes, il va faire vilain temps. Heureusement qu’Axel ne nous fait pas monter le dernier km jusqu’à la cime, cela nous permet de basculer au col de Restefond et d’éviter le gros de l'orage. Il fait un vent glacial et un froid de gueux au col. On se prend quand même la flotte dans la descente ce qui me fait guidonner de froid. A Buseyias, la température est moins rude et on va prendre ensuite 1 à 2 °C par km dans la longue descente.

Cime de la Bonnette avec l'orage qui arrive

 

Il faut plus traîner...

 

Col de Restefond, ça caille...

 

A St Etienne de Tinée, il fait une chaleur moite et humide d’après l’orage. On cherche un coin pour se restaurer et prendre de grosses forces car je me verrais bien enchaîner sur les 160 derniers km sans m’arrêter jusqu’à l’arrivée. Mais Pilou a besoin d’un vrai repos et ne veut pas refaire un nuit sur le vélo. Le problème est qu’après St Etienne qui est un village de montagne avec de nombreux hébergements pour randonneurs, je sais qu’on va partir dans des coins paumés. Je regarde si je trouve un lieu pour se reposer et se restaurer plus loin sur le parcours, mais rien. Il est à peine 17h00 et tous les gîtes ou resto du coin ne serviront pas avant 19h. Tant pis, je sais que cet arrêt va nous coûter la victoire, mais je remballe ma déception car je ne veux pas prendre le risque d’embarquer Pilou dans une galère sans être sûr qu’il ait récupéré. On décide donc d’arrêter de rouler très tôt pour aujourd’hui. On trouve un gîte, on se lave, on mange dès l’ouverture du réfectoire. A 20h on dort et à 2h du mat, on repart.

Un rapide coup d’œil sur le tracker confirme ce que je pensais, les deux autres équipes avec qui on se tirait la bourre depuis 3 jours sont sur une stratégie sans arrêt jusqu’à l’arrivée. Je sais donc qu’on ne les rattrapera pas et l’équipe qui nous suit est très loin derrière car elle n’a pas encore passée la Bonnette. Et bien, on finira troisième comme l’an dernier. Pas la peine de se presser, on va profiter au maximum de cette dernière journée entre père et fils pour arriver en fin de matinée environ.

 

Quatrième et dernier lever de soleil

 

Dès le col de la Couyolle, je me réjouis d’avoir fait une pause dodo à St Etienne de Tinée. Qu’il est long et interminable ce col. En pleine nuit, sur une route très mauvaise, on n'en voit pas le bout. Il faut ensuite monter à la station de Valberg où nous sommes pris par le mauvais temps. Nous filons donc bien vite à Guillaumes pour nous réchauffer dans la vallée et profiter de l’ouverture de la boulangerie et d’un bistrot pour dévorer un nouveau petit dej. Déjà le quatrième petit déjeuner, et on a pas vu les km passés.

Nous partageons alors quelques km dans la vallée du Var avec un sympathique concurrent de la Race Accross France puis  à Entrevaux, nous attaquons l’ascension du dernier col du périple, le col du buis. J’en avais jamais entendu parlé, et pourtant dans sa partie finale, c’est du très lourd, surtout après 930 km dans les pattes. Une fois ce dernier gros effort passé, il ne reste plus qu’à se laisser doucement descendre jusqu’à la Méditerranée.

 

Les sourires sont fatigués !

 

Nous arrivons main dans la main, en fin de matinée comme prévu , sous un beau soleil, avec les Race Angels qui nous accueillent chaleureusement. Nous savourons ces bons moments, d’autant qu’il n’y a pas de concurrent qui arrive derrière nous et nous pouvons profiter longuement de la zone d’arrivée et de l’émotion qui nous gagne.

 

Finish line.

 

Nous terminons 28 et 29ème, et troisième pair, plus de 24h après Lauriane qui gagne la course loin devant tous les garçons.

1005 km, 19006m de D+, 51h de roulage pour un total de 79h40, soit 6h de roulage de moins et 12h totales de moins que l’an dernier. On a été bien plus performant qu'en 2022 mais on est tombé sur plus forts que l’an dernier et il a fallu faire avec les aléas de la courses inévitables sur de l'ultra.

Bravo aux vainqueurs, les frères Falentin, avec qui nous avons partagé des moments sympas pendant les 3 premiers jours. Bravo aux Lapins aussi qui finiront quelques heures plus tard et bravo à tous les finisher, de la première au dernier, tous méritent le respect et des félicitations.

Merci à Axel et aux race Angels de nous permettre de vivre de telles émotions.

Au final, je me rappellerai très longtemps de cette fantastique aventure de 3j1/2 et 3 nuits avec mon fils. J’ai eu très peur pour sa santé le premier jour, et il a fait preuve d’un grand courage. Ensuite, nous avons alterné chacun notre tour nos coups de mou mais nous avons su nous soutenir mutuellement dans ces moments-là. Comme Pilou le disait lors de notre interview TV à l’arrivée : rouler à deux c’est 95% de plaisir et 5% de moments plus difficiles. Et avec son propre fils, c'est encore plus génial !

On vient de re-signer pour la Corse 2024, pour revivre une nouvelle fois ces moments merveilleux sur un terrain que je connais déjà pas mal et qui me conviendra mieux, alors pourquoi pas un nouveau podium ?...

Et en septembre, ce sera le Maroc, en solo cette fois... On the road again....

 

Merci mon fils !

 

 

4 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 19-11-2023 à 11:08:25

Belle gestion des temps de pause et des coups de moins bien de l'un ou de l'autre ! Il faut de la lucidité pour prendre les bonnes décisions! Et partager cette aventure avec son fiston c'est énorme !!!

Commentaire de la buse de Noyarey posté le 20-11-2023 à 17:19:32

Bravo Damien ; vivre ça avec son fils , ça doit etre genial . Je constate que sur les 1000kms ,le seul moment ou j'aurais pu t'accompagner , c'est sur la descente de Malaucéne . 25km/h , c'est la vitesse a laquelle je l'ai descendue quand on l'a fait avec Philippe (mais pas parce que je me suis fait une frayeur !!)

Commentaire de Bikoon posté le 20-11-2023 à 17:32:19

Encore un vrai plaisir de lire vos aventures familiales, plus détaillées que sur Strava. Vraiment BRAVO pour votre parcours bien optimisé et ce résultat qui, avec son fiston, doit valoir tout l'or du monde !!
Et je découvre avec plaisir que vous serez en Corse fin mai, nous allons donc nous y croiser :o)))

Commentaire de raspoutine 05 posté le 21-11-2023 à 14:34:11

Au fil des années les défis cyclistes semblent de plus en plus gigantesques (est-ce une idée ?) et celui-là me semble particulièrement relevé étant familier de quelques unes des grimpées que vous arpentez. Bravo ! Mil bravos pour ce joli périple ; ça fait toujours rêver !

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