Récit de la course : Les Montées aux Refuges de la Vallée du Haut-Bréda - Grande Valloire 2023, par BOUK honte-du-sport

L'auteur : BOUK honte-du-sport

La course : Les Montées aux Refuges de la Vallée du Haut-Bréda - Grande Valloire

Date : 25/8/2023

Lieu : Pinsot (Isère)

Affichage : 1403 vues

Distance : 4km

Objectif : Pas d'objectif

6 commentaires

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Cru 2023

 

 

 

Dur dur de se motiver pour cette manche ! Le risque d’orages voire d’orages violents est fort. D’un autre côté, la manche qui se déroule au moment de l’Echappée Belle est souvent le seul moment où je peux espérer marquer des points ! En en 2022 j’avais raté la manche et l’avais regretté… I y a aussi mon bide à perdre, le jeu des 365h... Finalement, un appel téléphonique au gourou finit de me convaincre (il ne comprend même pas qu’on se pose la question !).

 

 

D’autant plus qu’en route, Gilbert rappelle pour me dire que suite à l’annulation de l’Echappée Belle on ne monte plus au Chalet de la Fouetterie mais au Chalet de la Grande Valloire, ça  tombe bien, tracé fait en 2020 ! Souvenirs souvenirs.

 

 

Toujours sur la route, une Polo blanche arrive comme un malade, zigzag et double allègrement, donc c’était vrai, c’est officiel, Clément est un dingue !!!

 

 

Sur le bord de la route Gilb-air est là pour empêcher les habitués d’aller au Grand Thiervoz, et c’est donc réunion sur le parking du Pont, 997m.

 

 

Surprise : il y a du monde ! Bon il faudrait quand même qu’il y ait moins de 10 coureurs masculins (oui le challenge est genré, à l’ancienne). Et dès les bonjours j’ai droit à des discussions improbables, étant à côté de Clément, entre la pente du Col du Vay qui est cotée 45 ( ??) et le site meteociel ma base qui serait une base pour les « ouin-ouin » parce que quand on a le foin à rentrer bla bla bla

 

 

Briefing de Gilb-air juste mythique qui permet de perdre tout le monde, de faire paniquer les gens car il y aura un passage câblé, qu’à la descente il faut être vigilant, et hop c’est parti.

 

 

Départ bien pentu, je suis dernier avec le gourou, la féminine devant nous nargue en prenant des baies, puis Gildebert lâche un « je ne peux pas aller plus vite », alors je prends les devants.

 

 

On laisse le pont sur notre gauche, et entamons à droite les lacets en forêt. Je suis surpris d’avoir encore le contact visuel (de peu) avec la féminine, et aussi (de peu) avec Gilbert derrière.

 

 

Hélas, 22 minutes d’effort, et je suis pris d’une nausée ? Merde !

Vite je prends ma compote prévue pourtant pour la 55ème minute, et espère que ça va passer, mais envisage aussi de redescendre, grrrr

Finalement, arrivé à la traversée du premier ruisseau je me mets à plat ventre et savoure quatre gorgées qui font du bien, globalement c’est en train de passer, et même topo au second ruisseau.

 

 

On arrive dans d’autres lacets où je me remémore le combat Daphné-Corne en 2020 (machines !), on aperçoit en face le Chalet de la Foueterie (qu’il semble loin), avant de grimper plein sud-est, j’en viens à douter mais on n’a vu aucun carrefour.

 

 

Petit à petit la forêt disparaît, je croise déjà un BGSA qui descend (est-il allé en haut !?), et enfin je reconnais les plateaux d’avant le Chalet, la fin n’est donc qu’une formalité, et bim on le voit le Chalet et toute l’équipe au loin, j’entends une cloche ( ??) et en fait il y a les équipes de bénévoles de l’EB ainsi que les ravitos qui ont été déposés en hélicoptère !

 

 

J’en termine donc en 1h18 et savoure le saucisson le fromage et mieux que tout le sirop saxo grenadine avec gobelet et eau de la Grande Valloire !

 

 

Philippe est là et s’éloigne, « qu’es-tu donc allé zieuter » « non je suis allé pisser », m-d-r

 

 

Benjamin indique qu’il ne faut pas traîner non plus, entre le risque d’orage (finalement pas une goutte là où météociel indiquait 18h) et la nuit qui arriverait dans 1h15 alors qu’on a tout un passage en forêt.

 

 

Et là je m’auto-peste puisque j’avais une frontale dans ma boite à gants…

 

 

Descente donc, je vois bien l’endroit où les gens se trompent souvent dixit le gourou, il faut vraiment aller retrouver le ruisseau, je finis par retrouver Francine, la luminosité a vraiment baissé subitement, on croise une frontale qui monte, c’est un coureur de l’EB qui continue, chacun jugera.

 

 

Et finalement j’arrive enfin au parking alors qu’il se met (vraiment) à pleuvoir, il s’en sera fallu de peu, à tout point de vue !

 

 

Encore des (bons) souvenirs pour nos vieux jours.

6 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 30-08-2023 à 17:59:54

toi aussi tu es meetic.

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 31-08-2023 à 08:16:39

Merci Arclusazchou69 (c'est bien ton pseudo sur la plateforme ?) !

Commentaire de Byzance posté le 30-08-2023 à 20:33:28

Je n'ai malheureusement pu participer qu'une seule fois : j'avais adoré ... mais trop loin :(

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 31-08-2023 à 08:17:43

TOI tu as un motif compréhensible !
Pour certains chambériens tu sais c'est déjà "trop loin"...
N'empêche que quand tu as eu l'occasion tu y as été et pour ça tu es déjà dans l'Histoire !

Commentaire de campdedrôles posté le 31-08-2023 à 08:05:54

Et alors, tu as marqué des points ou bien ?

Commentaire de BOUK honte-du-sport posté le 31-08-2023 à 08:18:02

Un point !!!
10ème sur 11 (ouf)

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