L'auteur : sergicus
La course : 100 km de Millau
Date : 24/9/2022
Lieu : Millau (Aveyron)
Affichage : 759 vues
Distance : 100km
Objectif : Pas d'objectif
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100 Km de Millau 2022
Après avoir été '' centbornard '' une première fois à Millau en 2016 et une deuxième fois à Belvès en 2018, je m'étais promis de revenir à Millau, car pour moi de toutes les courses que j'ai pu faire, c'est Millau la plus belle.
Je m'étais inscrit pour Millau en 2021, mais le Covid a eu raison de l'épreuve cette année là. Donc me voilà de retour à Millau pour revivre ce formidable moment d'effort et de convivialité. De plus, cerise sur le gâteau, Millau fête son 50ème anniversaire et moi mes 60 ans.
Mon épouse et moi sommes arrivés à Millau le 20 septembre où nous avions loué un appartement dans une villa à proximité du Parc de la Victoire, lieu du départ fictif des 100 km. Après un accueil chaleureux des propriétaires, nous avons profité de ces quelques jours d'avant course pour visiter cette magnifique région de Millau. Puis le vendredi 23 nous sommes allés récupérer le dossard et la casquette du 50ème anniversaire des 100 km de Millau que j'avais commandé sur le site de la boutique officielle des 100 km de Millau. Et là vers 18 heures il y a une foule considérable pour récupérer les dossards et profiter des stands mis en place par les organisateurs, mais comme tout est bien organisé, tout se passe bien et on peut déjà s'imprégner de l'ambiance d'avant course. Revenu au logis je prépare un sac avec un change complet, (chaussettes, slip, un tee-shirt à manches courtes et un à manches longues, une paire de chaussures), une paire de gants et une petite bouteille de maltodextrine. Je l'apporterai demain à la consigne pour qu'il soit acheminé au ravitaillement de Saint Afrique au 71ème kilomètre, puis je prépare un autre sac, rempli de la même façon, que mon épouse gardera à ma disposition au ravitaillement de Millau au 42ème kilomètre, car la météo est très incertaine pour le lendemain. Enfin je prépare mon sac à dos, où j'y mets une flasque de 25cl d'eau, du papier toilette, ma veste imperméable, une lampe frontale, une paire de lacets,des pansements, une bande velpeau, des épingles à nourrice, 6 tubes unidose d'arnica 9CH, et 2 anti inflammatoires ( Ibuprofène ) car il y a un mois de cela, je me suis fait une contracture aux ischios-jambiers et à la fesse droite et malgré des soins chez le kiné j'ai peur que les douleurs reviennent. De plus j'ai été obligé d'arrêter de courir pendant plus de 2 semaines et je n'ai effectué que 3 footing léger depuis ma reprise avant de venir à Millau. Bref ma préparation a été bien perturbée et je suis un peu inquiet pour ce 100 km même si depuis 5 mois je m'entraîne 4 fois par semaine à un rythme de 80 à 100 km par semaine,
Après une nuit de sommeil un peu perturbé par le stress de la course, je me lève vers 5 heures, je vérifie tous mes sacs, je déjeune d'une assiette de pâtes , de riz et de pain. Puis vers 8 heures je file déposer mon sac à la consigne et je retourne au logement afin de m'habiller en tenue de coureur. Il a plu dans la nuit, mais ce matin le ciel est plutôt clair et la température est agréable. Vers 9 heures, accompagné de mon épouse, on se rend au Parc de la Victoire où nous sommes accueilli par une foule de coureurs aux couleurs diverses et variées et dans une ambiance très bon enfant. Puis à 9 heures 30, avec l'ensemble des 1764 concurrents aux 100 km et des 335 au marathon, nous nous dirigeons en cortège derrière la fanfare sous les acclamations du public, jusqu'à la ligne de départ située à environ un bon kilomètre du Parc de la Victoire. Un peu avant la ligne de départ mon épouse file se mettre un peu plus loin sur la route afin d'applaudir tous les concurrents et aussi me prendre en photo lorsque je passerai devant elle. A quelques minutes du départ l'ambiance monte, monte, sous l'effet de la musique délivrée par les hauts parleurs, ça tape dans les mains, ça chante, c'est très euphorisant,,, puis 10 heures c'est le grand départ. Après quelques centaines de mètres et un petit bisou à mon épouse, je prends tranquillement mon rythme qui j'espère va me mener au bout de cette belle aventure. Un peu avant Aguessac, Monsieur Serge Cottereau ( fondateur des 100 km de Millau ) est venu sur le bord de la route pour nous encourager, et c'est avec un grand respect que je le salut. Au ravitaillement d'Aguessac (6,5ème km ) dans une ambiance très festive je commence mon petit rituel qui consiste à prendre 2 verres d'eau et 2 sucres. Un peu plus loin et sur un bon kilomètre, tous les accompagnateurs vélo sont rangés sur le bord de la route, côté droit pour les dossards pairs et côté gauche pour les impairs, ce qui facilite la rencontre entre coureurs et accompagnateurs, sans gêner les coureurs non accompagnés. Du coup avec l'arrivée des vélos une autre ambiance s'instaure, ça parle, ça blague,ça rigole, bref c'est plus animé, plus vivant, ce qui me convient parfaitement. Depuis le départ ,le parcours considéré comme ''plat'' est, disons, un enchaînement de faux plats montants et descendants et finalement sur tout le parcours on peut dire que du plat il n'y en n'a quasiment pas. Ainsi je continu mon petit bonhomme de chemin à environ 10 km/h. Je passe le ravitaillement de Rivière sur Tarn (12ème km ) et de Boyne ( 16ème km ) tranquillement, sans omettre de prendre mes 2 verres d'eau et mes 2 sucres. Et tout en courant j'admire le paysage,qui est magnifique, et j'échange aussi quelques mots avec deux Varois et leurs accompagnateurs que je viens de rattraper ( un de Six Fours et un de La Seyne sur Mer ). Un peu avant Le Rozier je commence à avoir mal à la fesse droite et à l'épaule droite, cela m'inquiète un peu mais c'est supportable. Au ravitaillement du Rozier ( 21ème km ) je prends mes 2 sucres et mes 2 verres d'eau et tout en marchant sur quelques mètres j'essaie de décontracter ma fesse et mon épaule. Je repars et je passe la côte de Peyreleau tout en courant et sans aucune difficulté, puis après une série de montées et de descentes le ravitaillement des Prades (25ème km ) est là. Je suis toujours à une vitesse d'environ 10km/h. J'accomplis mon rituel au ravitaillement, mais j'ai de plus en plus mal à la fesse et à l'épaule, mais je serre les dents. Le ciel oscille entre soleil et nuages, le vent est quasiment nul et la température est aux alentours de 20°, bref le temps idéal pour courir. Tout en admirant le paysage et en papotant avec quelques concurrents, on arrive au ravitaillement de La Cresse ( 30ème km ). Je prends mes 2 verres d'eau et mes 2 sucres alors que tous les ravitaillements sont copieusement garnis en boissons et en solides sucrés et salés. Les bénévoles sont au top et ils font tout pour vous rendre service, tout en mettant de la gaîté au stand, bravo. Je prends la décision d'avaler un Ibuprofène car j'ai toujours bien mal à la fesse et j'ai peur que cela empire, mais par contre l'épaule me fait beaucoup moins souffrir. Je continu à courir, toujours à peu près à la même allure et toujours sous les applaudissements des spectateurs. J'arrive au ravitaillement de Paulhe ( 34ème km ) qui est bien animé par les spectateurs et il y a même une personne munit d'un tuyau d'arrosage pour vous asperger, mais je décline l'offre car à mon goût il ne fait pas assez chaud. Après avoir avalé mes 2 sucres et mes 2 verres d'eau, je continu mon chemin jusqu'au ravitaillement de Millau plage ( 39ème km ) et cette portion de route est relativement plate, voire légèrement descendante. Je continu à prendre mon habituel ravitaillement, et ensuite on arrive dans Millau où la circulation est ouverte mais l'organisation étant au top, il n'y a aucun souci avec les automobilistes. Dans les rues de Millau, tous les coureurs sont applaudis et encouragés avec ferveur,ce qui nous transcendent et nous permettent de rejoindre, le cœur léger et les jambes un peu moins lourdes malgré un bon faux plat montant, le Parc de la Victoire. Arrivé dans la salle des fêtes du Parc ( 42ème km), un ravitaillement nous est proposé au comptoir, mais je file voir mon épouse qui se tient derrière les barrières où je peux boire ma bouteille de maltodextrine que je lui avais laissé dans mon second sac. Je ne prends rien d'autre car la météo est très favorable. Après un petit bisou à mon épouse je m'élance pour la deuxième partie du parcours, qui est loin d'être la plus facile, alors que les marathoniens en ont fini de leur course. Je profite de la descente dans Millau pour me décontracter les bras et les épaules tout en adressant des encouragements aux concurrents qui ''montent'' vers le Parc. J'ai de moins en moins mal à l'épaule droite et la douleur à la fesse droite s'est stabilisée, donc pour le moment tout va bien. Après cette traversée euphorisante de Millau, j'arrive au ravitaillement de Creissels ( 47ème km ), je prends mes 2 verres d'eau et 1 gel glucidique car bientôt je vais attaquer la terrible côte du viaduc de Millau. A Raujolles commence cette longue côte à 8%, je la passe pratiquement tout en courant en doublant pas mal de concurrents qui marchent et des accompagnateurs esseulés qui poussent leur vélo devenu bien lourd. Puis c'est la descendante vers Saint Georges de Luzençon. Je rattrapes un coureur Varois de Puget Ville et après un salut amical, j'arrive au ravitaillement de Saint Georges de Luzençon ( 53ème km ) où je prends 1 verre d'eau pétillante et 1 verre d'eau plate, 1 sucre et 1 pâte de fruit ''énergisante'' que j'ai du mal a avaler car ça colle aux dents. Tout en marchant et en buvant l'eau, je me décontracte les jambes car la descente a mise ma fesse droite à rude épreuve. Puis après avoir jeté mon gobelet dans une poubelle, je repars sous les applaudissements nourris du public. Cette partie du parcours que je n'avais pas trop appréciée il y a 6 ans, car la route est large, droite, peu ombragée et très légèrement montante, finalement je la passe plutôt bien. Vers le 55ème km je croise le concurrent qui va remporter la course, je l'applaudis vivement et je suis admiratif de voir avec quelle facilitée il avale les kilomètres. Il doit lui rester une quinzaine de kilomètres à faire et moi à peu près quarante cinq, chapeau... Un peu avant le ravitaillement du Pont de Dourdou ( 57ème km ) de la musique se fait entendre, et plus j'avance plus le son est fort. A quelques dizaines de mètres du ravitaillement, deux jeunes filles encouragent avec une sacrée ferveur tous les coureurs malgré une sono qui déverse ses torrents de décibels. Au ravitaillement je prends mes 2 sucres, mes 2 verres d'eau et je repars tranquillement tout en sachant que désormais je vais croiser tous les concurrents qui sont sur le retour, mais ça ne me gêne pas car mon moral est bon, vu que mon corps répond bien à ces efforts. Un peu plus loin je croise un attelage un peu particulier, en effet, un jeune homme dans une carriole tracté par un vélo, joue de la guitare tout en chantant. Cela me fait sourire et égaye ce passage un peu monotone de longues lignes droites tout en faux plat montant. Puis c'est l'arrivée au ravitaillement de Saint Rome de Cernon ( 60ème km ) où je prends mes 2 verres d'eau et 1 pâte de fruit ''énergisante''. Les bénévoles sont vraiment formidables et très gentils. Je traverse le village sous les nombreux encouragements des spectateurs, puis c'est la côte de Tiergues. J'alterne marche et course dans cette longue montée ombragée qui met les organismes à rudes épreuves. Je dépasse quelques coureurs mais je commence à bien ressentir la fatigue moi aussi. Juste après un petit faux plat montant et une petite descente, j'arrive au 13ème ravitaillement, celui de Tiergues ( 65ème km ) où nous sommes accueilli en musique et par de nombreux encouragements. A cette halte je croise des concurrents qui sont sur le retour et d'autres comme moi qui allons sur Saint Affrique, je prends mes 2 verres d'eau, 2 carrés de chocolat et 2 sucres. Je fais un arrêt un peu plus long afin de récupérer de la montée, puis j'entame la longue descente de 6 km sur Saint Affrique. Je continu sur le même rythme car dès que j'allonge la foulée, la douleur à la fesse réapparaît, donc tranquille, tranquille. Contrairement aux apparences cette descente ne me repose pas du tout et je me languis d'arriver en bas car elle réveille quelques douleurs aux quadriceps et aux chevilles, je m'en passerai bien !!! J'arrive enfin au ravitaillement de Saint Affrique ( 71ème km ). Après de nombreux applaudissements j'entre dans la salle afin de récupérer mon sac à la consigne. C'est super bien organisé et en moins de 30 secondes j'ai mon sac. Je m'assois et je peux ainsi enfiler un tee-shirt à manches courtes et je remets mon tee-shirt à manches longues par dessus. Je mets une paire de gants dans mon sac à dos, car la température risque de bien baisser la nuit. Je bois la maltodextrine que j'avais préparée, puis je rends le sac à la consigne pour qu'il soit acheminé à Millau. Pendant ce temps quelques coureurs, allongés sur des tables, se font masser. L'organisation, je ne le dirai jamais assez est vraiment au top, tout comme tous les bénévoles. Puis je prends un peu de soupe, un morceau de pain roquefort, quelques biscuits salés et un verre d'eau. A la sortie de la salle, sous les encouragements du public, je trottine sur une centaine de mètres avant de reprendre mon rythme, car la pause a été un peu plus longue et un petit temps d'adaptation est nécessaire pour la remise en route de la ''machine''. A la sortie de Saint Affrique se présente la côte de 6 km, alors au début j'alterne marche et course, puis j'adopte un petit rythme en courant qui m'emmène jusqu'au ravitaillement de Tiergues. Sur cette portion de route je croise un nombre important de coureurs et ce qui est pas banal c'est que tout le monde s'encourage, autant ceux qui montent que ceux qui descendent. C'est vraiment particulier et fort agréable. J'arrive au ravitaillement de Tiergues (77ème km ) sous la musique de la fanfare et sous un soleil déclinant. Je me ravitaille de sucre et d'eau mais je commence à bien ressentir la fatigue. Puis c'est la desente vers Saint Rome de Cernon. Les cuisses, les mollets, commencent à ''tirer'' mais vaille que vaille j'arrive en bas de la descente et j'entre dans Saint Rome de Cernon. La circulation n'est pas totalement coupée et je me retrouve à courir entre 2 camions remorques qui transportent des animaux. Heureusement je reprends une portion de route fermée à la circulation et j'arrive au ravitaillement de Saint Rome de Cernon ( 82ème km ). J'avale un peu de soupe, 2 carrés de chocolat, quelques gâteaux salés et 2 verres d'eau que je bois tout en marchant. Il y a encore beaucoup de monde pour encourager, applaudir et dire quelques mots gentils aux coureurs. Les habitants de cette région sont vraiment formidables. Je repars sur un petit rythme et je croise toujours des concurrents qui vont sur Saint Affrique et je me demande à quelle heure ils vont terminer leur course, en tout cas grand respect, car il faut un moral d'acier pour affronter toute la durée de leur parcours restant. Malgré quelques douleurs aux jambes et à la fesse, cette portion de route me convient bien, car c'est un léger faux plat descendant et je cours sans trop forcer. J'arrive au ravitaillement du Pont de Dourdou (85ème km ) où il y a toujours les deux jeunes filles qui m'encouragent aussi énergiquement qu'à l'allée. J'avale un peu d'eau pétillante, 2 sucres et de l'eau. Il commence à faire nuit et je me dis qu'au prochain ravitaillement je mettrai ma lampe frontale. Le peloton est de plus en plus clairsemé et je me retrouve seul pendant un bon kilomètre, je crois que c'est la première fois depuis que je suis parti qu'il n'y a personne autour de moi. Mais ça ne dure pas car plusieurs concurrents avec accompagnateur vélo me dépassent sur la suite du parcours, je me rends compte que j'ai baissé d'allure car je ressens de plus en plus la fatigue. Mais je ne suis pas inquiet car malgré tout, et bien, ça va. Puis j'arrive au village de Saint Georges de Luzençon que je traverse sous quelques acclamations et me voilà au 18ème ravitaillement ( 89ème km ). Au milieu de quelques coureurs je prends 2 sucres, 1 pâte de fruit ''énergisante'' et 2 verres d'eau, Je m'assois sur un banc, je défais mon sac à dos, je récupère ma frontale, je range ma casquette, je remets mon sac à dos, je me lève et tout en marchant je bois mon eau.Une fois jeté mon gobelet d'eau dans une poubelle je décide de repartir en trottinant, et là je ne sais pas du tout ce qui se passe, mais je n'arrive tout simplement pas à courir. Je me mets donc à marcher et au bout d'une dizaine de mètres j'essaie de courir, impossible. Je ne comprends pas pourquoi je n'y arrive pas. Je n'ai pas de crampes, pas de douleurs aux jambes, le souffle est bon, pas de problème digestif, bref je continu à marcher surtout que j'attaque la grande côte du viaduc de Millau qui est très pentue, environ 8%. Je me dis que vers la fin de la montée avant de passer à l'aplomb du viaduc je pourrai recommencer à courir. En fait j'ai fais toute la côte en marchant et même la descente, incroyable ! Toutes les centaines de mètres j'essayais de courir, mais rien à faire les jambes ne voulaient pas. Un nombre incalculable de coureurs m'ont dépassé, quelques uns me demandant gentiment ce que j'avais, d'autres qui m'encourageaient à continuer. De toute façon il m'est impensable d'abandonner et tant que je pourrai marcher, je sais que j'irai au bout. Puis juste avant le ravitaillement de Creissels ( 96ème km ) à force d'essayer de courir, je me suis mis comme par enchantement à trottiner. Je peux vous dire que j'ai ''sauté'' ce ravitaillement et que j'ai utilisé les sucres et l'eau que j'avais dans mon sac à dos pour rallier Millau. Bien sûr cela n'a pas été facile, surtout que pour arriver au Parc de la Victoire, ça monte. J'ai alterné marche et course mais quand même plus course que marche jusqu'à l'arrivée. La traversée de Millau avec tous les applaudissements et les encouragements je l'ai passée comme dans un rêve malgré la fatigue. La dernière remontée dans l'allée du Parc et la rentrée dans la salle d'arrivée je les ai vécues intensément et avec beaucoup de joie, car une fois de plus je suis ''centbornard''. Une fois passé la ligne d'arrivée en 12 heures 24 minutes et 50 secondes je reçois la médaille des 100 km de Millau et le cadeau surprise qui n'est autre qu'une superbe gourde isotherme aux couleurs du 50ème anniversaire des 100 km de Millau, puis je retrouve mon épouse qui m'attendait patiemment et je la remercie vivement. Après un bisou à mon épouse, je me suis fait masser les cuisses par une élève kiné, puis j'ai mangé le repas qui était servi à tous les coureurs et j'ai pu échanger mes premières impressions d'après course avec mon épouse. Ensuite on est allé récupérer mon sac à la consigne et on est rentré tranquillement à pied dans notre logis situé à quelques centaines de mètre du Parc de la Victoire où après une bonne douche j'ai pu partir dans les bras de Morphée...
Le bilan personnel de cette course est que jusqu'au 89ème km tout allait bien à part quelques douleurs un peu partout dans les jambes, mais ensuite j'ai eu une très grosse défaillance qui m'a obligé à marcher sur un peu plus de 7 km. Par contre cette fatigue je ne me l'explique pas si ce n'est que peut être, comme mon dernier mois d'entraînement à été quasiment nul, j'ai manqué de '' fond '', ou alors pas assez alimenté le long du parcours,... franchement je ne sais pas. Mais du coup, même si je suis aux anges et très satisfait d'avoir terminé ce 100 km je ressens tout de même un petit goût d'inachevé dû à cette grosse défaillance, surtout que sur tout le parcours j'étais en avance de 20 minutes sur mon temps escompté de 12 heures et que j'étais plutôt bien physiquement, jusqu'au 89ème km...
Sinon, comme je le disais au début de ce récit, les 100 km de Millau c'est vraiment une course magnifique et exigeante. Tout est au top, que ce soit l'organisation, les bénévoles, les coureurs, les paysages... c'est vraiment fabuleux et je conseille à tous les coureurs de tenter l'expérience, et s'il ne faut faire qu'un seul 100 km dans sa vie, c'est celui là qu'il faut faire. Encore une fois je dis un très grand merci à tous les bénévoles, car sans eux, rien ne serait possible.
6 commentaires
Commentaire de philkikou posté le 05-10-2022 à 10:08:04
Bravo pour la gestion de la distance et des douleurs... y'avait vraiment un max. de kikous, je ne sais pas si tu en as croisé et si tu avais casquette, t-shirt ou écusson repositionnable, peut-être pour ton prochain 100 bornes ;-) Bonne récup
Commentaire de sergicus posté le 05-10-2022 à 13:30:20
Merci, mais je ne sais pas si je ferai encore un 100 km, là j'en suis à trois dont deux fois Millau... on verra bien
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 05-10-2022 à 16:28:58
Belle course ! J'aurais rêvé de faire ton chrono ! Je suis tout à fait d'accord avec toi, dans ce coin les gens sont vraiment gentils.
Commentaire de sergicus posté le 05-10-2022 à 18:21:55
Merci, et c'est vrai que les gens sont vraiment sympas, c'est vraiment un beau coin...
Commentaire de CROCS-MAN posté le 05-10-2022 à 20:38:09
Bravo :)
Commentaire de sergicus posté le 06-10-2022 à 06:09:23
Bravo à vous aussi. Je me rappelle vous avoir dépassé en 2016 vers Peyeleau, vous étiez habillé en treillis.J'en étais resté ébahi de vous voir courir en crocs et cette année vous m'avez dépassé lors de ma terrible défaillance. Encore bravo à vous...
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