Récit de la course : La Saint-Germ'Nature 2022, par DavidSMFC

L'auteur : DavidSMFC

La course : La Saint-Germ'Nature

Date : 3/7/2022

Lieu : St Germain Laval (Seine-et-Marne)

Affichage : 345 vues

Distance : 14km

Objectif : Pas d'objectif

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Une belle découverte improvisée !

Récit disponible sur mon blog : La Saint-Germ'Nature - Mes expériences sportives

 

 

Inscrit uniquement pour le Double Mixte du Tournoi de Mormant le samedi 2 juillet et ayant prévu d'accompagner Mathilde et ses sœurs pour le Double Dames le dimanche, je regarde s'il y a une course dans le coin lorsque j'apprends qu'elles sont convoquées à 7h35 ! Je vais me lever pour les emmener mais j'aimerais bien ne pas aller si tôt dans le sud de la Seine-et-Marne uniquement pour cela.

Et ça tombe bien, à 30 minutes de Mormant, à Saint-Germain-Laval, juste à côté de Montereau-Fault-Yonne, se déroule le dimanche 3 juillet un Trail que je n'aurai certainement pas l'occasion de refaire : la Saint-Germ'Nature ! Une épreuve de 14 kilomètres avec une marche nordique et une course à pied. Départ prévu à 9h45, le timing est parfait.

Au lendemain de notre demi-finale en mixte avec Mathilde, le réveil pique un peu sur les coups de 6h00 mais c'est parti pour une grosse journée. Nous ne descendons vraiment pas pour rien à Mormant puisqu'au terme d'un enchaînement de 6 matches (dont un quart de finale contre ses sœurs), Mathilde remporte le Double Dames avec une partenaire qu'elle ne connaissait pas !

Pendant la phase de poules, je m'absente donc du gymnase avant de revenir vers midi pour assister à toute la phase finale. Direction Saint-Germain-Laval pour ma compétition du jour.

J'arrive sur place vers 8h45, je suis les consignes pour me stationner à proximité du village départ de la course, récupère mon dossard (le numéro 70), mon lot de participant et retourne à la voiture pour finir de me préparer. Je n'aurai pas le tee-shirt du club aujourd'hui, l'ayant porté mercredi soir, donc un tee-shirt de l'Oxy'Trail, mon short de Trail, ma casquette vue la belle météo déjà assez chaude et mes chaussures de Trail Evadict Race Light... je ne regrette pas ce choix car je me sens vraiment bien dedans mais j'ignorais qu'il y avait quand même beaucoup de bitume sur un parcours très sec pour lequel des chaussures route passaient sans problème.

Je ne m'échauffe pas vraiment, je fais juste quelques aller-retours à la voiture pour des bricoles, en trottinant puis je me pose avant le départ. L'ambiance est détendue, on voit pas mal de maillots des clubs d'athlétisme seine-et-marnais, quelques têtes connues. Il est temps de se placer dans l'aire de départ, à 1 minute du coup de pistolet... ! Enfin, façon de parler car le coup ne part pas et le départ est finalement donné à l'oral.

 

La course

Je le sens assez vite, je n'ai pas les jambes très légères ce matin mais je me sens bien, j'ai envie de me faire plaisir, c'est l'essentiel. Les premiers partent très vite, je me cale dans les vingt premières positions, sagement derrière la première féminine. Le premier kilomètre est plat et se fait à environ 16km/h pour moi, c'est un peu rapide pour une course de 14 kilomètres mais je ne veux pas non plus être largué d'entrée de jeu. Nous courons principalement sur de l'herbe, autour d'un stade puis en bords de Seine.

On arrive ensuite dans la première partie montante du parcours, assez progressive, principalement sur le bitume, avec de sévères faux-plats montants, quelques passages un peu plus pentus mais ça se court malgré tout. L'allure diminue nettement mais je tâche de garder un rythme correct et finit même par passer devant la première fille lors d'une relance.

Après un début de course difficile, on arrive au kilomètre 4 déjà bien entamés mine de rien. Un premier ravitaillement permet de s'hydrater "à l'arrache" car je ne suis vraiment pas doué pour boire en courant. Heureusement, les bouteilles d'eau sont des mini-gourdes, plus pratiques que des gobelets. Malheureusement, je n'ai pas l'occasion de la consommer intégralement et elle m'encombre donc je suis contraint de la jeter dans la poubelle destinée à cet effet.

La suite est un peu plus favorable mais il n'y a jamais vraiment de répit, quasiment pas de plat sur tout le parcours, c'est un véritable enchaînement de chemins, de portions bitumées, de faux-plats montants et descendants. J'aime bien ce profil mais à cette allure, c'est dur.

Je passe le kilomètre 7, la mi-course, en 30 minutes, un poil moins. Je me dis alors qu'il sera bien compliqué de finir en moins d'une heure mais je peux faire un bon temps si je ne craque pas. On a été prévenus avant la course qu'il y aurait une deuxième portion difficile en fin de course avant deux derniers kilomètres vraiment plus favorables.

La suite est donc clairement de la résistance. Après avoir distancé la première féminine et un autre concurrent, j'ai dépassé Loic, un coureur monterelais que j'ai déjà souvent croisé et un jeune athlète d'Ozoir dans une descente, je sais qu'ils ne sont pas bien loin derrière. Devant moi, j'ai en ligne de mire deux concurrents, un athlète provinois et un avonais. Je vais essayer de revenir petit à petit, ce sera ma motivation de deuxième moitié de course puisque je les chasse depuis un moment déjà.

Après une portion très variée, on arrive au deuxième ravitaillement de la course, peu après le kilomètre 9. Je prends une nouvelle bouteille d'eau qui me permet de boire un peu et de m'arroser la tête avant d'aborder une partie délicate du parcours, un long passage sur la route qui monte très progressivement.

Je sens bien que Jean-Baptiste (Avon) est en difficulté, je grignote un peu de terrain et parvient même à le reprendre sur une relance. J'accélère, je retrouve une vitesse correcte alors que je plafonnais sévèrement depuis quelques kilomètres mais j'entends pourtant que ça revient derrière moi. Loic ? Jean-Baptiste ? Un autre concurrent ?

Dans un passage descendant, Jean-Baptiste me repasse devant et je ne parviens pas à l'accrocher puis un peu plus loin, alors que nous avons rejoint un chemin à travers les champs, toujours en descente, c'est Loic qui passe et qui m'encourage à m'accrocher. Je me mets dans sa foulée et nous finissons par repasser devant le coureur d'Avon. Nous voilà donc à 3 ensemble à moins de 3 kilomètres de l'arrivée.

Ce dont j'ai peur, c'est de me mettre dans le rouge et d'exploser si jamais une nouvelle difficulté se dresse devant nous mais Loic me rassure en me disant qu'il connaît le parcours et que maintenant, c'est que de la descente jusqu'à un dernier kilomètre plat. J'ai l'info mais c'est encore long et je préfère laisser filer Loic qui a vraiment relancé très fort car j'ai bien accéléré aussi. Jean-Baptiste est distancé.

Allez, je profite de la descente pour envoyer un peu quand même, les centaines de mètres défilent ainsi bien plus vite, les dents serrés, appliqué sur ma respiration. En bas, il reste un bon kilomètre pour finir la course, très agréable dans sa première partie, en sous-bois puis nous retrouvons l'interminable portion herbeuse du début de course avec le très long tour de stade. Je vois au loin Loic qui revient sur l'athlète du club de Provins, j'aperçois mon poursuivant qui ne devrait pas revenir sauf gros finish. Je termine à bonnes enjambées mais sans sprinter, n'ayant pas d'objectif en vue.

Sous l'arche d'arrivée, Loic termine finalement juste derrière le provinois qui finit 3ème senior. Je termine à mon tour en 1 heure et 29 secondes14ème au scratch sur 131 arrivants et 4ème senior. 14km/h de moyenne sur ce parcours au lendemain d'un tournoi de Badminton, je m'en satisfais bien. J'ai bien senti le manque de fraîcheur sur la fin de course, d'autant qu'il fait assez chaud.

Je me ravitaille tranquillement, attends la publication du classement puis retourne à la voiture pour rejoindre les filles à Mormant. Fin d'un beau week-end sportif, bien épuisant quand même.

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