Récit de la course : La Trace des Maquisards de l'Ain - 22 km 2022, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : La Trace des Maquisards de l'Ain - 22 km

Date : 19/2/2022

Lieu : Bourg En Bresse (Ain)

Affichage : 815 vues

Distance : 22km

Objectif : Pas d'objectif

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Le Zon.

Le Zon.

 

L‘Ain a son maquis et c’est tout à fait normal que naisse une épreuve commémorant ces faits de guerre

Ainsi à Oyonnax naît la 1ère trace des maquisards.

Long de 80 kilomètres pour 2500 de D+, la distance principale relie Bourg en Bresse à Oyonnax de nuit.

On peut la faire en solo, par 2 ou par 4.

 

Un 42 kil de nuit aussi et un 22 et un 11 km le dimanche matin.

 

J’en suis pour les 22 kilos et ses 600 de D+ et 700 de D-

 

A Valexpo d’Oyo, les premiers arrivent.

Le décor est mis en ce lieu où tout rappelle la résistance.

 

Direction Sonthonnax la Montagne en bus.

Aux dossards, je retrouve quelques connaissances dont Alexandra, Estelle, Patrice et les gars d’Ambérieu.

 

Avec Cédric et Sylvain ont se tape le selfie avant le départ.

 

Un petit discours de maquisards et c’est parti.

Arnaud Huber est bénévole quelques mètres plus loin. Je le réécris.

 

 

Le parcours est sympa au début mais va vite descendre.

C’est la boue qui colle aux pompes.

J’ai la sensation que je vais perdre une grôle et je contracte mes orteils, comme si cela faisait quelque chose.

Faut faire gaffe de ne pas glisser en plus.

 

Après la combe à l’ours, nous arrivons à Chougeat haut lieu de la résistance.

Nous bifurquons pour passer par la stèle symbolisant le lieu du camp.

 

Je me rappelle quand mon voisin me racontait ses histoires de maquis

Entre autres celle de l’avion anglais abattu par les chleux qu’il disait et où les quatre aviateurs furent tués à l’abergement de Varey

Une stèle en bas du château de Varey et avant Cheminand, trône au carrefour rappelant ce fait de guerre.

 

 

Nous arrivons doucement à Izernore après avoir descendu les champs en travers par palliers.

Attention à la gamelle. Dur pour les pattes.

 

Nous traversons les gorges de l’Oignin par une passerelle.

GD photos nous tire le portrait, cool.

 

Izernore, ravitaillement donc à la moitié du parcours au 11ème.

Je retrouve Lulu, Laurent Lugand. Joyeuses retrouvailles.

 

D’ailleurs, des trois derniers survivants des résistants de Saint Rambert outre mon voisin Jean Planaise, il y avait Lugand sûrement parent de Laurent et Doléato.

 

Je repars avec une fille qui me dit que ça va monter ensuite.

Lulu m’a dit qu’on va emprunter le parcours de l’Izernight mais à l’envers.

Ex trail de nuit, dur pour se repérer.

 

La montée est là et nous doublons le dernier coureur des 80 bornes parti à 18h00 la veille…

Ils sont d’ailleurs passés de nuit par le viaduc de Cize Bolozon éclairé aux couleurs de la France, magnifique.

 

Photos Gilles Reboisson.

Monsieur Planaise, mon voisin, me racontait aussi qu’un jour ils étaient en embuscade dans un détroit vers Saint Rambert en Bugey prêts à tirer sur l’ennemi, les frisés comme il disait, qui arrivaient.

C’était une fausse information venant d’un traître car c’étaient des troupes alliées de renfort qui se ramener.

L’espion a passé un sale quart d’heure et certains voulaient lui faire la peau.

 

 

Nous sommes maintenant dans la forêt de Bellignat et j’ai un coup de moins bien.

J’ai froid et je remets mon bonnet fétiche de la saintélyon mauve.

 

On nous encourage mais je ne suis pas le seul dans le dur.

Nous sommes plusieurs à se soutenir et s’encourager dans la descente vers Oyo.

 

Les 4 premiers des 11 km nous passent. Quelle allure par rapport à nous.

Cela fait comme les Dupont sur leur jeep dans le désert.

 

Le Valexpo est là et nous rentrons par derrière passant à travers des décors tels des basketteurs rentrant sur le terrain.

 

L’arche sur un promontoire est franchie.

Plus de 3h mais ravi.

 

On nous remet un béret comme les maquisards.

Petite collation en même temps que les protocoles des récompenses.

 

Très beau trail en souvenir des ces moments de résistance.

 

A mon ancien voisin à Jujurieux, qui fut blessé, capturé, évadé.

Qui râlait après les hommes politiques à la télé. On savait de loin que c’était l’heure des infos en attendant ses insultes : " Fumier !" "Menteur !".

 

En hommage à Jean Planaise dit Le Zon.

 

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