Un retour aux origines pour cette édition 2021 : faire « juste » une Saintelyon  comme en 2009, sans un aller qui aura ponctué la précédente décennie.

Enfin… presque... car au lieu de faire une sieste avant le départ, puis partir en navette ou en train, ce sera un lever tôt, puisque je suis à l’organisation du parcours aller.

Sécurisation au départ, puis au ravito de St Christo, le plus proche de Saint Etienne. Ça c’est pour le 1^er BOUT.

 

Une journée ensoleillée, à se faire traiter de « fdp » ( !) par une automobiliste ne supportant pas de devoir laisser passer les valeureux coureurs partis depuis 15 minutes.
Puis un enchainement au niveau de St Christo où çà caille bien. Une équipe de 6 larrons, dont zeze et arthurbaldur, aux manettes pour installer et accueillir, de 15h à 19h, les guerriers en direction de St Etienne. 

 

Tiens, il n’y aura pas de pim’s comme les années précédentes. Dommage !
Allez, je mets quand même la photo d'une précédente édition.

 

Par contre, le froid est bien présent, renforcé par un petit vent qui ferait rester sous la tente.

 

 

Accueil des coureurs et papotage, avant qu’ils ne reprennent les sentiers pour le dernier tronçon de cet aller. Une ambiance plutôt bon enfant au vu du nombre d’aventuriers.

A 19h, arrivent les amis désignés « meneurs d’allure », Romain (papakipik) et JB.
Il est prévu que je les accompagne sur le dernier tronçon, afin de gagner le lieu de départ : fin de la mission ravito donc !
Un petit échauffement papotage de 18 km, avec de belles chutes de neige sur la fin, histoire de se mettre dans l’ambiance de la doyenne avant l’heure… et d’attaquer l’autre BOUT (ou facette – la plus connue) de la Saintelyon.

 

Il faut dire aussi que cette Saintelyon fait partie d'un triptyque en cette fin d'année : enchainer 3 WE consécutifs avec

• Jogg'iles (20km)
• La Saintelyon
• Un 24h dans le cadre du téléthon, de quoi courir pour une bonne cause...

 

Après un changement/restauration/« mais sans repos » dans ce nouveau palais des Expo de St Etienne (où j’ai pu avoir l’avantage de rester dans la zone LyonSainteLyon, en tant que bénévole), yapluka sortir pour prendre la file d’attente.
Et là c’est le drame ! On reste au chaud devant la seule porte de sortie vers les SAS, et donc çà attend et bouchonne.

C’est là qu’un concurrent cherche à se défaire d’un joli bracelet bleu (sésame pour le SAS perf) car il veut courir avec ses 2 potes non équipés de ce sésame. D’abord réticent (ce n’est pas pour moi) puis hésitant, et comme je vois qu’il n’insiste pas plus que çà auprès de la foule, je retourne le voir et le remercie : c’est bien la première fois que je prends le départ de la Saintelyon dans les premiers, sans attendre plus d’1/4h, et sans se serrer les coudes. Cool !

 

Le départ est donné à 23h30. J’imaginais que çà partirait fort, mais finalement le rythme est homogène autour de moi (vais-je donc trop vite ?). La neige retombe à nouveau.

C’est sympa de partir dans la première vague, mais l’inconvénient aura été de se faire doubler par tous les « performeurs » des autres vagues. Et au bout d’un moment çà perturbe, surtout sur plusieurs dizaines de km (à croire que je vais me retrouver bon dernier !!)

 

 

St Christo est atteint en 2h de course.
Rien à signaler. La neige a cessé de tomber depuis un moment et la lune a fait son apparition.
C’est juste après, dans la première descente, où arrive le moment « choc » de l’histoire :

1. un caillou
2. un pied qui ne se lève pas assez haut (c’est çà de trainer les pieds en courant !)
3. une chute
4. un autre (gros) caillou sur lequel arrivent mes côtes
5. surprise et souffle coupé pendant un court moment
6. Aïe !! Et je fais quoi maintenant ? Ben, je continue

Sauf que la gêne devient vite une petite douleur à chaque foulée. Je relance alors tranquillement pour voir comment ça évolue. Et je déroule.

La neige, accompagnée d’un vent froid, fait son retour juste après. Même du verglas s’est formé par endroit : ah non ! On ne va pas retomber à nouveau hein ? Donc j’avance bien plus prudemment.

Des congères commencent même à se former au niveau des crêtes vers Moreau : terre hostile, je ne veux pas rester ici.

 

La parcours enquille encore plus de dénivelé que les précédents tracés et Ste Catherine arrive en 4h11 de course. La progression a été plus pénible que prévue… En tout cas mon côté gauche tient bon et la douleur est gérable. Un doliprane serait le bienvenu mais il fait trop froid pour atteindre le sac, je peux encore attendre.

Je redoute un peu la descente du Signal, avec ces plaques de verglas par endroit (remember 2017 !), ainsi que le bois des marches juste derrière (oui, pas envie de retomber et de fragiliser encore plus le côté). Finalement, ces descentes passeront bien.

 

Et voilà St Genou en 6h23 de course.

Là encore, j’imaginais un temps moindre. La difficulté du terrain, conjuguée à la gestion de ma relative douleur, n’aide évidemment pas.

Allez, çà devrait aller mieux à partir de Soucieu, comme toutes mes Saintelyon. Donc un peu de patience. Surtout que la météo devient moins « hostile »…

 

7h57 pour pointer à Soucieu

Le jour se lève peu à peu. Tiens ! Je me fais la remarque que ça faisait longtemps que je n’avais pas vu Soucieu encore de nuit, même si je suis parti avant minuit.

C'est là, au chaud, que je me décide à prendre un doli. Histoire d'être aussi dans ma tête et ne pas avoir à me crisper à chaque foulée...

Un nouveau parcours plus bitumeux nous attend juste après, ce qui m’avantage un peu : j’ai moins à lever les pieds. Mon côté me fait moins souffrir (tant que çà reste chaud…).

 

Un passage par Messimy et Chaponost est rejoint en 9h18 de course.

Non sans faire un curieux détour via une longue ligne droite, en aller-retour. Même pour moi, c’est pénible !! Pas de tour de lac cette année.

La dernière portion passe à espérer rentrer en 11h (ben oui, j’avais comme objectif entre 10 et 11), mais rien à faire, les minutes ont l’air de s’égrener trop vite.

Les escaliers de la Mulatière, la passerelle Raymond Barre et hop sous l’arche d’arrivée.

  

Temps final 11h11, un peu loin de mon objectif espéré, mais peu importe...

 

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Et bien voilà, une 13° Saintelyon validée !

Dont 10 en aller-retour, 2 en format « normal », 1 en format de jour (Saintelyon Just In Time). Et cela "since" 2009…

On a beau dire qu’on arrête l’an prochain (surtout quand les jambes se trouvent entre Saint Christo et Sainte Catherine), on y revient à chaque fois.
Même si pour un bitumeux à la base, il subsiste une nostalgie de ma 1ere Sainte où l’on pouvait envoyer plus souvent.

Quoiqu’il en soit, 1 semaine après, la fin du défi consistait à faire un 24h dans le cadre du Téléthon : avec des jambes qui ont plutôt répondu. 120km quasi sous une pluie fine. Ca c'est fait aussi. Fin de saison !

Enjoy !