Récit de la course : Les Templiers 2006, par bede

L'auteur : bede

La course : Les Templiers

Date : 29/10/2006

Lieu : Nant (Aveyron)

Affichage : 5125 vues

Distance : 66km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Templiers 2006

Bon voila, avec un peu de recul et surtout manque de temps, un petit récit sur le Trail des TEMPLIERS 2006.
Apres le stop de l’UTMB je me suis dis que je pourrais amortir la déception en terminant l’année par ce trail qui m’avez toujours fais rêver.
Aussi je m’étais rapidement inscrit après le Mont-blanc, heureusement car je crois que les organisateurs ont bloqué les inscriptions a 2500 soit autant qu’a l’UTMB.
Pourtant sans être seul tout au des environ 69 Kms et 3000 m de d+, je n’ai jamais eu l’impression que nous étions aussi nombreux !
J’ai récupéré mon dossard le samedi après-midi , après un repas de pâtes dans un petit restaurant de NANT super copieux en compagnie de nombreux concurrents,l’ambiance était déjà la,car il y a déjà plusieurs courses agendées .J’en ai profité pour les regardées car je suis toujours dans le peloton.
Couché de bonne heure dans un hôtel de MILLAU, le réveil étant prévu pour 4h du matin.
Même sans réveil, je n’aurais pas pu manquer le départ pour NANT, car dés 3h certain concurrents se sont chargés de me réveiller sans discrétion, (je plein les autres clients).
Environ 45 mn de route pour arrivé et trouver une place de parc.Je me rend compte que je ne suis pas tout seul.La frontale est utile pour aller a la ligne de départ.Je me retrouve dans le sas de départ, il fait nuit et toutes les frontales des concurrents commence a donner un air d’irréalité a cette course.
Coup de fusil, des torches qui s’allument, musique d’Hera, ça vous prend aux tripes.
Et c’est parti pour une longue journée de crapahue, mais bon je le veux bien !
Départ sur de la route goudronnée pour 2 ,3 kils vers le cause du Larzac déjà en montée, ça promet.Chemin raide, la frontale est très utile car il y a pas mal de cailloux et de racines.Prudent je suis parti tranquille car on m’a mis en garde sur la difficulté d’une telle course et de toute façon mon objectif est de terminé, si possible en bon état.
Maintenant une grande portion de plat ou l’on passe sous 2 tunnels sans difficultés majeur, ça trottine toujours et a la sortie du 2eme tunnel je peux définitivement éteindre ma lampe.Bien que le temps soi magnifique sans brouillard, je trouve qu’il fait un peut frais et je décide de faire une pose pour me changer, prendre les bâtons que lorsque j’aurais un peu plus chaud.
Le passage a Saulcieres et l’occasion de boire une bouteille d’eau, mais sans faire d’arrêt car après c’est la montée sur le St Guirral ou on se retrouve a la queue leu leu, mais moi ça me va, ça me repose.Ca grimpe dur.Ouf le sommet, direction Dourbies, avec un sentier de descente drôlement escarpé !Premier vrai ravitaillement très bien garni,fidèle a moi-même je ne traîne pas,après 2 verres de coca,remplissage de la poche a eau je repart et aie aie aie,la montée sur la crête du Suquet c’est pas du gâteau ,la descente vers Trévezel est technique,un coureur que je suis me dit qu’il aurait du prendre ses skis,effectivement ça casse les cuisses et pas qu’un peu !Bon là il faut quand même que je dise que malgré ma souffrance et le fait que l’on doit regarder en permanence ou on met les pieds le paysage est fantastique.
C’est déjà pas mal fatigué que j’atteint le point de contrôle de Trèves ou j’entend des bénévoles dire qu’il ne reste qu’un quart d’heure avant la mise hors course,ça me parais bizarre car c’est pas ce que j’avais cru voir sur le règlement,mais bon je ne suis pas trop en état de réfléchir,2 cocas ,et droit dans la pente en montée direction le Causse Noir pour de nouveau droit dans la pente en descente pour le dernier point de ravitaillement vers St Sulpice(plutôt St Supplice !) que on atteint après un passage gadoue sous un pont.Le ravito est top,je rempli la poche a eau,mange des bouts de bananes,bois toujours du coca(dire que je n’en bois jamais autrement)et sans traîner ,je repart sur un long sentier relativement plat ou miracle j’arrive encore a trottiner et ou je commence a envisager de terminer.Cruelle désillusion ,moi qui qui penser finir un peut avec du plat,c’est la remontée vers le Roc Nantais dans le couloir d’un torrent avec des marches de 50cm(plus ?,enfin drôlement hautes) qui n’en finie plus et qui achève mes vielles jambes.Un bénévole qui a le mérite d’être encore là a nous attendre alors que la nuit commence a tombée me dit que ce n’est plus que de la descente.Oui ,mais encore une que je n’oublierais pas,super casse pattes.
Par contre là on entend le speaker et on aperçois le village de Nant.J’étais parti de là ce matin sans le voir, et là je l’aperçois, je descend vers la délivrance avec il faut bien le dire un peu de fierté en direction de l’arrivée.Passage sur le pont de pierre, remontée a fond la dernière cote arrêt sur le tapis rouge pour profiter pleinement du bonheur,récupération du maillot de finischer(oh ! qu’il est beau.) et une envie d’ un demi bien frais sur la terrasse de la petite place de Nant ou les lampadaires ont remplacé le soleil.
Bizarrement je n’ai pas faim, et je dis a ma femme qui était avec moi tout se week-end que j’envisage un bon repas mais pour le lendemain, (chose faite a Saint sauveteur de Rouergue le lundi midi) et que c’est elle que me ramènera a Millau, parce que les jambes sont lourdes après 12 heures de course, et que je commence a avoir sommeil.


1 commentaire

Commentaire de BENIBENI posté le 13-11-2006 à 21:21:00

C'est que cette course est mémorable et nous incite à rever...

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