L'auteur : nanard7th
La course : L'Echappée Belle - Parcours des Crêtes - 62 km
Date : 22/8/2020
Lieu : Allevard (Isère)
Affichage : 2828 vues
Distance : 59km
Objectif : Balade
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[Avant-course]
Samedi 29 Février, 7h30 du matin … Je suis avec Jean-Claude (Coco38) pour notre reco des 24h de Tullins qui sera mon objectif principal de l'année (malgré un programme bien chargé et notamment mon triptyque estival : UT4M100, EB Parcours des Crêtes et UTV).
Une reco pour un parcours qui fait 1 Km, ça peut faire sourire, mais les presque 5 heures passées à tourner en rond (et les 38km) me rassurent et je sens que je vais enfin pouvoir dépasser cette satanée barrière des 100 km !
Mais évidemment rien ne va pas se passer comme prévu !
Fin Février, le Covid-19 n'est encore qu'une vague menace et personne ne pense sérieusement à l'annulation de courses et encore moins au confinement ! Pourtant ce Lundi 16 Mars, on comprend vite que cette année 2020 ne va pas être une année ordinaire …
En parallèle de ces évènements qui touchent tout le monde, j'ai un problème plus personnel.
Depuis la fin de l'année dernière, j'ai une grosseur qui est apparue au niveau de la tempe. Je suis le parcours de soin traditionnel : généraliste, spécialiste, Radio, IRM (qui montre une tumeur d'1 cm sur une glande salivaire), puis ponction (pour savoir si elle est maligne ou pas) …
Devant des résultats difficilement interprétables, et malgré le contexte Covid, le chirurgien décide d'opérer en urgence. Et le 24 Avril, je suis sur la table d'opération. L'opération (parotidectomie) est longue (3h30) et surtout très délicate en raison de la proximité du nerf facial qu'il faut à tout prix éviter d'abimer.
Tout se passe bien mais l'analyse de la tumeur faite pendant l'exérèse n'est pas interprétable. Je passe trois jours à l'hosto puis je rentre chez moi avec une légère paralysie faciale, mais assez heureux puisque le chirurgien m'a accordé une reprise de la marche dans quelques jours et de la course dans seulement 3 semaines !
Pour marcher, je vais marcher (toujours dans mon rayon d'un km). Mais le 11 Mai, fin du déconfinement, moi qui m'imaginais au sommet du Pic Saint Michel pour un lever de soleil mémorable, je dois me contenter d'une visite (et une petite prière) à la Vierge de Varces !
Fin Mai, je reprends tout doucement la course à pied … mais que c'est dur ! Et dès que ça monte, je suis à l'arrêt ! C'est là que je réalise qu'une anesthésie, ce n'est pas anodin !
Entre temps, le laboratoire de Grenoble a déclaré forfait et la tumeur est envoyée chez le spécialiste français à Montpellier. Je ne recevrai le résultat que début Juillet : Carcinome Intraductal Parotidien ! Bref, un cancer ! Le gros mot est lâché … La mauvaise nouvelle, c'est que c'est un cancer rarissime (quelques dizaines de cas recensés dans la littérature médicale anglo saxonne depuis 20 ans !!!) mais les deux bonnes c'est que j'ai été opéré à temps et surtout que c'est un "grade bas" donc un cancer peu invasif. D'ailleurs le protocole de soin ne prévoit pour le moment ni chimio ni radiothérapie mais seulement un IRM de contrôle tous les 6 mois …
Bon, je va faire avec... Même si je n'étais pas trop affecté, les deux mois d'attente ont été longs, très longs.
Maintenant je vais pouvoir me concentrer sur la prochaine course de mon programme qui n'a pas été annulée : La "petite" EB.
Mais c'est tard …
Début Août je participe à la reco organisée par Coco au départ de ValPelouse. Au menu, Col de la Frèche, col du Fort, Pointe Rognier et col de la Perche, probablement la partie la plus belle du Parcours des Crêtes. J'apprécie tout simplement d'être là (il fait beau et les paysages sont splendides) mais la fin de la reco est éprouvante et me confirme qu'avec la maladie et le manque d'entrainement, ça ne va pas être facile d'aller au bout !
[La course]
Samedi 22 Aout, 7H15 je suis à Aiguebelle en attendant la Navette pour le Collet : c'est déjà une sacré victoire !
On apprend que la navette de 7h30 est annulée et qu'on doit attendre 8h00 …
Au même moment, on voit passer deux coureurs qui traversent le parking du Gymnase et qui se dirigent vers le Parc. On se dit qu'il est un peu tôt pour s'échauffer sans réaliser qu'il s'agit de Cédric Chavet et de son pacer ! Aucun encouragement au vainqueur de l'EB … quelle honte !
On se rattrapera pour le second, Renaud Rouanet qui passe 12' plus tard !
9h30, Le Collet d'Allevard, le départ est enfin donné, et je vais savoir !!!!
[ En attente du départ avec Coco]
Je pars comme prévu avec Coco dans la Vague 4 avec une centaine de coureurs et nous sommes rapidement parmi les derniers … Nous avons heureusement abandonné le temps pluvieux d'Aiguebelle pour un ciel assez chargé (le brouillard nous accompagnera tout au long de la course) mais qui se dégage. Il fait frais, des conditions idéales pour la course.
Le roadbook & le profil de ce Parcours des Crêtes ...
J'essaye de suivre Coco qui tient un bon rythme, mais j'ai déjà du mal … Après à peine plus d'une heure, un coureur de la 5ème vague (donc parti 30' après) nous dépasse !!! Complètement dingue !!! il a dû terminer sur le podium !!!
Au sommet des Plagnes, après 850m de D+ nous sommes toujours ensemble avec Coco. On passe en 1h40, très en avance sur mon roadbook (2h15). Sur les crêtes, le brouillard semble nous aspirer ....
[ Coco va disparaitre]
On attaque les 650m de D- en direction du Chalet de Pre-Nouveau. J'accélère dans la descente et je lâche Coco au col de Claran. Il faut dire que j'apprécie beaucoup plus les descentes que les montées (même si j'"attaque" moins depuis ma fracture de la malléole il y a 3 ans). Mis à part un petit coup de cul après le refuge de Claran, la descente est vraiment agréable et je me fais vraiment plaisir !
La descente étant plus facile que prévue, en bas de la descente, j'ai maintenant une heure d'avance sur mon roadbook (2h40 au lieu de 3h40).
Commence alors la longue montée vers le Col d'Arpingon (940m D+). A mi-montée on passe au refuge des Férices ou j'avais prévu une pause de 15' pour souffler. Mais l'endroit ne s'y prête pas donc je continue. La pente devient plus raide et je commence à souffrir. La montée au col est interminable mais j'y arrive enfin à bout de souffle et le bénévole qui nous pointe au somment se fout bien de moi lorsque je lui demande si on est bien au col d'Harpagon … manque d'oxygène dans les neurones … J'ai pourtant encore augmenté mon avance sur le roadbook (5h00 au lieu de 6h30).
Pendant toute la montée, j'ai regardé si Coco me rattrapait, mais ce n'est pas le cas (il passera 15' après moi) et je commence à m'inquiéter pour lui !
[En approche du col d'Arpingon]
La traversée Col d'Arpingon - Col de la Frêche ne fait qu'un km … mais que c'est long … et oui, on est dans Belledonne … Je pense à Phillipe (Peno38) qui a dû passer le Moretan … les coureurs du 145 sont vraiment des surhommes ! Pourtant l'alternance brouillard/beau temps offre de somptueuses visions et je vis un grand moment de bonheur … quelle chance d'être là !
[Vue du col d'Arpingon]
[ En direction du col de la Frèche]
L'arrivée au col de la Frêche me rassure puisque je connais les 16 prochains km fait en reco (encore un grand merci, Coco). Je suis particulièrement prudent dans la descente technique qui suit et dans le début de la montée, le brouillard s'étant dissipé, je me pose 15' au soleil pour manger des myrtilles ! Le pied ! Lorsque je repars, j'ai les mains bleuies mais j'ai retrouvé de la vigueur et les heures qui vont suivre (jusqu'à Fontaine noire) vont être le meilleur moment de ma course !
[Le col du Fort au loin et ses champs de myrtilles]
La montée au col du Fort est finalement assez courte et c'est avec le gout des myrtilles encore bien en bouche que j'attaque la descente vers le Plan du Lai. La descente est très technique et il faut être très attentif, pourtant je cavale ! Le gros névé qui se trouvait à droite de la descente lors de ma reco a totalement fondu … c'est vrai qu'il a fait sacrément chaud ces trois dernières semaines. Courir sur le Plan du Lai est un vrai challenge mais (à ce moment de la course) je suis joueur !
J'arrive au ravitaillement en 6h55 (8h15 dans le Roadbook), je remplis mes flasques, je prends une barre Cacahouète (finalement je n'aurais pas dû partir avec un sac rempli de bouffe) et je repars immédiatement à l'attaque de la Pointe de Rognier et de ses 575m de D+ … Je sais que ça sera mon juge de paix. Si je passe bien cette partie, alors j'irai au bout !
Le temps est totalement dégagé à cet instant et c'est vraiment magnifique. Pendant longtemps on cherche du regard la fameuse pointe sans la trouver. Dans cette montée je rejoins une Kikourou (Chococaro), comme elle n'a pas de signe Kikouresque, je la dépasse avec le traditionnel "Courage" . On aura l'occasion de reparler par la suite !
Enfin on y est et je suis toujours en vie !!! Et j'ai toujours de l'avance sur le roadbook (8h17 vs 9h25)
[Rochers de la Fornaise vue depuis la montée sur la Pointe de Rognier]
Il y a pas mal de vent au sommet ou le brouillard est revenu nous cacher la vue à 360 ° ! Heureusement, j'en avais bien profité lors de la reco...
Je ne m'y attarde pas.
J'attaque fort dans la descente mais rapidement une pierre se dérobe sous mes pieds et je m'étale violemment sur le chemin. Je mets du temps à me relever aidé par un autre coureur. Plus de peur que de mal et je repars très vite pour ne pas me refroidir. La descente est difficile et très piégeuse jusqu'au moment où on entre dans la forêt, là il est possible d'accélérer. Je vais faire les 5 km de descente en 1h01 en ayant l'impression d'être à bloc. Le meilleur sur cette descente (Louison Coiffet) l'a fait en moins de 30' : hallucinant ! J'ai quand même dépassé une bonne vingtaine de coureurs et je suis aux anges !
J'arrive à Fontaine Noire, 1er ravitaillement complet de la course (29,5km - moitié de le distance) en 9h18 (10h45 roadbook).
Là, surprise, il y a du monde et j'ai du mal à trouver une place sur un bout d'herbe pour manger. J'avais prévu 45' d'arrêt mais je ne m'éternise pas. Pourtant il y a une belle ambiance et les bénévoles sont aux petits soins pour nous (d'ailleurs ce sera le cas pendant toute la course malgré les mesures COVID). Je ne capte pas de réseau, impossible de savoir où sont Coco ou Philippe. Je croise Chococaro qui vient d'arriver. Elle cherche Arthurbaldur qui vient lui aussi d'arriver .... j'aurais bien aimé échanger quelques mots avec lui, mais on ne le trouve pas ... Je change de tee-shirt et je repars rapidement vers le col de la Perche.
Je n'ai pas fait 500m que je sens que ça va être long ... très long. Je n'avance plus. On longe un ruisseau pendant quelque temps puis on traverse un pierrier avant que je ne m'égare dans un champ de myrtilles. Je retente le coup et je m'arrête pour m'en gaver ... mais la magie n'opère pas une seconde fois et je me traine comme une loque jusqu'au col de la Perche. La nuit est tombée et j'allume la frontale. Nous rejoignons alors le tracé des 145 et 85km.
Magie du trail, je retrouve la forme dans la descente puis la remontée vers Grand Chat, je trouve le parcours en crête génial surtout de nuit avec les lueurs de la vallée et le ballet des frontales. Et j'attends avec impatience les 1100mD- qui vont nous emmener vers le Pontet. La descente est très ludique et assez facile même si je me gamelle en beauté dans un moment d'inattention ou je ruine mes boosters...la descente est longue (8km) pourtant je ne ressens aucune douleur ni aucune lassitude. Et puis chaque dépassement me booste ! Après la baraque à Michel et son feu de joie, il me faut encore 45' pour arriver au Pontet. J'y suis en 13h30 (15h20 dans le roadbook)
La je me pose vraiment d'autant que j'apprends (avec le retour du réseau) que Philippe va bientôt arriver et que Coco est toujours en course. Je prends mon temps. Mais avec la dernière mise à jour de livetrail, je vois que Philippe ne devrait arriver que dans une heure alors finalement je repars pour ce qui va être mon chemin de croix !
La montée au fort de Montgilbert et ses 460m de D+ ne devaient être qu'une formalité ! Mais voilà, il n'y a plus de carburant dans le moteur. Pire, j'ai des étourdissements. Hypoglycémie ? Pourtant je sors du ravitaillement … je prends quand même un gel "coup de fouet" … je m'arrête tous les 10m, des dizaines de coureurs me dépassent … je commence à me maudire d'avoir voulu faire cette course alors que j'avais les meilleures raisons du monde pour un DNS … Et puis Chococaro me rattrape (pourtant elle arrivait au ravito au moment où je quittais le Pontet), on discute un peu et je m'accroche à elle tant que je peux. Enfin un faux plat montant ou je suis moins en difficulté puis un faux plat descendant ou je recommence à trottiner. Je maudit l'atroce dernier raidillon et je bascule enfin dans la descente. J'aurais passé 1h30 pour monter à ce satané fort (curieusement exactement le même temps mis dans le roadbook … comme quoi j'avais bien anticipé une dernière montée difficile !).
Dans la descente, comme par enchantement toutes les pensées négatives disparaissent, la forme revient et comme d'habitude, je joue au pacman. Je vais terminer les 5000m de D- de cette course avec une fraicheur impensable une heure plus tôt …
J'apprécie les derniers mètres et le passage de la ligne n'est pas une délivrance mais une joie intérieure intense. Oui j'ai déjà fait plus long, oui j'ai déjà fait plus difficile, mais jamais dans de telles conditions …
Comme tous les coureurs je fais sonner la cloche.
Est-ce que je le mérite par rapport aux coureurs du 145 ? Un petit peu, quand même, non ???
[La cloche]
17h10 d'effort pour 59,5 km, 4200D+ et 5000D- (365ème/418 arrivants/475 partants)
C'est la première fois que je fais autant de D- et j'en ai vraiment profité !
Je prends une soupe et je déguste ma bière avec un autre coureur. En attendant Philippe j'en profite pour aller me doucher (une douche froide, mais que ça fait du bien !). De retour au parc d'arrivé, je vois Philippe en discussion avec Juan, un collègue de travail qui l'a attendu ! Il est 3h30 du matin ! Philippe a terminé en boulet de canon avec 15' d'avance sur la prévision LiveTrail : incroyable ! Il est 146ème en 45h41'.
On discute ensemble autour de la polenta/Diot servie aux coureurs.
Philippe est étonnement lucide et semble vraiment peu marqué !
Puis on se sépare et je vais me coucher dans mon Berlingo … ratant de peu l'arrivée de Coco !
Je m'endors immédiatement et je suis réveillé à l'aurore … j'ai dormi 1h30 !
A 7h du matin je quitte les lieux avec regret en saluant les nombreux coureurs du 85 et 145 qui arrivent.
Respect Mesdames et Messieurs !!!
[ Le bilan ]
Dépasser la douleur, la fatigue, la maladie … y croire … toujours y croire !!!
Un immense remercîment aux organisateurs : quel boulot pour que la course se fasse dans ces conditions !
De même aux bénévoles, toujours prêt à aider et souriants !
Un grand bravo à Coco qui a terminé tranquillement son EB en se moquant des BH !
Et beaucoup d'admiration pour Philippe et son statut de finisher (après celui de l'UT4M).
Dommage que son pote le Keke n'ait pas pu l'accompagner jusqu'au bout, mais il faut qu'il persévère, ça finira par passer !
Maintenant, repos , repos, repos avant l'UTV dans 2 semaines !
Bernard
9 commentaires
Commentaire de Arclz73 posté le 27-08-2020 à 22:56:32
Bravo pour cette belle course !
Intéressant de lire les coups de bambou suiveis de moments de joie.
Et merci pour les belles photos qui donnent une bonne idée du parcours qui à l'air magnifique.
Commentaire de peno38 posté le 28-08-2020 à 10:54:04
Bravo Bernard, je suis très content pour toi et celle la tu l'a bien mérité ! J'avoue que tu m'avais un peu inquiété lors de notre sortie dans le Vercors, mais bon comme toujours tu as une faculté à repartir qui est énorme.
Après toutes tes épreuves, terminer cette course équivaut à bien plus que cette distance et ce D+ : c'était ton Everest.
J'ai quand même un regret on termine avec 30 mn d'écart, cela aurait été énorme de partager l'émotion de l'arrivée ensemble. Enfin, je vais longtemps garder ce souvenir du diot/polenta dégusté ensemble à 3h30 du mat' sur l'aire d'arrivée de l'EB : c'était simple, beau et pleins d'émotions.
Bravo et content pour toi : maintenant ne nous fait pas une Nanard, repose toi pour pouvoir enchainer sereinement sur l'UTV ... et être un double finisher.
Commentaire de braveheart posté le 28-08-2020 à 12:27:04
Félicitations pour ta course et pour ce récit. On était pas loin l'un de l'autre mais au vu des photos tu as eu plus de chance que moi au niveau du brouillard ! On finira bien par se croiser... sur l'UTV peut-être !
Commentaire de Spir posté le 28-08-2020 à 20:58:15
Une belle course bien méritée après avoir vécu des épreuves assez terribles cette année. C'est rigolo, on a vécu une course en opposition de phase : tes moments hauts ont coïncidé avec les moments bas de ma course. Bien sûr qu'on a le droit de sonner la cloche ! Pour tout te dire, en arrivant, je me suis demandé comment on pouvait envisager de faire plus long une fois qu'on venait de boucler le 57 tellement ce "petit" parcours bouffait de l'énergie, alors même que j'ai déjà fait les deux autres formats... Cette petite course a tout d'une très grande !!
Commentaire de chococaro posté le 29-08-2020 à 17:02:47
Bravo Bernard, tu as bien mérité de sonner la cloche ! Contente de t'avoir croisé à plusieurs reprises et surtout, génial de te revoir dans deux semaines à l'UTV. D'ici-là on récupère et on croise les doigts pour avoir la chance de remettre un dossard.
Commentaire de bubulle posté le 30-08-2020 à 08:22:36
C'est bon, quand même, de pouvoir....mettre des commentaires sur les courses des copains kikoureurs. Enfin, ceux qui ont choisi les bonnes courses (moi, j'attends toujours la première, pas de bol). En tout cas, bravo Bernard, pour cette belle course sur ce format qui est tout ce qu'on veut, sauf une course enfants (et je ne dis même pas quand ils vont y rajouter la montée d'Allevard au Collet).
Et bonne course à l'UTV, pour y conserver ton statut de sénateur!
Commentaire de Trixou posté le 01-09-2020 à 15:51:37
Bravo Bernard. A une prochaine sans doute !
Commentaire de coco38 posté le 05-09-2020 à 19:58:11
Je découvre ton récit... avec des photos que je t'ai piqué dans Strava pour faire le mien.
Pas glop pour cette satané tumeur...mais c'est sous contrôle et tu ne vas pas te laisser faire !
Comme d'habitude tu impressionnes par ta gestion et ta faculté à surpasser les coups de moins bien.
Comme toi j'ai apprécié d'avoir fait la reco, surtout avant d'aborder le Rognier et le col de la Perche. A l'UTV tu vas être chez toi et tu vas assurer ton rang de sénateur !
Dommage qu'on ait pas le même rythme pour passer plus de temps ensemble. Sur Le Puy-Firminy j'espère qu'on pourra encore partager un bon bout de route !
Et puis en 2021 on va les faire ces 24h!!!
A très bientôt.
JC
Commentaire de Arclusaz posté le 13-09-2020 à 08:22:50
Quelle belle leçon tu nous donnes. Avancer toujours avancer malgré les vents parfois contraire.Bravo. Au plaisir de se recroiser.
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