C'est la troisième fois d'affilé que je participe à la snow race de Montgenèvre. Je n'avais pas prévu de la courir cette année, mais ayan bénéficié d' un dossard dans le cadre du partenariat avec l'orga en vue de l'organisation d'un futur task en partenariat avec l'organisateur Courir En Briançonnais, ça me faisait un bon échauffement avant d'aller visiter les parcours piétons / snowtrail de la station de Puy Saint Vincent.

Merci donc à Patrick Michel - Courir en Briançonnais - Kikourou pour m'avoir permis de retourner sur ce beau parcours à Montgenèvre, où la neige ne manque pas.

L'année passée, la neige était tellement au rendez vous qu'un unique parcours de repli, de 15km, avait été mis en place. Parcours de repli sonne généralement comme une mauvaise nouvelle, mais c'était un très bon compromis basé sur le 22km, tel que nous avons pu courir cette année, puisque cette fois ci les conditions étaient plutôt très bonne: il avait reneigé une épaisseur raisonnable 5j auparavant.

La météo n'est qu'à moitié convaincquante, mais l'avantage, c'est qu'il ne fera pas trop trop chaud malgré des températures élevées: le ciel est bien voilé en début de matiné et un vent tempétueu passager nous apporte un peu de grésil pour la première bosse, la montée aux gondrans par les pistes de skis alpin.

Je tente de me placer relativement devant au départ, sans foncer comme un boeuf car je suis arrivé sous l'arche 30 seconde avant le départ sans être échauffé, et part dans l'optique de "bien courir", pour bien me dépenser, sans chercher pour autant à faire le meilleur temps ou la meilleure place: j'ai prévu de recourir 20km l'après midi. Puisque c'est damé, ça se court plutôt bien malgré la pente importante. Le vent, le brouillard et le grésil donnent une ambiance particulière et loin d'etre désagréable, même si l'on pourrait préférer admirer la vue sur les Ecrins depuis les Gondrans. Pour la vue, cette fois ci, il faudra repasser.

Après une partie sur piste, la descente se fait plus compliquée: passage "trappeur" dans une belle épaisseur de neige. La préparation du dommage raquette n'a pas résistée longtemps aux assauts des furieux premiers coureurs, c'est une tranchée de sanglier ! Je tente de passer plutôt à côté dans la fraiche, mais elle est légèrement cartonnée sur le dessus et donc ce n'est pas mieux. Je préfère donc marcher pour éviter de réveiller mes douleurs sacroilliaques, pour lesquelles j'ai fait de la kiné et des exercices de rétablissement postural ces derniers mois. Je me fais logiquement dépasser par un bon wagon de coureurs qui s'amusent plus que moi dans ce passage technico-ludique :-)

Par la suite, le soleil fait son retour, et ayant conservé de la fraicheur, je m'offre une montée au "rocher dizeur", sur itinéraire raquettes bien pratiqué, donc bien damé, tout en petites foulées, sans jamais marcher. C'est top, très agréable dans le sous bois. Il n'y a plus qu'à descendre rejoindre l'arrivée avant de profiter du repas. La descente n'est pas glissante, bien courable, et il n'y a que dans le village que je fais particulièrement attentin puisque je n'ai pas de crampons.

Je retrouve le pote Brice à l'arrivée. Nous mangeons ensemble (top d'ailleurs ce repas, c'était bon et copieux, c'est pas toujours le cas) et débrieffons comme c'est l'usage :-p

Bref, une course simple et efficace... Dans une belle station des hautes alpes !