Récit de la course : Embrunman 2019, par Louis_Savoyat

L'auteur : Louis_Savoyat

La course : Embrunman

Date : 15/8/2019

Lieu : Embrun (Hautes-Alpes)

Affichage : 1813 vues

Distance : 233km

Objectif : Objectif majeur

8 commentaires

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Embrunman 2019 – "La désillusion" by Louis Savoyat

Embrunman 2019 – la Désillusion

Embrun chapitre II.

J’avais quitté Embrun en 2017 avec beaucoup de bons souvenirs et beaucoup de fierté. C’était mon premier format XXL et il s’est achevé avec un résultat bien au-dessus de mes attentes.

La volonté de revenir à Embrun en 2019 m’a taraudé l’esprit en août 2018 et s’est confirmée en février 2019.

Une préparation très spécifique, plus dure qu’auparavant, en connaissance de cause aussi. Du détail mis sur la nutrition. Des progrès réalisés dans ce domaine pour mieux manger en connaissance des aliments mais des privations aussi. Les séances d’entraînements furent globalement moins espacées avec du cumul de deux disciplines parfois dans la même journée.

J’ai retrouvé ce parc à vélo bleu magnifique, le Lac de Serre-Ponçon la digue du marathon qui forme un aller-retour et qui laisse des frissons identiques à ceux laissés en 2017..

Ce fameux 15 août je me suis réveillé naturellement à 01h30 du matin au lieu des 03h00 programmées, à cause de la pression sûrement. La routine d’avant course pour l’Embrunman fut la même qu’en 2017, je vous renvoie au récit de 2017 car pas grand-chose n’a changé : trajet en voiture, échauffement au clair de lune, l’angoisse qui monte doucement.
Le chapitre I c’était il y a deux ans et c’est ici : http://www.kikourou.net/recits/recit-19693-embrunman-2017-par-louis_savoyat.html

 Si, ce qui a changé c’est que j’étais encore plus soutenu qu’auparavant.

Je ne pourrais décrire tout le soutien que j’ai reçu dans mon entourage pour revenir à Embrun, la dernière semaine et le jour J surtout. 

Retour en 2019..départ féminin à 05h50 et ensuite appel des hommes. Il y a Van Looy dossard n°1 et Vistica dossard n°3 qui passent sur ma droite et qui viennent se caler ensemble en toute première ligne. Les meilleures élites européennes nagent donc ensemble ou du moins partent groupées.

Départ et lâché des triathlètes sur la plage du plan d’eau au clair de lune. A ma gauche trois personnes tombent et se font marcher dessus. Le départ est vraiment sauvage… dans l’eau au bout de 200 ou 300 mètres je prends un coude dans la lunette gauche et elle prend un peu l’eau avant que je ne puisse la remettre en place. Ensuite les nageurs s’étendent : des files se forment, nous sommes deux, trois, quatre.. les uns derrière les autres puis il y a un trou et d’autres groupes à peu près similaires devant.

La natation m’a semblé dans sa globalité très facile avec de l’aisance pour prendre des repères et pour prendre les pieds des bons concurrents. Un temps meilleur de 7’ qu’en 2017 1h10 au lieu de 1h17 soit la 355e place au scratch c’est bien normal après tout l’investissement réalisé dans cette discipline cette année. J’avoue avoir espéré bien mieux : un 1h05 ou 1h07 m’aurait satisfait. Ça reste un temps Ok pour un « ex parpaing ». Mais au moins aucune trace physique laissée par cette discipline sur le reste de la course.

Je suis sorti frais comme un poisson permettant de réaliser une transition 1 éclaire en 3’ avec le 79e temps. Pour le coup merci la tri-fonction. C’est vraiment du temps et des places « volés gratuitement ». Parfois je trouve que c’est un peu étrange de prendre tant de temps pour se changer avant de repartir. Oui la course est très longue et elle ne se joue pas à la seconde près mais les minutes oui quand même ! En fin de compte il s’agit d’une bonne préparation de son matériel en avance et de l’entraînement pour prendre ses affaires dans le bon ordre.

Lorsque je prends direction de la route des Puis, ça va pas mal globalement. Mon cardio ne s’affiche pas mais je sais où j’en suis. Mon schéma de course était tourné sur la défensive pour passer le Chalvet « relativement frais » comme ma sortie de natation. Ensuite cette fraicheur me permettrait d’attendre avec patience le 28e kilo du marathon avec un rythme très soft.

Comme en 2017 j’ai eu une frayeur monstre dans la descente de Prunière. J’ai reconnu le virage qui m’avait piégé en 2017 et j’ai bien viré cette fois ci. Deux lacets plus bas je me vois dans le ravin avec un scénario pratiquement identique, un virage serré découvert au dernier moment du fait d’une arrivée trop rapide. Cette année pendant 1/10 de seconde j’ai eu cette pensée « bon ba là c’est fini » et « comment vont-ils parvenir à me sortir de là ?! ». Heureusement, une bonne maitrise vélo et des bons patins ainsi qu’un vélo de route facile à manier, cela va mieux et on sauve les meubles. Je commence à prendre des sales habitudes dans cette descente… et ce n’est pas cool ! J’avais les jambes toutes raides après ce passage pratiquement pareil que lors de mon 1er saut à l'élastique.

J’ai fait le sacrifice de mon tracé GPS pour éteindre et rallumer ma Garmin après le passage du pont de Savines le lac car ma fréquence cardiaque n’apparaissait pas et j’en avais besoin pour l’Isoard.

Vers Guillestre ce n’est pas la joie. J’ai mis du temps à sécher au niveau du torse avec la tri-fonction après la natation. Et j’ai une pointe de douleur dans l’estomac, pas très forte mais qui gêne un peu. J’ai un peu de mal à développer de la puissance dans les faux plats.

Je me suis dit que le réel début de la monté de l’Izoard avec les gros pourcentages permettra de régler cela car en 2017, je me vantais de « voler » dans cette portion avec des sensations incroyables à l’époque en vélo de chrono. Cette année en 2019 le choix c’était porté vers un vélo traditionnel route + prolongateurs avec un développement 36*25 pour les côtes contre 39*28 en 2017 donc un petit peu plus facile et plus prudent en 2019. Pourtant je me savais meilleur en 2019.

En 2017 après le passage d’Arvieux je connaissais mon envol. Cette année j’ai connu une crise sur cette portion. Le sentiment de ne pas pouvoir emmener de braquet en permanence. J’étais constamment sur le développement le plus simple en 36*25. Vraiment comme si je n’avais plus de force dans les jambes après 70 kilomètres... Je me suis posé beaucoup de question pour la suite car ce n’était pas normal : en préparation / stage à Valmeinier pour conclure ma prépa Embrun c’était col du Galibier, l’Iseran, la Toussuire avec de la facilité de la puissance et de la réserve pour chacun de ces trois cols. Aujourd’hui c’était tout l’inverse. Du froid, cette pointe dans l’estomac qui me gênait, un manque de force globale… La monté ne m’a pas paru ni longue ni dure et pourtant... J’ai fait un long arrêt au sommet de l’Izoard à 11h40 il me semble pour me ravitailler et prendre les bons aliments. Donc je me suis dit que pour battre les 13h30 de 2017 cela allez être quasi impossible. Une monté de l’Izoard en 1h24 avec le 424e temps,… horrible juste horrible. Seuls les deux derniers kilos sont plus corrects. Je reconnais sur le bas de la route des « timbrés » qui se reconnaitront, des proches complétements cinglés avec un soutien inégalable…Être moralement accompagné pendant toute durée de la course, même avant et après, cela compte tellement...Merci à eux, merci du fond du cœur! 

Après la bascule de l’Izoard j’ai fait une descente en roue libre vers Briançon sur quasiment tout le long tellement j’avais mal aux jambes. Je les ai beaucoup secouées dans les portions longilignes malgré le vent et les places perdues. J'avais à ce moment du plomb dans les jambes et je me suis honêtement demandé comment est-ce que j'allais bien pouvoir faire pour limiter les débours de temps perdus dès que Briançon serait passée.

Le chaud m’a ensuite fait du bien sur la seconde partie du vélo car cette crise s’est évaporée me permettant de retrouver de la facilité sur le vélo. Bizarrement j’ai conservé ma feuille de journal glissée entre ma tri-fonction et mon torse pour la descente de l'Izoard jusqu’à la fin du vélo car j’appréciais cette sensation d’être un peu coupé du vent.

Les bosses cassantes sont ensuite arrivées vite. J’ai fait une bonne montée du Palon que j’ai bien avalée. Les bosses vers Saint-Clément, ces multiples faux-plats ponctués par un vent défavorable et très important pour ce 15 août n’ont bizarrement pas fait trop mal.

Pour moi cela va clairement mieux que sur la première partie du vélo. Du coup je rattrape beaucoup de concurrents rencontrés auparavant, je fais quelques kilomètres avec eux et je pars devant car je suis plus fort. Enfin j’arrive à prendre du plaisir car jusqu’à présent c’était des sensations d’engourdissement et de faiblesse.

Ensuite on reste un peu sur les hauteurs vers Reotier, j’ai l’impression que personne ne parle beaucoup de ces côtes non répertoriées où l’on dépense pourtant beaucoup. Peut-être car l’on ne rencontre pratiquement personne non plus si ce n’est les signaleurs. Elles sont usantes car elles sont trop longues pour les passer en force avec de l’élan mais aussi trop courtes pour poser un rythme constant donc il faut savoir dégainer les manettes de dérailleur. Nous sommes cinq à se dépasser mutuellement dans ces portions étroites. Heureusement car tout seul sur ces routes, l’effort peut devenir vite pénible. Avec du monde quelques mètres devant l’effort parait moins long, les kilomètres nous rapprochant de l’arrivée vélo défilent plus vite. Le niveau s’est bien harmonisé sur cette fin de parcours.

Niveau alimentation cela va mieux également car la boisson iso de l’organisation passe bien. Sans surprise car j’avais déjà testé ces produits Punch Power en amont pour voir s’ils s’assimilaient bien, je n’étais pas déçu. Le détail de la préparation peut-être que cela passe aussi par cela et si la nutrition s’est globalement bien déroulée c’est certainement grâce à ce genre de détails là.

Cependant je connais un épisode malheureux avec ses produits : sur toute la seconde partie du vélo c’était un bidon iso et un bidon d'eau plate en alternant un peu des deux. Ceux-ci sont quasiment vides avant d’aborder le Chalvet que je connais sous la chaleur du début d’après-midi. Je jette mes deux bidons qui ne contiennent plus qu’un tiers de leurs capacités. Sur l’avant dernier ravitaillement de Saint-André d’Embrun il me semble, avant le pont en bois j’appelle un bidon d’eau que j’attrape difficilement et qui tombe. J’arrive ensuite à saisir  un bidon de boisson iso mais… stupeur, celui-ci est chaud et imbuvable ! Une longue montée du Chalvet s’annonce sous un soleil de plomb comme pour de nombreuses éditions. On voit passer les pros à pied en repassant sur Embrun, j’ai pu voir dans l’ordre Del Corral, Vistica , Guillaume... Au final la montée du Chalvet est correcte et je fais une super descente à bloc vers Embrun malgré les nids de poules. Ma selle a pris un choc car les cartouches CO2 scotchées en dessous font « cling-cling », je sais qu'elles vont tomber mais je m’en fiche. Je préfère finir ce vélo à grande vitesse.

Au final j’ai comblé mon retard de mes bases de 2017 sur la seconde partie vélo malgré une première partie très inquiétante, incroyable. Je pose le vélo avec un temps total de 8h55 cinq bonnes minutes de mieux qu’en 2017, regonflé et visiblement frais dans la tête et en apparence : physiquement mieux. Des francs regrets pour Guillestre et cette montée de l’Izoard. Je n’arrive toujours pas après coup à expliquer cette faiblesse.

Comme convenu, la T2 est rapide et je fais un départ très souple à pied dans le but de réellement mettre en route à partir du passage de la monté du roc d’Embrun. Je n’arrive pas à mettre en marche la machine si ce n’est sous un rythme très lent, j’ai les jambes très lourdes et je souffre énormément dans la portion descendante. Même en marchant ç’est insupportable. Je subis une baisse d’énergie flagrante pourtant ce n’est pas une hypo car je sais que j’ai été vigilant en nutrition et hydratation. Même dans l’Izoard plus tôt j’avais plus de peps. Sur le coup je ne m’inquiète pas plus que cela, comme pour le vélo plus tôt ou cours de cette journée je me dis que « la roue va tourner ».

La vérité s’impose peu à peu, je n’ai plus d’énergie et je n’en peux physiquement plus c’est arrivé très vite… assez subitement. Je m’allonge en bas de la descente sur le bitume à l’ombre en guise de lit improvisé et je demande à des spectateurs qui s’inquiétaient de mon état, de me sonner les cloches dans 3 minutes pour repartir. 3 minutes plus tard je me redresse et je suis pris de nausées. Je redemande 3 minutes allongé avant de repartir en marchant.

Quand j’y repense après coup tout cela est un peu insensé. Jamais à l’entraînement je ne me dirais « je suis crevé, je dors un peu et je repars ensuite et tout rentrera dans l’ordre ». Si je subis cela à l’entraînement je stoppe de suite et c’est repos pendant quelques jours.

Pourtant sur le moment, j’étais persuadé tout comme ces personnes ultra dévouées qui m’ont aidé que « ça allait repartir » et que c’était un passage temporaire. Dans ma tête le temps de 2017 restait encore bien atteignable. Je repars à pied avant d’aller chercher le ravitaillement quelques kilomètres plus loin pour faire le point. C’est la même chose, jambes très lourdes et épuisement.

Je mets beaucoup de temps avant de rejoindre ce point ravitaillement à la marche et là je constate que vraiment ça ne va pas. Je m’allonge à ce point ravito et je refais la même démarche qu’il y a 30 minutes : j’ai demandé qu’on me sonne 5 minutes après un somme. A ce moment c’est vraiment le vide dans le corps. Le bénévole qui s’est occupé de moi m’a dit qu’il faut penser à peut-être prendre une décision. Plusieurs minutes plus tard rien n’a changé et c’est le même constat : à bout de force.

On enlève le dossard et je suis rapatrié en 4x4 par les pompiers vers le gymnase médical de l’orga. Embrunman 2019 s’arrête ici pour moi.

Mes constantes sont bonnes, pas de problème simplement un état d’épuisement que je n’arrive pas vraiment à comprendre. Je n‘avais PAS fait d’erreur sur ma gestion de course en encaissant la crise des Gorges du Guil et de l’Izoard en terminant le vélo assez frais et lucide. Ma glycémie était de 0.8 donc rien à dire, pas de déshydratation, pas de vertiges, juste des jambes très lourdes et sans forces un peu comme dans l’Izoard. Je n’avais pas eu l’impression d’avoir pioché excessivement loin dans mes ressources à vélo. C’est frustrant. Je n’aime pas parler de l’hypothèse du « jour sans » car ma préparation était très bonne, bien dosée avec des entrainements adaptés et des progrès qui ont été matérialisés à l’entraînement comme en course de préparation. Je suis monté en puissance pendant les denieres semaines : du tri M de l’Alpe d’Huez à la dernière semaine de stage à Valmenier, une hygiène de vie propre et une récupération correctement aménagée sans jamais toucher au surentraînement.

Théoriquement cela aurait dû passer non pas avec « facilité » car c’est inconcevable de parler de l’Embrunman pour cette course si exigeante pour tous. Néanmoins cela aurait dû malgré tout « passer » mais aujourd’hui c’était comme ça et j’ai le sentiment de ne rien pouvoir me reprocher donc je peux repartir le cœur léger.

Dans le fond, c’est vrai que je suis un peu déçu aussi. Mais je me dis que c’est assez normal après avoir investi beaucoup pour être au top ce 15 août. Je sais aussi que certainement j’aurais pu aller au bout de cette épreuve malgré mon état. Mais à quoi bon ? En marchant pendant deux tours et après trois siestes de quinze minutes ? Avec un marathon en 5h30 ? J’aime trop Embrun et je suis trop fier de cette course pour afficher un temps qui n’a pas de sens à mes yeux. J’ai appris qu’on ne peut pas tout contrôler et que parfois il y a de l’imprévu malgré le cadre rigide que je me suis imposé. Parfois cet imprévu est même un peu inexplicable et oui c’est frustrant de ne pas connaitre la cause du pourquoi du comment.

Après 3 jours d’après-course, le bilan est tiré et je peux déjà me projeter dans l’avenir et tant pis pour les hypothèses liées à ces passages de faiblesses.

Tout n’est pas négatif non plus : je fais une natation où je sors avec beaucoup de facilité en m’approchant pratiquement du 1er quart du classement. Je sens que j’ai encore une grosse marge de progression technique et avec un sentiment d’avoir beaucoup à apprendre. Les transitions étaient bien négociées et avec beaucoup de rapidité. Je fais d’excellentes descentes bien dans le coup et en maîtrise où j’ai su reprendre du temps.

Je partage ce récit car en 2017 l’Embrunman est apparu pour moi comme une révélation à l'âge de mes 20 ans. Embrun a eu beaucoup d’influence positive sur plein de chose dans ma vie et dans mon quotidien. Cette course représente beaucoup à mes yeux. Embrun c’est difficile pour tout le monde et tout le monde le sait. J’adore les valeurs qu’impulse cette course et qu’impulse ce sport. Le corps doit s’adapter, encaisser, savoir perdre des kilos, en reprendre en fonction de la saison. J’ai beaucoup perdu au niveau des épaules pour retrouver un profil morphologique assez proche de celui de 2017 et pour faire en sorte de retrouver le même niveau à vélo. J’ai le sentiment de mieux endurer dans les trois disciplines, d’être globalement plus fort et d’être moins fatigué dans le cumul des entraînements.

A l’avenir j’ai envie de plus concourir mais peut-être en m’investissant moins dans une seule et même course. Voir d’autres horizons, investir sur d’autres formats mais toujours en tri car le triathlon c’est une tuerie : un sport où il faut pratiquement prétendre être du niveau d’un nageur de bassins affichant de solides chronos, d’un cycliste en compétition développant un bon paquet de watts où d’un coureur à pied avec des temps de référence éclair sur 10km ou semi-marathon..

Embrunman c’est peut-être une des plus belles courses du monde. Je vais éviter les phrases préremptoires du type « quoiqu’il arrive je reviendrai à Embrun pour faire mieux », non. Embrun c’est le graal pour beaucoup de monde et y participer vous donne encore plus faim. Embrun en 2017 a fait un peu bugué ma tête et je me demande encore si je vais un jour parvenir à trouver une épreuve quelque soit sa nature qui puisse atteindre cette quantité de souvenirs générés. Pour moi Embrun c’est le paradis en passant par les enfers. Pour moi Embrun se résume à cela.


Louis


Louis Savoyat


8 commentaires

Commentaire de philkikou posté le 22-08-2019 à 11:11:54

La "désilusion" t'a coupé les "L" !!! Quel investissement et analyse précise et pointue !!! Chapeau ! Super que tu puisses retirer du positif de cet abandon malgré la déception légitime en rapport à l'investissement à l'entrainement que tu as fait, et au temps / souvenir de ton Embrun 2017. Voir, viser d'autres courses et horizons semble effectivement une bonne décision... Bravo malgré tout et bonne récup

Commentaire de Louis_Savoyat posté le 23-08-2019 à 20:49:45

Merci pour ton commentaire !

Commentaire de Arclusaz posté le 22-08-2019 à 15:17:24

Récit effectivement très intéressant. Tu ne veux pas parler de "jour sans" et pourtant....

Commentaire de Louis_Savoyat posté le 23-08-2019 à 20:51:10

Merci :)

Commentaire de Dim posté le 23-08-2019 à 11:23:38

C'est sûr qu'on roule avec un casque, mais les symptômes me font au moins autant penser à une insolation qu'à une hypo.
J'avais lu avec beaucoup d'intérêt le CR de ta première à Embrun.
Cette édition est moins rose, mais il y a du positif à prendre pour rebondir.

Commentaire de Louis_Savoyat posté le 23-08-2019 à 20:56:18

Je ne suis pas convaincu par l'insolation : cette édition n'a pas particulièrement été marquée par la chaleur si ce n'est un petit peu en milieu de journée. Je n'ai jamais vraiment ressenti de gros coup de chaud à vélo ou à pied mais c'est vrai que sur une longue journée comme celle-ci, peut-être que le corps est plus sensible à l'exposition...

Commentaire de augustin posté le 27-08-2019 à 10:36:12

Beau récit, analyse honnete et une decision raisonnable bien que difficile. J'ai vécu la meme chose que toi là bas en 2007 donc je comprends très bien. bonne récup pour mieux rebondir!

Commentaire de Louis_Savoyat posté le 03-09-2019 à 20:33:28

Merci à toi !

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