L'auteur : AlexP33
La course : Les Trois Cols
Date : 30/5/2019
Lieu : La Tour De Salvagny (Rhône)
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Distance : 99km
Objectif : Faire un temps
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Me voilà de retour à la cyclo des 3 cols (La Tour de Salvagny – Rhone) pour la 3ème année d’affilée. C’est ici que j’ai bouclé ma première cyclo, j’y reviens cette année avec le maillot du VC Brignais sur le dos.
Ces dernières semaines ce n’est pas la grande forme, et je n’ai pas vraiment roulé sur ces distances et ce type de profil depuis bien longtemps. J’essaie d’avaler un peu de dénivelé les dernières semaines d’entrainement mais clairement les jambes n’y sont pas. Ca va être difficile de faire mieux que les autres années et du coup c’est sans trop de motivation que je me présente le 30 mai sur la ligne de départ.
A l’échauffement tout va bien. La stratégie est claire depuis quelques jours : comme je ne suis pas au mieux en montée, je pars devant pour gérer dans le col de la Luère et me caler dans le groupe qui va bien. Après en fonction des forces je roulerai… ou je sucerai des roues !
9h00 tapante on part sous un superbe soleil. Je suis bien placé, juste après les dossards préférentiels. Tout va bien. Il y a un peu moins de 13 bornes pour arriver au pied du premier col, je colle à la tête de course, c’est loin d’être plat donc il faut s’employer. Avant Pollionay il y a une petite cassure, je fais l’effort pour revenir dans le peloton de tête qui doit compter 50 coureurs… je ne vais pas tenir bien longtemps à ce rythme là… je gère tant bien que mal en queue de peloton pour arriver au mieux en bas de la Luère.
On y est, ça commence à s’élever je passe sur régulateur. Le peloton part et moi je monte à mon rythme pour attendre le premier wagon et lui emboiter le pas. A 1 km du sommet c’est ce qui se produit, Yapluka gérer les 72 km restants . Ca roule, il y a un mec qui a du se louper au départ car il est vraiment facile. Je suis plutôt bien, je reste pas loin de la tête du groupe sans trop prendre de relais pour éviter de me cramer. On attaque la montée vers la crête d’Yzeron, en restant dans ma zone de confort je suis bien donc c’est parfait, pas la peine de tout donner. On descend vers Vaugneray avant de remonter sur Yzeron par St Laurent de Vaux. J’ai toujours de bonnes sensations. Cette année je ne ferai pas le guignol en tête pour donner le tempo, je monte plus sagement et reste bien placé. Une fois à Yzeron je sais que le plus dur est fait ou presque. Le groupe formé dans la Luère est toujours là, bien homogène, j’essaie d’assurer un minimum de relais car je n’aime pas me faire tracter mais il y a 3 ou 4 mecs qui ont envie de se limer. Vu la motivation du jour je leur laisse volontier la place. Je file un coup de main de temps en temps notamment dans la vallée de la Brevenne mais sachant ce qui arrive j’évite de me cramer. On est à 2h30 de course et le manque de km commence à se faire sentir. Pas de bol on arrive sur St Pierre la Palu. Pour ceux qui ne connaissent pas il y a une petite montée qui finie par un raidar à 15 %. C’est un peu le juge de paix des 3 cols car on est à 15 bornes de l’arrivée donc derrière ça roule à bloc.
Ca ne manque pas ! Je jète mes forces dans ce radillon mais j’ai les jambes en bois, l’objectif est de ne pas perdre plus de 10m pour recoller derrière. Le groupe commence à s’éparpiller, on arrive en haut à 2 et on fait l’effort pour rentrer. Ca va rouler bien trop vite pour que je mette mon nez en tête du groupe, on approche de l’arrivée et de la montée du Casino de Charbonnière. Pas de bol les barrières du passage à niveau se baissent devant nous. On attend une petite minute et ça rentre par derrière. Il reste 2km et demi en montée ou faux plat… comment va se passer le redémarrage ? Je n’ai pas la prétention de pouvoir allumer la mèche mais je pars dès que les barrières se lèvent toujours dans l’optique de gérer plutôt que d’avoir à réagir. On me laisse devant jusqu’au rond point en bas de la cote. Ca commence à doubler, je monte et me rends compte que je ne suis pas si mal, j’aurai peut être du forcer un peu plus mais la panne sèche de l’an dernier à mi pente m’a incité à la prudence. On est un groupe de 4 à quelques mètres des 5 ou 6 qui se sont détachés, j’ai encore un peu de jus pour sprinter (1ère fois en 3 participations !).
Voilà ce n’est pas l’édition ou j’aurai pris le plus de plaisir mais c’est mon meilleur classement (49ème). La physionomie de la course était un peu particulière et dictée par ce groupe très homogène. Je n’avais pas le niveau pour suivre le peloton de tête et manquais (au moins) de km pour bien figurer dans le groupe avec lequel j’ai roulé.
Je reste un peu sur ma faim avec l’impression de ne pas avoir tout donné (confirmé par le cardio). D’habitude j’aime rouler mais pour ça il faut être motivé. Ce n’était que moyennement le cas pour cette édition, j’ai donc couru avec ma tête quitte à passer pour celui qu’on a trainé sur le porte bagage.
Prochain RDV : grand-prix d'Echalas le 23 juin.
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