Récit de la course : Duathlon des Coteaux Sézannais 2019, par raspoutine 05

L'auteur : raspoutine 05

La course : Duathlon des Coteaux Sézannais

Date : 7/4/2019

Lieu : Sezanne (Marne)

Affichage : 716 vues

Distance : 55km

Objectif : Pas d'objectif

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DUATHLON DE SÉZANNE 2019

              Voilà une épreuve au format quelque peu inclassable ; c’est dû aux multiples changements de discipline à l’intérieur de la course.  Voyez plutôt, le duathlète commence par une cap de 5 km, suivi d’un vélo de 20 km, suivi d’une seconde cap de 5 km, suivi d’un second vélo de 20km. Enfin, il termine par une troisième cap de 5 km. Au final, donc, le duathlète aura parcouru 40 km en vélo et 15 km en cap ; enfin, plutôt 20 km car on a intérêt à s’échauffer avant de démarrer, vu que ça part vraiment très, très fort ! Au final, un parcours de cap en ville et sur les côteaux du vignoble champenois (n’allez pas chercher du plat, ça grimpera dès le départ !), c’est de toute beauté ! Et ça introduit le parcours vélo, bucolique à souhait mais assez exigeant par ses relances multiples. Au quart du parcours vélo, il y a même une vraie côte qui vous fait grimper en forêt sur le plateau qui domine la proche vallée de la Marne ! Magnifique ! Et n’oublions pas ce coup de cul initial, placé juste à la sortie du parc à vélo… Mmmm ! voilà qui affole le capteur de puissance !  Enfin, un bon endroit pour ceux qui veulent faire parler la poudre à vélo !

                Le matin, on récupère les dossards, vélo déposé dans la ZT…  Flûte ! Mon vélo ne vient pas en place, c’est dû à sa forme particulière de tige de selle. (Un genre de ressort destiné à amortir les chocs.)

Bon, comme à Sézanne, on n’a pas encore prévu de place pour des vélos d’originaux, alors, après discussion avec les gars qui installent et puis notre Arbitre Principal de l’épreuve, je me retrouve en bout de rangée ! C’est vraiment pÔ grave et chacun est arrangeant.

                À présent, le briefing de l’A.P. et puis, celui de notre cher Papy ! Hé oui, nous sommes sur ses terres ! Un grand, grand plaisir que de se retrouver, mais aussi de participer à une épreuve aussi bien ficelée ! Le Papy est donc le M.C. de l’épreuve ; toute la journée, il officiera sur les départs et tout au long des courses. En plus des épreuves des d’jeun’s, il y a aussi un sprint et un super sprint. Ça envoie toute la journée dans Sézanne et alentour ! Il y en a pour toute la famille !

 

PREMIERE COURSE À PIED

                Départ donné. Je me suis placé derrière, histoire de prendre la température. J’ai déjà vu le départ de cette course l’an passé et ça part très, très fort ! Bref, pas envie de se faire piétiner, non mais ! Et puis, ils vont finir par se calmer car enfin nous sommes partis pour plus de 2-3 heures de course ! Très vite, passé le premier virage, je retrouve Ma Gazelle venue prendre quelques clichés de son Raspa à défaut de se lancer également dans cette furieuse cavalcade. (Pas de chance, une blessure l’empêche de participer à l’épreuve.) Bien rapidement, la course quittera les faubourgs de Sézanne pour longer le stade et se retrouver dans les vignes après être s’être glissée sous la voie rapide. Près d’un demi-kilomètre passé à longer des grands crus de champagne (le pinot noir, le pinot meunier et surtout du chardonnay avec 3/4 des plantations) et puis demi-tour.

Au-delà de la découverte œnologique ce petit bout de cap à travers les vignes est également sympa pour la vue sur Sézanne et sa campagne mais surtout parce que la boucle consiste, à cet endroit, en un aller-retour. Nous y considérons donc les positions relatives des coureurs et nous croisons les copains que nous encourageons, cela va sans dire ! Sur les côteaux, je croiserai précisément une première fois Jean-Luc, du triathlon de Sartrouville, c’est la nouvelle équipe de La Gazelle.

Le passage sous la voie rapide est également le seul endroit où se trouve sur la course à pied un ravitaillement en eau (pour la 1ère course à pied), puis coca + eau (pour les 2e et 3e courses à pied). Un ravitaillement intéressant (réversible et waterproof ! ; il fonctionne à l’aller comme au retour), même si ce ne sont pas les bonnes chaleurs de l’an passé ; j’en profiterai à 6 reprises, merci !!! Retour sous la voie rapide et repassage par le ravito’… GLOU-GLOU ! et puis, après bifurcation à gauche, nous tombons sur une partie trail, enfin, un peu présentée comme telle. En définitive, environ 500 mètres passés à courir sur de la pelouse le long du stade et puis retour sur la route. Chic ! un point-éponge ! … Hum, pas trop de succès avec les coureurs mais perso j’en profite, histoire de virer la sueur qui commence presque à couler et rafraîchir la calebasse. La suite de la course à pied nous fera passer par ce qui semble être l’ancien chemin de ronde de Sézanne, puis nous rejoindrons la ZT.

Temps passé à courir la 1e course à pied : 23mn 08s / 5km

Soit 4mn 38s au km ou 13 km/h

Classement 164e / 218*

Hum… Finalement, j’en ai bien rattrapé qqs uns, je m’en doutais un peu, mais fichtre ! J’avais prévu de courir avec un 12 km/h de moyenne… Et encore, je croisais les doigts pour tenir au bout de la course, voire de la première course à pied. Hum… Ne me suis-je pas emballé un peu ??

*             À propos du nombre de participants, le chiffre « 218 » comprend bien la totalité des participants, comprenez 28 féminines et 5 d’jeun’s (surclassés ?). À l’issue du récit, je m’intéresserai également de plus près à ma catégorie, celle des V4.

 

PREMIERE TRANSITION

                Et voilà, je me retrouve donc en tête de gondole avec mon vélo pas fichu de tenir accroché à une barre par la selle ! Transition sans histoire, mais à présent je dois courir avec mes calles au pied sur la totalité du parc à vélo. Hum… pas avantageux ! Ça finit par titrer les mètres à courir en claquant des pieds ? Mais on s’en pose des questions existentielles en courant ! lol ! Je plaisante, c’est pareil !! La bonne nouvelle, c’est que cette année, je m’applique pour les transitions. La veille de la course, avant de partir pour Sézanne, je me suis entraîné dans mon quartier à faire quelques transitions, histoire de retrouver la main. Grand bien m’en aura pris. Du coup, je pense m’être pas mal préparé ! J’ai emprunté le chausse-pied de La Gazelle -très efficace- et hop ! Bien sûr, à la première transition, je ne pourrai pas vraiment lutter car nombre de coureurs démarreront avec les chaussures sur le vélo -vivent lesélastiques- mais moi je courrai avec mes calles sous les chaussures de vélo sur toute la longueur du parc… Bon, nous considérerons en fin de récit les 4 transitions comme une moyenne et le résultat apparaîtra plus honorable.

                L’originalité première de ce duathlon tient dans le nombre de ses transitions, en définitive, Sézanne est aussi une excellente course pour se préparer à enchaîner des disciplines.

 

Temps passé en 1e transition : 1 mn

Classement 143e / 218

 

PREMIER VÉLO

                 C’est parti pour 20 km de vélo et tout de suite une première côte en plein centre-ville, qui vous met debout sur les calles ! Cela n’apparaît pas trop sur le profil de course, cependant, je peux vous assurer que ça grimpe ! Heureusement, ça ne dure qu’une centaine de mètres, juste pour la mise en bouche ! La vraie côte sera à Vindey, soit environ 5 km plus loin. Après, en termes de « côte », il faut aussi relativiser ; nous ne sommes pas non plus en haute montagne. Si la pente est bien présente, cela ne dure pas. Les 15km restants de la boucle se résument à des petites relances et bien sûr de la descente. Au final, un parcours vélo agréable, sur des routes de relativement bonne qualité et avec de très, très bonnes indications et une multitude de gentils bénévoles ; j’en profite ici pour les remercier. Je remonterai une quantité phénoménale de vélos, mon nouveau destrier ne m’apportant que du plaisir.

Temps passé au 1er vélo : 38mn 59s / 20km

Soit 30,7 km/h

Classement 1er vélo : 107e / 218

 

SECONDE TRANSITION

                  Une arrivée en descente vers la ZT du centre-ville de Sézanne ; nous longerons l’extrémité de la ZT avec, juste au bout du tournant, un demi-tour et puis, les derniers mètres en montée avant de poser pied à terre, avant la ligne, of course !  Bon, trouvons le vélo… Cette fois-ci, c’est moi le plus proche, vu que je suis en tête de gondole, mais… Je commence à radoter ! Bon, c’est parti pour une transition éclair ! Hop ! Dossard tourné, vélo vite posé, casque sur le cintre… Re-Hop ! les chaussures échangées avec le renfort du chausse-pied et ça repart en course à pied à donf’ ! Je crois bien que je n’ai pas fini de m’étonner de la vitesse avec laquelle je suis reparti pour ma seconde course à pied. Étant habitué à des épreuves plus longues, j’éprouve généralement des difficultés à la relance immédiate. Je traverserai la ZT et en profiterai même pour dépasser le gus que j’avais en visuel à la fin du premier vélo. (Totalement inhabituel, mais j’apprécie cette situation hautement singulière ; car, traditionnellement, je prends toujours pas mal de temps en ZT.)       

Temps passé en 2e transition : 53 s

Classement 90e / 218

 

 

SECONDE COURSE À PIED

                   Que dire de la seconde course à pied ? Pas grand-chose si ce n’est que le parcours est exactement identique au premier. Avant tout, j’avais des interrogations.

                   Ne vais-je pas payer mon vélo avec cette belle moyenne au-dessus des 30 km/h ? J’ai commencé à crampouiller de manière totalement inexpliquée au 15e km mais ça a bien vite disparu… Non, ça a l’air de tenir…

                   Et puis, ce qui tourne en boucle dans ma tête depuis le départ, ne suis-je pas parti un peu vite dès la première course à pied ? Au départ du duathlon, j’avais prévu de tenter de tourner aux alentours des 12 km/h de moyenne (et vraiment pas au-dessus de 13 km/h), tout en ayant bien conscience que la vitesse allait ralentir au fil de la course. Au final, je ne découvrirai mes temps qu’après l’épreuve, mais franchement, aujourd’hui, j’en demeure humblement encore assez épaté.

                   Passé ce moment de questionnement, vient un moment de décision rapide qui tient en trois mots : « On verra bien ! » Pas question de commencer à ralentir, J’ai conscience d’avoir réalisé un bon vélo (relativisons, un bon temps pour un V4, of course !) et d’avoir grignoté pas mal de places. À présent, je vais tenter de tenir, tenir, tenir sur la course à pied, je repars donc en considérant mon Garmin, c’est décidé, je tournerai en course à pied au-dessus des 12 km/h !  … Bien sûr, sur une course, entre ce qu’on peut décider et la réalité des fois cruelle…

                  Au début de la course à pied, il ne se passera pas grand-chose ; je m’attends à être rattrapé mais… personne. Je ne dépasse pas non plus de coureurs. Passage au ravito’, cette fois-ci, le coca est sorti ; c’est parti pour une ou deux gorgées. Sur les côteaux, je croiserai à nouveau Jean-Luc, exactement au même endroit. Sourires, salutations, encouragements, HEIA !!!!* Analyse rapide… Ça, ce sont des bonnes ondes ! Il court vraiment bien, donc je roule bien aussi et du coup l’écart se tient… Non, il faut que ça tienne ; accroche-toi Raspa !

                 *« HEIA !» En Norvège, ça veut dire « ALLEZ ! »

                 Demi-tour. Je considère toute la cohorte des vélos grignotés avec satisfaction et puis je me rappelle : « ne-pas-ralentir ». Nouveau passage par le ravito’ avec encore une ou deux gorgées de coca ; il me faut de l’énergie directe. Retour vers la ZT, je crois que deux coureurs seront parvenus à me rattraper. Dans l’autre sens, il m’est plus difficile de savoir exactement combien de duathlètes je dépasserai, peut-être aucun. Les femmes et les V5 partaient 10 minutes avant les hommes et je suis en train d’en dépasser.

 

Temps passé à courir la 2e course à pied : 23mn 48s / 5km

Soit 4mn 45s au km ou 12,6 km/h

Classement 148e / 218

                Hum… J’ai bien limité la casse et je vais repartir à vélo ; continuons sur ce rythme, il sera toujours temps de lever le pied après l’arrivée.

 

TROISIEME TRANSITION

                Au final, pas grand-chose à dire sur cette 3e transition ; mon temps est le même mais le classement est un peu meilleur… Allez ! 7 places de gagnées par rapport au classement de la première transition ; les élastiques, ça ne sert qu’une fois.

Temps passé en 3e transition : 1 mn 01 s

Classement 136e / 218

 

SECOND VÉLO

                 Rebelotte pour le même parcours vélo, toujours aussi agréable ; je verrai les premiers duathlètes rentrer à la maison alors que j’entame le vélo et… Tiens ! Aussi la première féminine accompagnée de sa moto ! Fichtre ! Ça envoie du lourd !  Sinon, j’ai le sentiment que les jambes tournent un peu moins rapidement bien que je double toujours des vélos. (Mais moins que lors du premier parcours vélo, évidemment.) Et… Grrr ! je rattrape un abruti qui se croit seul et qui jette un papier de barre énergétique juste devant moi ! Si ! Ça existe encore de tels comportements ! Carton noir et il n’y a rien à ajouter ! Bon, je crois sincèrement que « l’abruti pollueur » est une espèce en voie de disparition sur le triathlon ; d’ailleurs, je n’ai pas vu d’autre déchet traîner sur la course.

                 Sinon, les crampes reviendront bien vite, rien d’ingérable, juste de mauvaises sensations et l’obligation de procéder très, très régulièrement à des étirements sur le vélo. Mais d’où ça vient ? Je pédale top rond ? Il me semble que la cadence de pédalage était vraiment bonne ; quoi qu’il en soit, ces petites crampes, ce n’est pas habituel. Retour quand même à fond, j’en profiterai pour remercier le dieu des freins à disques qui aura béni mon Specialized Roubaix, car je parviendrai à doubler encore quelques vélos avec des freinages tardifs sur des tournants quelque peu obliques. Hum… Puisqu’on en parle, au pied de la côte de Vindey, une chute. Les secours interviennent auprès d’un cycliste ayant loupé son virage à angle droit ; il y en a quelques-uns à Vindey. Espérons que cela reste mineur et bonne reprise, Amigo !

Temps passé au 2e vélo : 41mn 26s / 20km

Soit 28,8 km/h

Classement 2e vélo : 110e / 218

                Hum… J’avais pressenti que ce serait un peu moins rapide que pour le 1er vélo, en revanche le classement reste quasiment le même puisque je ne recule que de 3 places. (Ouille les crampes !) J’ai regardé après la course le tableau du « détail des temps intermédiaires » que nous fournissait l’organisation. Vraiment détaillé, mille mercis, cette épreuve ne souffre vraiment d’aucune critique ! Bref, ce tableau pourrait apparaître fastidieux pour certains mais c’est quand même intéressant pour les athlètes qui veulent voir leur comportement sur l’ensemble d’une épreuve. Ici, je me dis avoir malgré tout fait preuve de régularité sur les deux disciplines mais également tout au long de l’épreuve puisqu’on « remet le couvert » à 4 reprises.

 

QUATRIEME TRANSITION

                Rien de bien nouveau, attention à la routine, mais le chausse-pied fonctionne toujours aussi bien. Je mettrai en définitive 3 secondes de plus que pour ma précédente transition de sortie de vélo (la seconde transition) ; ce qui me fait reculer de 22 places au classement des transitions…

Temps passé en 4e transition : 56 s

Classement 119e / 218

Ha ! Tout de même ! lol ! 22 places perdues sur la transition vélo → cap pour 3 secondes de plus. Bien sûr, ça se tient dans un mouchoir de poche, ce n’est pas révélateur. Bon, on va s’expliquer sur la dernière course à pied. Au regard de mes temps habituels en transition, je ne pense pas que je puisse gagner beaucoup de temps en m’appliquant davantage sur les transitions ; en revanche, J’ai bien conscience que si je ne m’applique pas, je peux perdre pas mal de temps et de places au final.

 

TROISIEME COURSE A PIED

                C’est parti pour une dernière boucle de cinq km ; cette fois-ci, je surveille vraiment mes arrières, mais la bonne surprise, c’est que je rattrape et dépasse des coureurs qui commencent à faire « Pschitt !!». La cerise sur le gâteau surviendra lorsque je recroiserai à nouveau Jean-Luc exactement au même endroit que sur les deux précédentes courses à pied ? Ainsi, je maintiens la distance et la vitesse, même si cette dernière tend bien sûr à ralentir au fil des km. Il y a en définitive une régularité certaine dans la vitesse et par voie de conséquence, l’effort global. Ultime question, aurais-je été capable de forcer davantage sans exploser en plein vol ?? En vélo, non. En course à pied, cela reste à voir. Pourtant, lors des ultimes 500 derniers mètres, je suis parvenu à doubler un d’jeun’s (30 ans) qui avait à priori décidé de ne pas trop se fouler à ce duathlon. Hum… En le dépassant, je suis tout juste parvenu à réveiller sa fierté, ce que je craignais à 200 m de l’arrivée. Il a décidé d’accélérer, ne supportant manifestement pas d’être enrhumé par un gars de l’âge de son père sur la ligne. À la rigueur, je peux le comprendre ; en revanche, j’ai toujours du mal à comprendre ceux qui se lâchent juste avant l’arrivée et franchissent la ligne aussi frais que pour franchir celle du départ. « Heu… Les gars, bravo ! Mais y’avait sûrement moyen de s’énerver avant ! » Le d’jeun’s finira par franchir la ligne d’arrivée avec près de 20 m d’avance et sans pour autant déclencher l’ombre d’un baroud d’honneur de ma part. Je maintiendrai mon allure jusqu’au bout et je franchirai à mon tour la ligne d’arrivée. HEIA !

Temps passé à courir la 3e course à pied : 24mn 41s / 5km

Soit   4mn 56s au km ou  12,2  km/h

Classement 134e / 218

                Mon allure s’est un peu ralentie par rapport à la seconde course à pied mais j’ai gagné 14 places sur ce classement spécifique entre les 2e et 3e courses à pied. Surtout, je suis parvenu à rester au-dessus des 12 km/h de moyenne.

 

ARRIVÉE

                Nous longerons une dernière fois le parc mais nous franchirons la ligne d’arrivée plutôt que de rentrer à nouveau en Zone de Transition. (Le virage est à peine plus sec et un ultime effort oblige à monter de quelques mètres dans le tournant.) Le Papy officie toujours pour accueillir les finishers. La Gazelle m’attendra derrière la ligne d’arrivée et petit passage au ravito’ de l’arrivée, cette fois, c’est du plus solide ; encore mil mercis à nos gentils bénévoles de nous accueillir avec tous ces sourires !

Temps de course : 2h 35mn 48s

Classement final 132e / 218

               Au final, je sors 6e sur les 14 Vétérans 4 engagés et déjà ai-je envie d’y retourner l’an prochain pour y disputer le podium dans ma catégorie, c’est dit. (À l’instar de Jean-Luc qui apprécie également cette épreuve ; il bouclera lui-même l’épreuve 20 places auparavant avec 4 mn de moins ; rendez-vous pris.)


ET LES TRANSITIONS ?

                Comme on dit, plut la course est de format court, plus il convient de s’appliquer sur les transitions. Mais, petit rappel, la particularité première du duathlon de Sézanne est le nombre d’enchaînements, en tout 4 ; alors là aussi on va s’appliquer. Difficile de ne pas regarder de plus près ce qui s’est passé sur la 6e discipline de la course, d’autant plus que le détail des temps intermédiaires nous en donne les moyens. La moyenne de mes 4 transitions donne un classement entre la 123e et la 124e place ; c’est mieux que mon classement final de 132e. Bien sûr, le bénéfice en temps reste minime sur la course, mais cette sensation de perdre du temps et donc des places n’existe pas.

                Comme sur la course, en regardant le tableau des temps intermédiaires, les 3 premiers vont se détacher. (1er vers la 50e place, 2e et 3e vers les 90e places.) Les 3 suivants seront aux alentours des 130e places.

 

LE POINT DE VUE DU V4

1e cap : 6e V4/14

1er vélo : 4e V4/14,

2e cap : 6e V4/14

2e vélo : 4e V4/14

3e cap : 6e V4/14

Moyenne des transitions : 5e V4/14

                  Hum… Ça paraissait difficile de monter sur le podium des V4, il aurait fallu être plus rapide de près de 7mn 30s. C’était carrément impossible de grimper sur la plus haute marche ; cette fois, il aurait fallu être plus rapide de plus d’une demi-heure ! Fichtre !!!

                  Il y a une cassure nette entre le nombre de V3 (29 inscrits) et le nombre de V4 (14 inscrits). La Gazelle dirait que ceux qui restent ne sont pas blessés et sont également les plus tenaces passé le demi-siècle, un cap où nombre d’athlètes arrêtent, non pas le sport mais la compétition. En définitive, le niveau des vétérans ++ demeure relevé.

 

CONCLUSION

                Au final, un grand, grand plaisir que d’avoir participé à cette belle épreuve. On se répètera, rendez-vous pris pour l’an prochain. Sézanne apparaît comme une épreuve idéalement placée à la sortie des entraînements hivernaux. Encore merci et à bientôt ! Le duathlon de Sézanne, une épreuve familiale à recommander absolument et à consommer sans modération !

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