L'auteur : GTH179
La course : Marathon du Golfe de Saint-Tropez
Date : 31/3/2019
Lieu : Ste Maxime (Var)
Affichage : 1415 vues
Distance : 42.195km
Objectif : Pas d'objectif
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31 mai 2019, aux environs de 7h30 :
- Ça pèle ce matin !!
Je sors tout juste de l’hôtel après avoir pris un petit déjeuner composé d’un peu de café, un pain au chocolat, encore un peu de café et un dernier café histoire de ne pas partir boiteux.
La météo n’avait pas vraiment prévu de gelé mais ce matin une petite gelée blanche accompagne le réveil.
Je me dirige tranquillement vers le sas de départ (à 200 m de l’hôtel); là il y a des vigiles qui nous fouillent avant de pouvoir entrer sur l’aire de départ. Comme j’arrive un peu en touriste la seule personne que je connais est CROS-MAN, avec qui j’ai discuté auparavant ici même.
Donc je vais vers le sas 3h45, je suis les indications. J’arrive vers l’entrée du sas, je recherche un coureur aux sandales (normalement il ne devrait pas il y en avoir 40) et le vis dans le sas d’à côté... 3h30 !
- Qu’est-ce que je fais j’y vais ou j’y vais pas ?
Bon allez j’enjambe la rubalise et me dirige vers lui. Nous faisons connaissance, discutons et il me prend en photo (merci CROCS-MAN). Et au final je reste dans ce sas (c’est pas bien !).
Bientôt 8h, km0, le départ :
Le speaker commence à faire chauffer la foule, entre ola et clapping pas le temps de s’ennuyer.
À 8h les handisports démarrent puis peu de temps après viens le tour des élites et tout le reste du peloton.
Étant donné que c’est mon premier marathon et que la gestion de celui-ci m’est inconnue, je resterai en compagnie de la machine de guerre en sandales qui pour lui un marathon est une simple formalité !
Nous démarrons sur un rythme que je trouve plutôt cool mais encore une fois je n’ai aucune expérience donc je me laisse guider.
Les premiers kilomètres se font le long du bord de mer et avec le levé de soleil sur la mer, le paysage est merveilleux !
km7 :
Jusqu’à là, tout va bien !
Nous nous sommes écartés du rivage et un peu avant le km8 nous nous engageons sur une première section off-road. D’après ce que m’avait dit un coureur en me voyant chaussé comme je l’étais (cf. photo du départ), les parties en sentier risquaient d’être difficile !
À l’approche du chemin je dis à mon compagnon de route que je vais sans doute ralentir un peu ! Bon, finalement au bout d’une vingtaine de mètres je peux continuer à allure normale car le bas côté est enherbé et agréable même s’il est gelé. Il me faut tout de même quelques centaines de mètres pour pouvoir le rattraper et nous avons déjà repris l’asphalte quand ma vessie se rappelle à moi ! Ce sera ma première pose (et pas la dernière).
Nous arrivons maintenant sur Port Grimaud, la Venise française. Le temps est splendide, notre petite traversée de ce quartier également. Le circuit fait un aller retour puis au sortir de Grimaud emprunte une piste cyclable qui nous emmènera jusqu’à Saint Tropez.
km15 :
Jusqu’à là, tout va bien!
Malheureusement pour moi l’abus de café du petit déjeuner joue « encore » avec ma vessie ! Une nouvelle fois je dois m’arrêter ! Heureusement qu’il y a beaucoup de passage dérobé avant d’arriver sur Saint-Tropez.
À l’approche du village nous revenons en bord de littoral, les paysages sont toujours aussi magnifiques et nous voyons, de l’autre côté du golfe, le chemin que nous avons emprunté plus tôt dans la matinée !
Depuis le début les ravitaillement se sont enchaînés, aussi bien liquide que solide, ce que je peux dire c’est qu’ils ne manquent pas ! Les spectateurs sont présents plus particulièrement à l’intérieur des villes et villages traversés que sur les transitions entre ceux-ci.
km19 :
Jusqu’à là, tout va bien !
Nous sommes encore dans le village mais laissons le port et son bord de mer derrière nous pour entrer véritablement dans la « difficulté » (j’en ai vu un sourire ! C’est sûr c’est pas avec 340 m de dénivelé positif qu’un trailleur va souffrir) car pour un simple marathon c’est pas courant un tel dénivelé !
La petite cote qui met un point final à notre passage dans Saint-Tropez nous sert d’apéritif pour les prochaines.
km21 :
Jusqu’à là, tout va bien !
La route départementale sur laquelle nous nous baladons joue aux montagnes russes. Plusieurs kilomètres durant, nous restons dans cette campagne assez arborée, parsemée de vignes et relativement paisible. Nous avons toujours quelques coureurs autour de nous, certains que nous doublons, d’autres qui nous double.
km30 :
Jusqu’à là, tout va bien !
Le parcours fait un crochet par un domaine viticole (dont j’ai oublié le nom) servant de ravitaillement mais ne proposant pas que du vin... heureusement pour moi car boire ou courir il faut choisir !
C’est à la sortie de ce ravitaillement que va commencer la plus grosse difficulté du jour, 90 m de dénivelé positif pour 2,5 km.
La côte n’est pas non plus insurmontable, mais pour ceux (et celles) qui pratiquent les marathons, ça a dû être une épreuve s’il en est. Pour moi elle est passée plutôt bien; en discutant avec CROCS-MAN, comme depuis le départ.
Au sommet du col de Collebasse, il y a (encore) un buffet à volonté, avec toujours une animation pour ambiancer tout ça.
km33 :
Jusqu’à là, tout va bien ?
Là les choses se corsent un peu pour moi, autant la montée ne me pose pas de problème majeur autant la descente n’est pas mon amie; et surtout quand celle-ci se fera pour moitié sur chemin empierré.
Dès le début de la descente je laisse mon compagnon filer à quelques pas puis dès que nous sortons de la route pour prendre le chemin, je lui cède beaucoup trop de terrain à mon goût.
km36 :
Jusqu’à là, ça va moins bien !
Nous retrouvons encore une fois le bord de mer, une légère brise vient nous rafraîchir, ça donne envie de s’arrêter et de faire la sieste sur la plage !
Je commence a sentir mon manque d’endurance, mes cuissots me signalent qu’ils en ont plein le dos, je ne double plus autant qu’avant et en plus j’ai perdu beaucoup de place pendant la descente.
Dans les lignes droites j’ai beau essayer de regarder au loin, je ne vois pas mon compagnon de route mais entre le km37 et 38 une petite côte vient compléter le d+ et grâce à elle je le rattrape; rattrapage qui ne sera que de courte durée car dès le km39 la descente vers l’écurie ne me permet plus d’accélérer et le dernier passage off-road va m’achever.
C’est la dernière ligne droite, nous longeons la plage, le chemin nous menant vers l’arrivée est fait d’un mélange de cailloux et de sables. Après plus de 41 kilomètres de course ce n’est pas un terrain que j’apprécie mais ce n’est qu’un petit moment à passer.
À cent mètres de l’arrivée nous reprenons la route et c’est à partir d’ici qu’on se croirait presque sur une course pro tellement il y a de monde derrière les barrières pour nous acclamer !
Je remets un petit coup de gaz pour faire semblant d’arriver frais comme un gardon et histoire de redoubler ceux et celles qui m’ont doublé juste avant.
J’en fini avec mon premier marathon en 3h58 et des brouettes, plutôt content de mon chrono, même si celui-ci est modeste, car mes entraînements n’étaient pas du tout adaptés.
Ce que je retiens de ce jour c’est d’abord l’ambiance, tout au long du parcours les associations nous ont proposé des distractions variées. Ensuite le parcours proposé nous fait voir de magnifiques paysages (pour ceux qui aiment la mer et le pays méditerranéen) avec un peu de dénivelé qui n’était pas pour me déplaire. Et ausi, j’ai croisé des coureurs formidables, cela fait partie des rencontres qu’on oublie pas.
Enfin, je remercie tout particulièrement kikouroù.net et le T.A.S.K. sans qui je n’aurais jamais participé à cette course !
Bref si c’était à refaire... je signe où ?
7 commentaires
Commentaire de Benman posté le 08-04-2019 à 23:45:08
Merci pour ton chouette récit. Ca fait envie ces paysages. Et puis c'est sympa d'avoir des retours ravis après les tasks. Bravo.
Commentaire de Mazouth posté le 08-04-2019 à 23:59:56
Bravo et merci pour ce voyage méditerranéen auquel tu nous fait participer. Clair que ça fait envie.
Commentaire de Lécureuil posté le 09-04-2019 à 05:46:09
Merci GTH pour ce joli compte rendu
On se demande vraiment si c'est ton premier marathon tant tu as l'air facile
donc tu dois pouvoir rapidement faire 3h30 ))
Bravo !
Commentaire de bubulle posté le 09-04-2019 à 07:29:29
Merci pour ce sympathique retour (ça fait longtemps que je n'ai pas lu de récit de marathon....le TASK, c'est aussi utile pou rça!).
Je vois que tu as su trouver LE compagnon idéal pou rt'accompagner sur un marathon. Notre Jean-Louis, il connaît son affaire. Et, 3h58, ce n'est honnêtement pas si "modeste" que ça, comme perf, pour un premier marathon et sur un terrain qui est tout sauf facile.
Un grand bravo !
(pour tes photos, essaie de les réduire en taille avant de les envoyer : maxi 600x600....assez souvent, ça facilite la vie. Avant de les envoyer, renomme-les, également, pour éviter conflit avec des fichiers déjà envoyés sur le forum)
Commentaire de GTH179 posté le 09-04-2019 à 08:54:52
Merci les gars pour vos commentaires !
Bien vu bubulle, avec 600 maxi ça passe ;-)
Commentaire de Jean-Phi posté le 09-04-2019 à 10:53:24
Bravo ! Bien content que tu aies pu récupérer ce dossard finalement, ça me permet de constater avec plaisir que la photo qu'a partagé JL était avec un kikoureur !
Pour 1 premier marathon, c'est pas mal du tout surtout avec ce D+. Quant à le courir pieds nus, je dis bravo car le barefoot ce n'est pas pour tout le monde !
Commentaire de GTH179 posté le 09-04-2019 à 18:05:57
Merci beaucoup !
C’est aussi un peu grâce à toi que j’ai pu y participer :-)
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