Récit de la course : 10 km des Pyramides 2019, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : 10 km des Pyramides

Date : 2/3/2019

Lieu : La Grande Motte (Hérault)

Affichage : 1208 vues

Distance : 10km

Objectif : Terminer

1 commentaire

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Des Pyramides, enfin sous le soleil!

J’avais programmé ce 10km des Pyramides à la Grande Motte ce samedi 2 mars, d’abord, parce que depuis le 12km de marche nordique de Pignan, il y a un mois exactement,  je ne faisais plus rien, qu’il n’y avait pas de marches nordiques dans le secteur de Frontignan et surtout que je voulais faire un test en guise d’entraînement pour le 10km de St Médard en Jalles (33), que je cours le 24 mars chez et aux côtés de mon fils, pour essayer d’être le moins ridicule possible car je sens que mes forces ne sont plus les mêmes en course à pied désormais. Et puis ces Pyramides s’annonçaient belles et ensoleillées, contrairement à l’an passé, où l’événement a dû être annulé devant l’ampleur d’une météo catastrophique.

Trouver une place pour la voiture, 1h30 avant le départ

Je suis donc arrivé sur la pointe des pieds à ce nouveau rendez-vous de ces 26è Pyramides. Si une heure trente avant le départ du 10km, ça ne bouchonnait pas à l’entrée des parkings de la station il n’en demeurait pas moins qu’il a fallu trouver une place assez loin du site des dossards et du départ. D’où un seul voyage aller vers les dossards pour ne pas revenir à la voiture, Mme Pierrot34 jouant l’accompagnatrice, la photographe et la porteuse de veste de survêtement, indispensable après la course car malgré un grand beau soleil qui illuminait le port et….les immeubles en pyramide ( !), il soufflait un petit vent frais en rafales, qui peut toujours faire du mal à des vieux comme moi en transpiration !


D’où mon choix d’une tenue longue sur les jambes et les bras, même si finalement je n’allais pas faire partie d’une majorité de coureurs, femmes comprises, en tenue courte.

Pièce d’identité pour les dossards !

Aux dossards- c’était annoncé à l’entrée, mais c’était trop tard pour y remédier- on demandait une pièce d’identité avant de signer, chose vraiment inhabituelle en pareil cas ! Aïe ! Refaire 2km jusqu’à la voiture ? Et de toute façon, j’étais venu sans papiers. Mme Pierrot34, qui a toujours le bon réflexe, a proposé sa carte d’identité, heureusement, sinon c’était le problème ! L’identité, pour parer à la triche ? Comme on le verra, quand on veut tricher aux Pyramides on peut choisir un meilleur moyen….



En attendant le départ, nous avons alterné station sur un banc au soleil, photos et spectacle de la batucada de Nîmes et de l’échauffement avec coach sur podium, avant quelques petits galops d’essai d’avant départ, qui succédait à l’arrivée du 5km.


A travers les quartiers de la Grande Motte

Sur presque 1000 partants, je me suis retrouvé dans les 100 premiers au départ, bloqué par tout le reste de ce peloton compact, et avec une glycémie de départ de 1,13g.


Devant un très nombreux public, j’ai alors pris une petite allure d’avant deuxième souffle, pendant que j’étais bien sûr progressivement dépassé par des dizaines et des dizaines de concurrents. Un sucre, par précaution et alors de zigzaguer dans les vastes quartiers verts de la Grande-Motte pour finalement trouver le temps long, une fois arrivé au 5è km, lieu du ravitaillement. C’est là où j’ai l’idée de demander l’heure, « pour voir »…16h05, me dit-on. Bon, environ 35mn pour les 5km, il n’y avait pas trop à se plaindre. De la glycémie non plus, remontée à 1,43g. Donc encore 5km à faire !

La file retour à 2m de la file aller !

Toujours du plat mais vers la sortie de la station, direction Carnon, en bord de mer. C’est là, et je l’avais oublié, que en sortant, on croise déjà à notre gauche les premiers de la course qui eux rentrent vers la plage. Et plus loin, ceux que l’on croise sont carrément à deux mètres, de l’autre côté d’une séparation, qu’il suffirait de sauter d’un pas, pour se retrouver propulsé à l’avant d’un bon paquet de places. Et c’est effectivement en revenant de ce côté, que j’en verrai quand même un traverser, pour éviter le demi-tour loin derrière. Je pense en avoir compté une quarantaine en les croisant, derrière moi, ce qui dans mon esprit me mettait dans les 950è sur 1000. On verra que le calcul était bizarrement faux. Car avec des jambes flageolantes plus aussi solides qu’avant et le manque d’entraînement cela a fait que une bonne dizaine de coureurs m’ont doublé, avant que je ne passe la ligne en 1h13, honneur presque sauvé, quand on se retroue finalement 928è sur 954.

Le 1er du 10km, Kevin Laporte


La 1ère femme, Florence Reignier


Le 1er et seul chien!


... et loin derrière, Pierrot 34!

Ravitaillement d’arrivée ? Peanuts !

Noyé dans cette masse compacte et anonyme où je n’ai retrouvé aucun visage connu, à part celui de l’ami Philippe Panetta speaker- et alors que les assiettes étaient vides au ravitaillement final ! Comment s’étonner alors si les courses ont vu mille coureurs de moins qu’en 2017- j’ai vite repris le chemin retour vers la voiture, avec 0,95g de glycémie pour laisser le volant à Madame et rentrer de cette épreuve moyennement satisfait, mes pauvres jambes me faisant dire, comme d’autres commentateurs : on ne peut pas être et avoir été ou faire ce qu’on faisait avant !

1 commentaire

Commentaire de Gibus posté le 12-03-2019 à 20:21:42

Ah les pyramides ne sont plus ce qu'elles étaient.

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