Récit de la course : Trail Verbier St-Bernard - X-Traversée - 73 km 2018, par Anne-Laure_70

L'auteur : Anne-Laure_70

La course : Trail Verbier St-Bernard - X-Traversée - 73 km

Date : 7/7/2018

Lieu : Verbier (Suisse)

Affichage : 2940 vues

Distance : 73km

Objectif : Terminer

1 commentaire

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Mission X-Traversée

 

Nom de la course : X-Traversée

Distance 73 km, dénivelé 4900m D+

Quand : 7 juillet

Mission que j'ai acceptée : course d’entrainement pour le Swiss Irontrail T127 du 27-29 juillet

Objectif principal : terminer 😊.

Objectif secondaire : au vu des barrières horaires relativement larges, ne pas se stresser mais ne pas se promener non plus 😊.

La Fouly : malgré 850 inscrits, pour l’instant cela ne bouscule pas trop dans l’aire de départ. Pour fêter les 10 ans de la course, chaque participant est invité à prendre un ballon et le lâcher : une idée de l’organisateur pour obtenir de belles photos de promo, mais franchement à quoi cela rime-t-il de produire autant de déchets pour une photo ? Les ballons sont biodégradables parait-il… mais ce sont malgré tout des déchets.  La mayonnaise prend assez peu, malgré le speaker qui veut nous faire agenouiller, entre autres contorsions…  mais heureusement nous avons échappé pour une fois au sempiternel « Et maintenant toutes les filles se mettent devant ! » 😊

0800. Départ en marche rapide et … 840 participants qui partent comme des bombes ! Après 30 minutes sur la route, coup de stress car je me retrouve à peine un peu devant la voiture-balai. Mon premier point de repère sur mon roadbook est le col du Grand-St-Bernard en 2h45, et rien avant. Du coup, malgré le fait que ma montre m’indique une vitesse de 7km/h, j’ai l’impression d’être complètement à côté de la plaque, alors qu’objectivement à tête reposée je ne suis pas à la traîne. Je m’énerve dès que ça bouchonne à l’entrée du chemin et le stress commence à me démonter l’estomac. J’aurais dû refaire une reconnaissance de cette première portion de route. Ce début de course se serait mieux passé car j’ai des souvenirs trop flous de mes partiels de 2012 : c’était 40 minutes jusqu’à la fin de la route ? Mais non, jusqu’à l’alpage ? Je passe en 1h15 à l’alpage, bref je suis perdue au niveau du roadbook et c’est la gamberge totale.

Sentier. Bouchons. Inconvénient : le chrono tourne et Anne-Laure piétine (trépigne ?) sur place. Avantage : pouvoir prendre des photos et admirer le magnifique paysage ! Montée aux lacs Fenêtre, et depuis là je peux enfin prendre mon rythme jusqu’au col Fenêtre.


Dans la descente sur l’Italie, je coupe droit en bas par endroits. C’est relativement technique et je suis tellement concentrée que je n’ai même pas vu que je suis talonnée par un participant dont j’ai malheureusement oublié le nom. Il me demande si on se refait la même descente après.

-Oui, ça descend pas mal jusqu’à Bourg-St-Pierre mais en bien moins raide et plus long.

-Ce n’est pas ça… c’était cool de regarder juste tes baskets sans se poser de question et d’être en bas si vite.

 … rien répondu, car bof, ce n’est pas trop mon truc de faire la locomotive dans ce genre de situation.

Courte remontée et j’arrive en 2h45 pile comme prévu au Col du Grand St-Bernard. Quel stress inutile en début de course !


Premier ravitaillement, une gourde de sirop, petits beurre et biscuits salés. La descente dans la Combe des Morts est assez rapide mais pas autant que celle de Fenêtre. Un gars me dépasse 3-4 fois plus vite (!?!) … Ce n’est quand même pas déjà les premiers du grand parcours de la X-Alpine puisqu’ils passent par le col Chevaux, donc mystère (ou alors un concurrent qui s’est oublié…). Le participant de tout à l’heure a trouvé une autre féminine comme locomotive.

Une autre féminine me bouchonne un peu, mais bon, il reste encore suffisamment de chemin à faire, alors no stress. Arrivée à la bifurcation avant la rivière, elle s’arrête car elle ne sait pas si on descend ou si on monte. Je la repasse vite fait étant donné que je sais parfaitement où l’on va… elle me repasse comme si elle avait le diable aux fesses. Un peu plus loin, vers l’alpage de la Pierre où on rejoint la X-Alpine, tout le monde suit machinalement la route qui fait une épingle jusqu’à l’alpage. Or, le sentier pédestre tire droit en haut par-dessus un muret et à travers les orties… Bibi qui connaît la région par cœur ne suit pas le mouvement, coupe comme prévu par le balisage... et entraine les suivants sur le droit chemin (Chuis une vraie meneuse d’hommes… 😊).

La Miss qui a vu le diable me rattrape plus loin le long du lac des Toules… Elle me demande si j’ai le kilométrage : pourquoi ? Elle veut savoir combien ce détour lui a coûté 😊 ? Nous sommes à environ 20km… Elle n’est jamais venue ici et comme je n’ai pas retenu son nom non plus, je ne sais pas si elle est arrivée au bout (j’espère pour elle).


Je suis rattrapée par la troupe qui a fait le détour de l’alpage et arrive à Bourg-St-Pierre pile à l’heure 😊, mais pas de Super Ravitailleur en vue . Je passe à travers la salle de sport et en ressors illico, il y a beaucoup trop de monde, il y fait beaucoup trop chaud… et ça sent beaucoup trop le fennec 😊.  

J’appelle Super Ravitailleur. Il se trouve 300 m après le poste de ravitaillement (Je n’avais pas vu son SMS). Il est tout énervé car il avait demandé à une bénévole où se trouvait la zone prévue pour l’assistance privée et un dragon l’a envoyé promener : « Faites ça où vous voulez, mais pas ici ! ». Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd, il me fera donc l’assistance à sa convenance et à la mienne et tant pis pour le règlement.

Donc je m’arrête au bus qui est parqué un peu plus loin et peux tranquillement essayer de manger. A cause de mon coup de stress initial, mon estomac va pas du tout. Heureusement, j’arrive à bien boire. Je repars sans stress cette fois en direction de la cabane de Mille en suivant 2-3 féminines. L’une d’elle à l’air d’être accompagnée par sa maman.


Route, alpage du Creux du Ma : il fait chaud, il y a beaucoup de monde et il y a la queue à la fontaine : je passe tout droit sans hésitation. J’ai encore assez à boire pour les 30 minutes suivantes et l’organisateur avait dit qu’il y aura un point d’eau supplémentaire à l’alpage de Cœur.

Dans la belle traverse sur l’alpage de Cœur, je rattrape le compère de la descente du col Fenêtre. Il trouve aussi qu’il y a trop de monde et qu’il fait chaud mais préfère aussi cette température à la météo catastrophique de la Swiss Peaks 2017, dont il a fait le petit parcours et a pu le terminer, chapeau. Il a par contre des soucis aux pieds et je le laisse à l’alpage de Cœur et ne le reverrai plus.


Poursuivons notre petit bonhomme de chemin jusqu’à la cabane de Mille, en admirant le paysage et en croisant quelques spectateurs sympas (au contraire des randonneurs croisés en descendant à Bourg-St-Pierre, qui il est vrai devaient en avoir marre de laisser passer ces centaines de participants…).



Cabane de Mille, à nouveau pile dans les temps. Je passe assez rapidement au ravito qui n’est pas très alléchant (du sirop, mais en plein soleil , des bouts de Farmer : bof, des raisins secs : rebof, du chocolat : YEEEES 😊). Je repars donc assez vite et descend encore plus vite jusqu’à Servay. Vite, car je double maintenant des « petits parcours » Liddes-Verbier (29 km, 2500 m d+) et désolée pour eux, mais c’est assez agréable mentalement (pour moi, hein…) de descendre deux fois plus que certain/e/s, car d’habitude, c’est moi qui me fais doubler de cette façon.




Ce tronçon est plus agréable depuis cette année car nouveau parcours de la X-Traversée oblige, nous évitons la descente vers Lourtier très raide et très… interminable (ça existe une descente très interminable ? 😊) Nous bifurquons sur un joli chemin à flanc de coteau en direction de la cabane Brunet.




J’arrive finalement 30 minutes plus vite que prévu à Brunet. Super Ravitailleur, qui est monté à VTT, m’attend avec un sandwich au pain de Sils et salami : trop cool, même si je n’arrive pas à manger beaucoup car je n’ai vraiment pas la pêche au niveau de l’estomac.





Passage au ravito officiel, Rivella bien rapicolant, jambon cru et fromage : excellent ! A nouveau, une participante me demande quel est le kilométrage actuel :

-Environ 43km.

-Cool, il en reste 20.

-Euh non, 30.

-Mais il y en 73 en tout !

-Oui, donc il en reste 30 😉 !

Elle accuse le coup, en a marre et Super ravitailleur me dira plus tard l’avoir vu fumer une cigarette derrière la cabane :  elle n’ira malheureusement pas plus loin.

Redépart pour les Avouillons que je n’ai jamais franchi dans ce sens. C’est toute cette nouvelle portion qui m’avait décidé de m’inscrire à cette X-Traversée : bien alpin, une passerelle pas triste, les glaciers et le Grand Combin comme décor. Fabuleux !

C’est assez joli au départ de Brunet, très fleuri et coloré. Le sentier monte assez régulièrement et reste assez roulant.





Vers la moitié, ça devient plus raide, difficile et cassant, avec des pierriers par endroits. C’est là que Luca me demande à quelle heure nous arriverons à Verbier à cette vitesse :

-D’après mon roadbook, à 3h35 du matin.

Il est sidéré :

-Quoi ? Si tard ?

Car il doit rendre sa chambre d’hôtel ce soir. Oui, il est environ 19h00, il faut encore grimper au sommet du col des Avouillons, redescendre vers la passerelle, remonter à Panossière, redescendre à Lourtier, remonter à la Chaux et redescendre à Verbier… bref, on n’est pas vraiment encore arrivés… (Il terminera finalement à 3h30)




La première partie de la descente vers la passerelle est raide et très glissante, et hop, ça ne manque pas : boum, gamelle, mais sans dégâts à part une griffure sur la montre.








La passerelle de Corbassière, 210 m de long, 70 m de vide au-dessus du glacier : nous y sommes 4 ou 5 en même temps, ça balance quand même pas mal et bonjour le mal de mer, surtout quand on a déjà l’estomac déglingué. De retour sur la terre ferme, je dois faire une pause de 5 minutes pour m’en remettre. Allez hop, un Twix : extra, ça descend dans toutes situations avec le chocolat, le biscuit et le caramel et n’est pas écœurant (placement de produit malencontreux, milles excuses 😉).

Montée de 300 m d+ à la cabane infernale (la montée, pas la cabane) car on croise ceux qui en redescendent. On a l’impression de ne jamais y arriver, surtout dans ce brouillard soudainement apparu.



Enfin la cabane François-Xavier Bagnoud, ou Panossière, 2644 m. Dossard scanné, je ne m’attarde pas car il fait froid. Je prends un peu de fromage et m’habille : pantalon mi-long, gants, gilet, tour de cou. Et redescente vers Super Ravitailleur qui a prévu de venir à ma rencontre. En fait, le voilà déjà, il arrive presque jusqu’à la cabane (depuis Fionnay, sacrée grimpée) : c’est cool et sympa de pouvoir de nouveau manger un bout de sandwich et redescendre avec lui.




Magnifique fin d’après-midi/début de soirée et coucher de soleil. Quelle belle ambiance crépusculaire, l’impression d’être loin de tout : génial !



Mais nous ne trainons pas dans cette descente de plus de 1000 m d- raide et assez technique. Il s’agit de profiter des dernières lueurs du jour, car il y a moyen de perdre beaucoup de temps de nuit sur cette portion. Cette descente peut se transformer en calvaire pour celui qui n’a pas les quadriceps assez entrainés. Nous dépassons quelques personnes en mode zombie vraiment à la peine. Pour ma part, j’ai toujours d’excellentes jambes, l’entrainement en montagne des derniers mois paie.

J’ai un peu d’avance sur le roadbook et suis très en avance sur les barrières horaires : je décide de faire une pause à Fionnay. 50 minutes pour me changer, me reposer et essayer de manger, mais cela ne va pas vraiment mieux au niveau estomac.

Lampe frontale enclenchée, départ tranquille-peinard en direction de Lourtier. Il ne m’est pas possible de courir sur cette portion très roulante à cause de l’estomac. J’essaie de vomir mais sans trop de réussite : un peu de bile quand même et cela va un peu mieux.

Me voilà à Lourtier, encouragée par quelques spectateurs nocturnes : sympas, merci ! Je vais voir le ravito. Pas terrible, c’est mouillé par terre, donc boueux et il n’y a pas l’air d’avoir grand-chose à manger sur les tables. Il y fait tellement chaud que je ressors de suite et pour m’assoir dehors vers les tables jonchées de restes de tout et je-ne-sais quoi. Je me dis que je vais repartir très vite quand je reçois un SMS de Super Ravitailleur : il est aussi à Lourtier et me demande si j’ai besoin de quelque chose. Volontiers : des bisous 😊. Il arrive au ravitaillement en 2 minutes et m’accompagne quelques mètres dans ce début de montée vers la Chaux… Merci pour les bisous 😊

Cette montée de 1200 m d+, malgré sa terrible réputation de grimpée-de-la-mort-qui-tue-interminablement-sans fin 😊, cette montée, disais-je, ne me faisait pas peur car lors de ma Traversée en 2012, elle s’était très bien passée, j’y avais doublé beaucoup de monde. Et de plus à l’époque je n’utilisais pas de bâtons… oui mais à l’époque, on ne passait pas par les Avouillons et Panossière...

J’ai un chrono partiel de 1h50 en tête.  Mais 1200m de d+ en 1h50 après plus de 15h00 de course, c’est impossible pour moi ! Je gamberge, j’ai l’impression de ne pas avancer, je double un quatuor avec une féminine qui saigne du nez (pas grave qu’elle dit). Je préfère quand même avoir mal au ventre, à choisir. Le quatuor me redouble, je le redouble, tu me redoubles, nous nous redoublons, ils me redoublent… 

Nous traversons un troupeau de vaches, un peu apeurées quand même (Qui ? Les vaches ou nous ? Tout le monde certainement ;-)

Quelques supporters se sont installés pour la nuit. Ils encouragent tous ceux qui passent, surtout les filles car ils n’en ont pas vu depuis plusieurs heures d’après le chanteur qui improvise ses chansons à mesure : c’est super marrant, merci !

Finalement nous arrivons en vue de la Chaux, cette lumière là-bas au fond. Il y a une ou deux traversées de ruisseau assez casse-gueule : un gars du quatuor m’attend pour voir si tout se passe bien pour moi, c’est super gentil et Mille Mercis encore !

La Chaux, coup d’œil à la montre : je suis monté en 2h30, et pas 1h50. Mais en fait c’était prévu 2h50 sur mon roadbook ! J’ai gambergé pour rien dans cette montée, ma mémoire m’a joué des tours… et pourtant j’avais ma feuille de roadbook à disposition, il aurait suffi de la consulter.

La Samaritaine qui me voit arriver me demande depuis quand je n’ai pas mangé car elle me trouve très pâle. Ben oui, j’avais mis de la crème solaire IP 50 ce matin. Elle veut que je me repose un moment. Ok, je me pose un moment… mais bon on ne va pas y passer la nuit :  je repars, en direction de l’arrivée.

Je descends en marchant dans la forêt, me pousse sur le côté pour laisser passer les cracks du grand parcours X-Alpine, en super forme les gars 😉. Je retrouve un regain d’énergie dès la route pour courir jusqu’à l’arrivée. J’avais prévu 1h30 pour descendre, finalement ce sera 1h20.

YES, l’arrivée, il est 3h53 du matin. Après 2 ans et 3 abandons sur des ultras, je suis enfin à nouveau finisher d’un long trail. 19h53 de course, alors que j’avais prévu 19h35 : moins de 20 heures, pour moi, c’est le top.

Après l’arrivée

Ce qui est moins glop : le photographe me prend bien en photo devant le panneau, mais je n’ai pas trouvé sur le net ma photo officielle de finisher, donc pas de preuve, oh là là, tous ces efforts pour rien, c’est trop injuste😉, heureusement il y a Strava😉.

Mais surtout, et sans rire, je n’ai pas trouvé Super Ravitailleur à l’arrivée. C’est la première fois que cela lui arrive, d’habitude il est TOUJOURS là pour m’accueillir. S’il était venu à ma rencontre et m’avait loupée, ce qui peut arriver de nuit malgré le tracking en direct, on se téléphone. Or son téléphone sonne dans le vide, pas de voix qui dit que l’abonné mobile ne peut être joint. Donc il a du réseau. Je n’ai pas non plus reçu son SMS habituel pour m’indiquer à quel endroit il est garé.

Grosse angoisse : je me fais tout un cinéma et l’imagine dans un ravin entre Lourtier et Verbier .

Je me rappelle vaguement que les sacs coureurs se trouvent à La Poste et vais récupérer le mien. Par contre, les douches ne se trouvent pas à cet endroit. J’imagine que Super Ravitailleur est peut-être parqué sur le parking du centre sportif où se trouvent peut-être aussi les douches -je n’avais pas étudié tout le plan avant le départ vu que je compte sur Super Ravitailleur d’habitude. Une leçon à en tirer : dorénavant, mettre le plan dans le sac d’arrivée, sac qui est à donner dans tous les cas à l’organisation même en cas d’assistance personnelle, car on ne sait jamais ce qui peut arriver.

Sur le trajet vers le centre sportif se trouve un autre parking plus petit sur lequel sont garés quelques bus gris comme celui de Super Ravitailleur. J’espère qu’il est là (le bus et aussi Super Ravitailleur, car je n’ai pas le double des clés (leçon n°2 : prendre aussi le double des clés avec soi dorénavant)). YES, c’est le bon bus ! Je frappe à la porte et après quelques instants à insister, tatataaa Super Ravitailleur ouvre la porte. YES, lui aussi est là !

Super Ravitailleur est tout surpris de me voir, car selon lui, il y a à peine 3 secondes qu’il a consulté le live track et que je me trouvais encore à 1800 m d’altitude dans la montée de la Chaux. Il a fermé les yeux… et s’est réveillé 2 heures plus tard quand j’ai frappé à la porte ! OUF ! Comme quoi, une course de ce format est difficile même pour les ravitailleurs ! Enorme Merci à lui pour son engagement au service de ma passion déraisonnable.

En résumé : ma X-Traversée n’a pas été une course sans stress comme je l’avais espéré. Ce fut tout le contraire, en début de course et surtout à la fin. Concernant la course elle-même : très bien organisée, on voit qu’il y a de l’expérience derrière. Mais il y a beaucoup trop de monde à mon goût, la rançon des paysages magnifiques et du tracé bien plus intéressant selon moi que l’ancienne Traversée.

Malgré tout, j’ai eu beaucoup de plaisir et suis FINISHER. Et ceci sans aller chercher mes dernières forces, sans aucune blessure ni douleur. Me voilà donc rassurée pour mon prochain ultratrail de 127 km le 27 juillet.

1 commentaire

Commentaire de centori posté le 05-02-2019 à 09:09:37

super course bravo. bien envie d'y aller en 2020 :)

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