Récit de la course : L'Origole - 75 km 2018, par yoyotito

L'auteur : yoyotito

La course : L'Origole - 75 km

Date : 1/12/2018

Lieu : Le Perray En Yvelines (Yvelines)

Affichage : 3790 vues

Distance : 75km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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le Grand Trail de l'Origole à faire et à refaire

Après une édition du raid des Bogomiles annulée à la dernière minute la fin d’année approchait rapidement, je voulais relever un dernier défi pour clore 2018 en beauté. A la recherche de difficulté et pas trop loin de chez moi, mon choix s’est tourné tout naturellement vers L’Origole et son Grand Trail de 75 km. Départ 20 heures pour une arrivée maximum à 10 Heures soit 14h de courses. Je connaissais cette course et j’avais une revanche à prendre sur l’édition de 2016 ou je m’étais fait stopper au 45ème Km en 8h15. Je savais donc à quoi m’en tenir, à peine 50% en moyenne de finishers sur toutes les éditions précédentes, mais cette fois-ci je comptais bien être dans la bonne moitié.

Comme à mon habitude les semaines qui précèdent mes courses je scrute la météo. D’abord du très froid, ensuite du beau, et pour finir sur la dernière semaine du doux mais du pluvieux. De toute manière lors de mon inscription je m’étais préparé à tous les temps possibles. Le Jour J arriva, debout très tôt pour avoir sommeil et faire une petite sieste de 2 heures dans l’après-midi. Un repas à 17h à base de pâtes et me voilà sur la route pour aller chercher un collègue de travail que j’ai motivé à faire ce Trail. Dans la voiture je lui indique que dans mes souvenirs ce trail est bien plus difficile que la SaintéLyon. Arrivés sur place je redécouvre ce gymnase non chauffé Langue tiréeavec grand plaisir, je prends mon dossard et reçoit le cadeau de bienvenue, le fameux bonnet qui sera jaune (très beau) cette année. J’hésite beaucoup sur le comment je vais m’habiller, et ça sera finalement : pantalon, tee Shirt MC et veste imperméable.1,5 L dans la poche à eau, 1 gourde de 750 ml d’Isostar, quelques gels et pâtes de fruits remplissent mon Camel. Il est prévu un seul ravitaillement au 29ème  , et comme je bois pas mal habituellement, il va falloir gérer l’eau.

Sur la ligne de départ, l’ambiance est sympa, ça discute entre ceux qui font le 22, le 44 et le 76. Une légère pluie nous accompagne sur les premiers Kilomètres. Les 10 premiers kilomètres se font à la queuleuleu, avec quelques bouchons sur certains passages. Ça râle parfois mais c’est toujours dans la bonne ambiance. Pour ma part tout se passe bien mais je sais que la nuit va être longue. 1er point de passage en 1h32 pour faire 11,65 Km, le rythme n’est pas très élevé mais je suis dans les temps. Les kilomètres suivants sont largement plus difficiles que les premiers. A un moment au 17 ème km on passe devant un ravitaillement, tient bizarre, en fait c’est celui du 29ième , les bénévoles servent de l’eau et coca je décide de ne pas m’arrêter pour recharger estimant que je peux tenir facilement 10km. A partir du 20 ème les choses se compliquent sérieusement, les montées s’enchaînent, les cuisses piquent pas mal. Par contre je me sens super bien dans les descentes. A un moment des bénévoles nous cochent le dossard, je trouve l’initiative très bonne, il parait que l’on peut facilement tricher quand on connait le tracé.

Au bout de 3 Heures de courses après le Premier bip, soit 4h30 de course me voilà arrivé au ravitaillement du 29ème, et je constate une sacrée mauvaise surprise. Plus une goutte d’eau, et il reste 2 bouteilles de coca… whaouu l’espace !! non mais messieurs les gentils bénévoles comment cela se fait-il ??? Bon ça ne sert à rien de s’énerver j’ai encore un tout petit peu d’eau, on va faire avec… je change mon tee shirt et on continue, Il s’avèrera que 10 kilomètres plus loin il y aura un ravitaillement en eau et Tucs (et il m’a fait sacrément du bien).

Je constate que mon rythme est lent mais régulier. En faisant les 13 kilomètres en 2h30 je passe par Auffargis, un énorme BIG UP aux supporters m’encourageant chaleureusement. J’arrive au gymnase au bout de 7h de course. Les jambes sont encore présentes mais je sais que même si la deuxième boucle est plus simple avec moins de dénivelé il va falloir être quand même fort mentalement. Donc je décide de prendre mon temps, je me change intégralement, mange un peu, et au bout de 30 min je repars.

Il n’y a beaucoup moins de monde sur les sentiers, les espaces entre participants sont beaucoup plus importants. Le terrain est plus plat, cela facilite la chose, mais pour compliquer la tâche une sacrée averse arrive et tombe durant 20 bonnes minutes, rendant le sol ultra boueux et super glissant. Et voilà le moment devait arriver, une belle descente et me voilà sur les fesses Criant. Mais Ouf pas de Bobo !! Je remarque tout de même que je commence à piocher car pas mal de monde me double. Je constate que lorsque je marche j’avance beaucoup moins vite qu’une autre personne qui marche aussi, et là je me dis que j’ai beaucoup de progrès à faire. Je me décide à écouter de la musique pour tenter d’accélérer tempo. Quelques petites montées et descentes se succèdent, il est vrai que cette seconde partie est plus simple.

Je trottine gentiment jusqu’au 55 ème en 9H45 soit 45 minutes d’avance sur la barrière horaire. Même s’il me restait 20 kilomètres faire je sais que je vais finir, je vais alterner la course et la marche, en mode cyrano. En mode je cours pendant 4 balises et marche une seule. Les kilomètres se font plus long mais j’essaye de continuer sous ce rythme. Le soleil se lève et le temps s’est adoucis. Le parcours ne présente plus du tout de difficultés mise à part la boue qui font que les appuis sont fuyants. Durant les 10 derniers kilomètres je prends le temps d’envoyer des messages, faire des photos et vidéos, je profite de ce moment.  Même si les derniers kilomètres se font sur une longue et monotone ligne droite je m’enchante de cette dernière partie. Même si je sais que mon temps n’est pas terrible et que je suis dans la dernière partie du wagon, je suis content de ma performance. En arrivant au gymnase, une très grande pensée pour tout là haute et je franchis la ligne d’arrivée (avec une tentative d’un tour complet en sautant) en 13h20 à la place 232/ 258 et 361 partants Cool.

Le speaker vient me poser une où 2 questions, et je lui réponds que je suis prêt à repartir pour la 3 ième boucle. Je remercie grandement les bénévoles et promets de revenir. Car oui j’ai adoré cette course avec son parcours exigeant (même si je l’ai trouvé moins difficile qu’il y a 2 ans). Bon il faut aimer se dire qu’il va pleuvoir ou faire froid, imaginer courir dans la boue ou sous la neige, et se faire un peu mal mais c’est pour la bonne cause, celle du téléthon. Alors amis trailers de fin d’année foncés pour vous amuser sur ce beau parcours.

2 commentaires

Commentaire de Shoto posté le 06-12-2018 à 07:03:55

et merci pour ton CR

Commentaire de Shoto posté le 06-12-2018 à 07:03:56

et merci pour ton CR

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