Lever 6h, temps pourri (très nuageux, j'espère qu'il ne pleuvra pas), réveil musculaire (massage au rouleau, squats, pompes, fentes) + pt déj  (protéiné à fond) et départ 7h en moto direction le bord de mer
Départ de la course comme prévu à 9h00 pile. Je m'échauffe seul pendant 1/2 heure en courant à un régime moyen sur la première boucle du parcours
Je suis dans les premiers sur la ligne de départ (ça c'est mon côté "peur d'arriver en retard" ... du coup je poiraute 15 bonnes minutes en attendant le coup de pistolet)). Pan ! c'est parti et ça bouscule un max. Comme je suis dans les premiers rangs, je me fais doubler par des dizaines et des dizaines de coureurs pendant les trois premiers kilomètres ; a priori cela ne me fait ni chaud ni froid mais je me demande si moralement ce n'est pas un handicap tout de même.
Question : est-ce que le temps est pris à partir du passage de la ligne ou est au coup de pistolet et dans ce deuxième cas, il n'y a pas intérêt à se trouver loin de la ligne de départ. Je pose la question à KMS
Donc je pars assez tranquillement, 12 km/h tout de même (5' au kilo) ce qui, pour moi, est correct comme rythme
La corniche est longue et après le port, ça commence à tirer très sérieusement sur les muscles des jambes mais bonne nouvelle, je ne ressens pas du tout mon genou ; serait-il enfin guéri ?

Le passage dans la garrigues est toujours aussi plaisant mais le problème est que ça monte. Le parcours a un peu changé et on va directement vers la voie ferrée sans faire la boucle à gauche, ce qui n'est pas plus mal finalement Je remarque que la petite mais très raide grimpette (la dernière) me redonne un second souffle. Elle est très courte (30 - 40 m) mais très raide et comme d'habitude, je m'interdis de marcher (ce qui est idiot car les marcheurs vont presque aussivite que moi ... mais bon, c'est pour le principe)
Je passe le 10ème kilomètre en 54'54" mais je mets en doute le bon placement du panneau de l'organisation indiquant de 10ème kilomètre
Tous mes temps de passages prévus avant la course sont assez bien respectés
Entre le port et l'arrivée, c'est un véritable calvaire mais je suis étonné de maintenir une bonne moyenne autour des 11 - 12 km/h. Mais bon Dieu que c'est difficile. Il est hors de question d'accélérer, j'en suis totalement incapable et je me fais encore doubler
Finalement je suis 529ème au scratch sur 1222 coureurs engagé(e)s et 32ème papy (hommes entre 60 et 69 ans c'est à dire M3M) sur 81 engagés
Temps : 1h00'22"
Après vérifications multiples, la distance est de 11,250 kilomètres ce qui fait une moyenne de 11,280 km/h. Bon, ça va je suis assez satisfait mais il y a encore du boulot pour arriver aux 50' sur 10 km.
Après l'arrivée, l'organisation (et Endurance Shop) offre un tee shirt bleu floqué très joli à tous les participants ainsi qu'un paquet de bonbons (Hou ! la honte ... suis au régime sans sucre) et un bon pour récupérer ... une bière ! ! ! J'ai du mal à comprendre qu'en s'adressant à des sportifs on offre ces deux derniers types de cadeaux (limite inadmissible atteinte à mon avis et quel exemple pour les enfants !). Un sportif avec une bière à la main me choque toujours autant ; ça me rappelle les sportifs footeux devant la télé avec leur pack de bière et leur pizza
Le buffet est assez léger d'autant que les gâteaux (un seul type) est de fabrication industrielle. On est loin du buffet de Meyrargues ou Velaux où de nombreuses dames bénévoles nous avaient préparé des gâteaux maison délicieux, des pizzas maison etc. Mais l'ambiance était convivale et les serveuses très sympatiques ; merci à tous les bénévoles