Récit de la course : Cross des Jonquilles 2018, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : Cross des Jonquilles

Date : 13/5/2018

Lieu : Cuvéry (Ain)

Affichage : 850 vues

Distance : 13.3km

Objectif : Pas d'objectif

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Le mur de Jonquilles.

Le mur de Jonquilles.


Un mur est une structure solide, souvent fait en briques ou en parpaing, qui sépare ou délimite deux espaces.


Moi, je l’ai pris dans la tronche en beauté. Oui l’endroit était beau, plein de jonquilles.


Dans les bâtiments les murs forment les pièces. En plus de définir l'espace intérieur du bâtiment, leur utilité est en règle générale de supporter les étages et la toiture.

Dans la course à pied, le mur forme une protection. En plus de définir l’espace intérieur du corps humain, son utilité est en règle générale de supporter les états et la droiture.

En plein air, les murs délimitent un espace, offrant une zone de sécurité contre les intrusions ou restreignant simplement la libre circulation des animaux ou des personnes. Certains murs ont une fonction de protection contre les effets naturels comme l'eau (on parle dans ce cas de digue).

Là, le mur dont on parle, délimite une zone de sécurité, une limite à ne pas dépasser, restreignant le coureur à sa libre circulation. Le mur est une protection contre les effets naturels comme le manque de glycogène. Cette digue est une protection.

 

Lors de cette belle épreuve qu’est le cross des jonquilles sur le plateau de Cuvery Retord, j’ai pris le mur du marathon alors que la distance n’était que de 13 kilomètres.

 

La faute à quoi ?

La température ? Deux degrés


L’altitude ? 1178 mètres

Le froid ? Le vent ?

Le manque de visibilité ?



Le parcours qui avait changé depuis la dernière fois que j’étais venu ? Surement.

L’enchainement de trois courses en trois week-ends ? Evidemment.

 

Les expressions :

Mettre au pied du mur : forcer quelqu'un à faire face à une situation inconfortable

C’est moi, c’est moi

Être dos au mur  : ne plus pouvoir reculer, être obligé de faire face ou ne pas avoir d'alternative possible.

Marche ou Crève.


Coller quelqu'un au mur : le fusiller

Je me suis tiré une balle dans le pied tout seul.

Se heurter à un mur : être en butte à une difficulté insurmontable.

Les mottes des jonquilles étaient trop hautes pour mes petites jambes frêles.

Se heurter à un mur d'incompréhension : être confronté à l'incompréhension de l'ensemble de ses interlocuteurs au point d'en être réduit à ne plus pouvoir agir.

Comment je m’appelle, où suis-je, dans quelle étagère ?

Aller (droit) dans le mur : prendre des décisions ou agir d'une manière qui ne peut que faire échouer son entreprise.

C’est décidé, je marche. Mais non je ne peux même pas.

Plus tu cours moins vite, moins t’avances d’avantage.

Entre quatre murs : être enfermé

Purée, comment on sort de ce plateau de jonquilles ?

Faire le mur : quitter subrepticement (et généralement en escaladant le mur d'enceinte) un lieu que l'on n'est pas censé quitter

J’aurais dû rester avec Michael Scofield et le Docteur Sara Tancrédi.

Les murs ont des oreilles : l’absence apparente de témoins n'est pas une garantie de confidentialité…

Mais j’suis tout seul dans mon slip. Personne n’entend mon HELP !

Le mur du silence : situation où tous les témoins d'un fait refusent de livrer leurs informations (généralement en raison de pressions qu'ils subissent).

Les coureurs me doublent. Je ne les entends même pas souffler. Ils ont la pression de relier l’arrivée.

C’est sûr à l’arrivée, je prends une pression. (si j’y arrive)

le mur du son : en aéronautique et en physique, désigne la vitesse du son dans un milieu, dont on a longtemps cru qu'elle était impossible à dépasser.

Même avec un ampli, personne ne m’entend. C’est le mur du con. Impossible à dépasser, impossible d’aller moins vite.

se taper la tête contre les murs : ne pas savoir comment résoudre un problème.

Bon à cette heure, je n’ai plus mal à la tête. Je n’ai pas su résoudre ce blème.

 

J’ai réussi à finir de ramasser des jonquilles pour ma chère et tendre avec mes doigts gelés

 

Le chauffage à donf dans la caisse m’a remis sur pied et je suis redescendu du plateau du Retord.

 

Une partie de moi est resté là-haut sur la montagne où il y avait un vieux Gibus laid.

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