Récit de la course : Trail de Saint Héand - 17 km 2017, par AlexP33

L'auteur : AlexP33

La course : Trail de Saint Héand - 17 km

Date : 12/11/2017

Lieu : St Heand (Loire)

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Distance : 16.2km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

L'avant course :

Pour moi 2017 c’est l’année quasi vierge sans pour autant avoir eu de pépins physiques ! Je visais les duathlons du coin j’en aurai fait aucun et une nième contrainte familiale fait que je ne pourrai pas aller tenter de passer sous les 37’ à Vénissieux.

Courant septembre je décide donc de m’aligner à St Héand sur le trail de 17 km. Pas de préparation spécifique, je continue à alterner vélo et course à pied jusqu’à fin octobre. Pendant les vacances scolaires je me dis qu’il faut quand même monter au-dessus de 1h de course et faire des sorties type trail (j’ai quasiment fait que de la route cette année). Sans surprise la sentence tombe : j’ai bien le cardio mais pas les jambes ! Je vais donc tenter de corriger tant bien que mal le tir sur les deux dernières semaines mais je ne retrouverai jamais vraiment de sensations.

Pour couronner le tout je vais passer un nuit quasi blanche (pourtant je n’avais pas d’objectif et j’ai pensé à tout sauf à cette satanée course. Va comprendre !). Le 12 au matin je me lève la tête dans le c.., conscient que les jambes vont manquer mais toujours motivé pour donner le maximum.

Jour J :

Le cousin passe me prendre et direction St Héand. La météo est idéale pour la saison (8 à 10°, ciel bleu…). Il a plu un peu, le terrain sera un peu gras mais sans plus. Le parcours sera vraiment sympa, peu de route, pas un mètre de plat et un parcours ni trop roulant ni trop cassant.

On retire les dossards et se prépare. Je laisse le cousin pour aller m’échauffer. Jusque-là ce n’est pas trop mal. Le départ est donné et comme d’habitude je suis mal placé, les 700 premiers mètres en montée vont me servir à me replacer.

Au bout 3 ou 4 bornes l’allure ne semble pas trop mal mais j’ai l’impression d’être vide et j’ai aucunes sensations au niveau des jambes… je commence à regarder la montre alors qu’il reste 12 km ! Il n’y a qu’une solution : ne rien lacher et finir au mental ! Je gère au mieux pour garder le rythme sans exploser. Je vais serrer les dents jusqu’ au 11ème point le plus haut de la course, après c’est de la descente et du plat. Dans les montées c’est dur, dans les raidillons je monte en marchant, je ne perds finalement pas trop de temps et je n’ai pas trop de mal à relancer derrière. Pour essayer d’avoir un peu plus d’énergie je fais le plein de pâtes de fruit aux ravitos. Ca va me maintenir à flot toute la course.

Je navigue depuis le 4ème autour de la 30ème position, accompagné de près ou de loin par quelques autres coureurs. La dernière portion de descente est bien cassante on est 2 et se fait reprendre. Je décroche mon compagnon mais n’arrive pas à suivre pour autant les deux cabris. Il reste en bas 2 km de plat puis 500 de montée par à-coups. Sur le plat j’ai toujours autant de mal à tourner les jambes mais je grappille quelques centimètres sur mes prédécesseurs, pas assez pour combler les presque 100m qui nous séparent. Je me fais presque à l’idée d’en rester là… presque.

Avant d’attaquer la remontée vers l’arrivée je pose le cerveau et accélère dans la première rampe. Je reviens… tiens c’est bon ça. Quelques marches plus loin j’ai fait la jonction, on n’est plus très loin de l’arrivée, il y a devant nous une montée de 50 m bien raide, je donne tout et me détache. Je tiens le rythme jusqu’à l’arrivée, je comble encore un peu de retard mais pas assez pour en reprendre un de plus. Vu ma tête sur la photo à l’arrivée personne ne doutera que j’ai tout donné !

Après l’arche je suis annoncé 19ème… après investigations il y a avait une course « duo » et 4 équipes finissent devant moi. Donc au choix 19/270 (course solo) ou 27/330 (si on tient compte de tout le monde). Peu importe, c’est une consolation, sur le coup je n’aurai vraiment pris aucun plaisir. Pour l’anecdote, les changements de catégorie de la FFA étant en novembre je viens de faire ma première course V1 le podium de la catégorie est à moins de 2’… ça donne des idées (mais il ne faut pas occulter le fait que le premier V3 est juste devant moi !).

Conclusion du jour :

Tenir le rythme et avoir des sensations sur 2 sports ce n’est vraiment pas facile, même entre trail et route tu le sens, mais comment font les triathlètes !

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