L'auteur : DavidSMFC
La course : Trail du Four à Chaux - 26 km
Date : 1/10/2017
Lieu : Nandy (Seine-et-Marne)
Affichage : 2118 vues
Distance : 26km
Objectif : Pas d'objectif
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Je me suis bien amusé ce dimanche à Nandy pour ma deuxième participation au Trail du Four à Chaux.
26 kilomètres et un peu moins de 500 mètres de D+ sur un parcours roulant mais très sympa et avec pas mal de gadoue cette année.
Beaucoup de plaisir à faire la course en mode balade en partant du fond de peloton pour remonter progressivement nombre de concurrents.
Un peu moins de 2h30 de course dans ce cadre idéal avec une organisation bien rodée.
Mon récit complet de ma course est disponible sur mon blog ci-joint
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Retour à Nandy ce dimanche 1er octobre un an après ma première participation au Trail du Four à Chaux, déjà sur le 26km. En 2016, il s'agissait de ma quatrième (et dernière) manche du Challenge Trail Découverte du 77 me permettant de l'emporter dans la catégorie Espoirs au terme d'une belle course sur un parcours très roulant (55ème en 2h04). J'y étais allé en mode "compétition" !
Cette année, je viens en promenade. En effet, je sors de mon premier triathlon le week-end dernier à l'occasion du Cross-Triathlon de Jablines auquel j'ai participé en faisant le format S. Dans une semaine, je serai aux Fauvettes pour mon traditionnel 50km à Gometz-le-Châtel dans l'Essonne. Après un mois de septembre rempli de courses courtes et en sachant que ma dernière course longue s'est soldée par un abandon (Parcours des Crêtes de l'Echappée Belle), il me paraît sage de faire une petite sortie longue qui puisse me rassurer sur mon état de forme et mes capacités.
Cependant, initialement, je dois participer ce week-end à une formation "organisateur de compétitions' organisée par le Comité Départemental de Badminton et pour laquelle je me suis inscrit. Or, il n'est pas sûr en début de semaine qu'elle soit maintenue et cela devient trop contraignant pour moi d'y participer. C'est finalement vendredi que je prends ma décision finale, je n'en serai pas pour diverses raisons, ce n'est que partie remise. Du coup, je m'inscris dans la foulée au Trail du Four à Chaux qui me semble idéal pour préparer les Fauvettes.
Dans la semaine précédant la course, tout se passe bien pour les séances de Badminton mais en revanche, à froid, je ressens parfois des faiblesses au niveau du genou droit. Rien de très inquiétant mais je suis méfiant. J'espère que tout va bien se passer en course et j'y crois fermement car à chaud, je ne ressens rien.
Par contre, ce n'est pas une nuit idéale qui me permet d'attaquer la compétition ce dimanche matin car je me suis couché peu avant 1h30 pour un réveil vers 7h00... Mais ça va le faire, surtout que je prévois d'y aller vraiment cool.
Je pars vers 8h15 de chez moi et j'arrive sur place avant 9h00. Je me souviens alors que le stationnement est compliqué à Nandy à cause du plan vigipirate et comme l'an dernier, je me stationne relativement loin de l'aire de départ/arrivée de la course. Pas de problème, je suis largement dans les temps... Enfin, bien moins que ce que je pensais en fait.
En effet, je pensais que le départ de la course était à 10h00 mais que nenni ! C'est ça de s'inscrire au dernier moment et de ne pas tout bien vérifier. J'entends des coureurs qui discutent tandis que beaucoup d'autres s'échauffent et je comprends alors que le départ est à 9h30... Et encore, c'est plus tard que d'habitude puisque c'est à 9h15 normalement. Heureusement que je prévois toujours d'arriver bien en avance.
J'arrive donc à temps sur place et je récupère mon dossard à l'espace 'Litiges' vers 9h15, cela parce que je me suis inscrit vendredi et donc que mon paiement (par virement) n'a pas encore été validé par celle qui s'en occupe. Mais j'avais eu un échange par mails à ce sujet et je n'ai aucune difficulté à récupérer mon dossard auprès de la bénévole en charge de cet endroit. Ce sera le dossard 253.
Au niveau des conditions météorologiques, il fait gris et pas très chaud mais pour le moment, il ne pleut pas donc ce sont des bonnes conditions de course. En revanche, le terrain a été bien arrosé ces derniers jours. La course se déroule essentiellement en forêt et sur chemins donc il est évident que ce sera assez gras et boueux.
Je finis de me préparer. Prévoyant un terrain éventuellement glissant, je chausse mes Kalenji Kiprun Trail XT6. Ayant également pour objectif de courir à allure modérée, je mets deux tee-shirts, un à manches longues (celui des Carrières by Night) et un à manches courtes (celui du Bélier 2016). Sac de Trail Salomon sur le dos mais avec uniquement les deux flasks de 500mL remplies d'eau puisque nous n'avons pas moins de 5 ravitaillements sur le 26km. Enfin, je porte un short et ma casquette rouge Kikouroù.
Etant données les difficultés de stationnement de certains ainsi que la nécessité de dévier le parcours dans une zone trop dangereuse car pleine de boue, le départ de la course est retardé d'une petite dizaine de minutes et c'est vers 9h40 que nous nous élançons sur la course. Comme d'habitude, tout le monde part ensemble, concurrents du 11km comme du 26km.
Je pars comme prévu en queue de peloton, avec très peu de coureurs derrière moi au démarrage, pour prendre un rythme très tranquille et me forcer à ne pas partir vite. Je me mets rapidement à la hauteur d'un coureur que je reconnais car je l'ai croisé au Trail estival du Val de Marne où il prenait part à la Marche Nordique avec un groupe de marcheurs mené par mon ancien camarade de fac Bastien qui est lui ce week-end sur les 100km de Millau. Nous discutons pendant quelques instants avant que je ne lui souhaite une bonne course et ne le lâche progressivement.
Je m'efforce vraiment de ne pas commencer à accélérer, je maintiens une allure cool bien que je double quand même déjà du monde, entre les concurrents du 26 qui partent très prudemment et ceux du 11 qui sont parfois des coureurs peu expérimentés ou qui y vont tranquillement. Après un petit tour du Parc du Pavillon Royal, je constate que je suis bien en toute fin de peloton. Mission réussie. Nous quittons le parc pour aller rejoindre la Forêt de Rougeau et dominer la Seine.
Petit à petit, je grignote quelques positions mais je ne m'enflamme pas du tout et je reste à un rythme de balade, en prenant soin d'éviter toutes les flaques d'eau et mares de boue, comme les coureurs qui m'entourent, extrêmement prudents. Je serais bien tenté d'y aller tout droit parce que je sais que de toute façon, nous finirons avec les jambes sales mais je reste sage car je ferais sinon bien tâche au milieu des deux files de coureurs qui passent sur les côtés des flaques.
Lorsque nous arrivons dans des passages plus étroits ou techniques, cela ne ralentit pas seulement, nous nous retrouvons presque à l'arrêt, à marcher tout doucement le temps que le groupe s'étire. C'est assez pénible mais ce n'est pas un problème aujourd'hui puisque je veux prendre mon temps. Si j'avais voulu éviter cela, je serais parti plus à l'avant donc c'est bien normal. Le parcours est peuplé de bénévoles et incroyablement balisé avec de la rubalise, il est impossible de se tromper, rien à redire là-dessus. De toute façon, pour l'instant, je suis les autres.
J'en profite pour observer un peu le profil des personnes qu'il y a autour de moi. Il y a des coureurs au profil assez athlétique mais souvent en accompagnement de leur femme, des participants de toutes les générations, parfois très jeunes (17/18 ans), parfois plus anciens, pas mal de féminines en fin de course ou bien des coureurs aux profils pas forcément très sportifs mais venus faire un bel effort à l'occasion de cette course.
Nous sommes de nouveau arrêtés au niveau d'une partie ludique de la course, le passage dans les carrières ! Ludique mais assez dangereux car il nous faut passer une descente courte mais bien raide et pour cela, l'organisation a mis en place des cordes, ce qui ralentit bien le passage de tout le monde. Malgré cette prudence très prononcée, nous pouvons malheureusement voir sur notre droite après la descente un coureur allongé dans le fossé et pris en charge par quelqu'un alors qu'il semble souffrir et a l'air d'avoir violemment heurté le sol ou des pierres avec sa tête. Comme quoi il faut toujours faire très attention car un incident est vite arrivé.
L'air de rien, l'on passe quelques faux-plats bien cassants. Il n'y a pas de difficultés majeures mais quelques belles côtes quand même, terreuses ou dans l'herbe. Le parcours est très roulant mais il y a un peu de dénivelé bien réparti sur l'ensemble de la course. Après une belle montée en deux temps (on grimpe dans l'herbe puis on redescend juste en face de l'où en venait puis l'on remonte), nous atteignons le premier ravitaillement de la course où je prends le temps de manger un morceau de pomme.
Au moment de m'arrêter, je me fais rentrer dedans par un coureur qui ne s'arrête pas. C'est loin d'être violent mais je trouve ça stupide car nous sommes toujours très loin dans le peloton malgré le fait que je grappille progressivement des places, ce que je vais faire continuellement pendant la course, sur la lancée de ma "partie de pac-man" de la semaine dernière à Jablines. Le coureur en question me bouscule sans s'excuser alors que mon arrêt était assez clair et que le chemin était extrêmement large. Mais bref, ce n'est pas ça qui va me mettre de mauvaise humeur car aujourd'hui, c'est plaisir avant tout !
Du coup, à la relance, j'accélère un peu après cette courte pause et je double beaucoup de monde, tout de même un poil remonté contre ce coureur qui m'a poussé. Cela me permet de constater que je tiens semble-t-il une bonne forme, les sensations sont très correctes. Je continue de prendre mon temps dans les petites montées en restant derrière des coureurs dans des portions assez étroites, d'où un autre léger agacement quand je me fais alors doubler par plusieurs personnes que j'ai dépassé précédemment.. Oh, vous, vous n'allez pas rester longtemps devant moi, non mais !
Dès que c'est plat, je relance davantage et quand ça descend, je laisse aller les jambes et c'est là que je dépose assez nettement bon nombre de concurrents qui tiennent eux un rythme régulier depuis le début de la course. Je dépasse des coureurs du 26km en gestion et d'autres du 11km déjà assez fatigués.
Par contre, lorsque nous arrivons dans la partie la plus boueuse de la course, je vais rester derrière un groupe dans ce passage en monotrace très étroit où il n'est pas vraiment envisageable de doubler. C'est pas plus mal car cela m'évite une prise de risque inutile et je reste tranquillement mais presque au ralenti derrière ceux qui me précèdent dans une portion technique où je n'hésiterais pas à foncer si j'étais seul tant j'aime ce genre de passages. Mais c'est particulièrement gras donc dangereux aujourd'hui.
A l'issue de ce passage, l'on entame une belle montée pas très longue qui casse bien l'élan que l'on peut prendre avant mais pour le coup, vu que nous allions assez lentement, cela se passe plutôt bien, en douceur.
A la sortie de cette zone, l'on déroule sur une portion bien plus favorable jusqu'à une belle descente qui nous mène vers un virage serré sur la gauche. Petit single de relance avant une bien belle bosse, la dernière du parcours et celle-ci, elle est assez rude et cassante. Je trottine au début puis je marche, pas d'affolement, il reste 15 kilomètres. Nous quittons les concurrents du 11km qui filent vers l'arrivée au sommet de cette montée alors que nous poursuivons sur la droite pour une deuxième boucle.
Après un rapide arrêt "besoin urgent", je repars en compagnie d'un coureur du club d'Athlétisme de Pontault-Combault. Nombreux sont les licenciés de clubs sur cette course qui fait toujours partie du Challenge Trail Découverte du 77. Je suis vraiment très facile pour le moment et je n'ai aucun doute sur mes capacités à terminer la course. Je pense même être capable de bien accélérer. Je vais poursuivre aux sensations, en prenant le temps quand c'est nécessaire et en avançant au feeling le reste du temps, ce qui va plutôt bien me réussir.
En fait, je relance bien dans cette portion avant de m'arrêter quelques instants au deuxième ravitaillement de la course pour prendre un morceau de banane et un verre de coca que je bois avant de repartir tranquillement. J'ai désormais en ligne de mire tous ceux que j'ai doublé avant mais qui ne se sont pas arrêtés au ravitaillement et je me mets à les reprendre un par un avec une certaine aisance rassurante sur mon état de forme.
Je sais que nous abordons une partie assez longue et extrêmement plate de la course, je me souviens du parcours de l'an dernier donc j'accélère un peu et j'avance bien sans me mettre dans le rouge car je veux quand même finir la course dans un bon état physique, sans réellement puiser.
Juste devant moi, un coureur bute sur une racine et tombe les mains en avant. Plus de peur que de mal, tout va bien. Un peu plus loin, je reprends un coureur qui marche, je m'arrête à son niveau et lui demande ce qui ne va pas. Il me dit qu'il va sûrement abandonner car il est cuit, je lui souhaite bon courage. Enfin, l'occasion parfaite arrive devant moi puisque je reconnais Laurent de la Team Outdoor que j'ai déjà eu l'occasion de voir sur des veillées organisées par le magasin notamment.
Je lance la discussion puis nous restons ensemble pendant pas mal de kilomètres à discuter de course à pied. Cela fait passer le temps, me permet de garder une bonne allure sans forcer et c'est plutôt sympa. Les kilomètres défilent vite. Nous parlons un bon moment puis au moment de dépasser un coureur qui a la même casquette que moi (mais pas Kikouroù), je relance un peu plus fort et je lâche Laurent. Cependant, c'est là que nous arrivons à un nouveau ravitaillement où j'en profite pour manger un nouveau morceau de pomme et boire un verre de coca (nous avions précédemment passé le troisième ravitaillement où je n'avais pris qu'un verre d'eau). Depuis le début de la course, je n'ai quasiment pas touché à mes flasks à part une gorgée d'eau à un moment.
J'attends que Laurent reparte du ravito pour courir à ses côtés de nouveau mais cela me démange trop de profiter de la descente pour rattraper tous ceux que j'ai en ligne de mire. Tant pis, j'y vais, j'ai les jambes qui n'attendent que cela. A grandes enjambées, je dépasse rapidement pas mal de concurrents puis nous revoilà à l'enchaînement de la montée et de la descente dans l'herbe mais dans l'autre sens qu'à la première boucle cette fois. Je cours bien dans le début de la montée puis je la termine en marchant mais je relance bien plus fortement dans la descente où je dépasse trois autres coureurs.
Je "pac-manise" depuis le début de la course mais les derniers kilomètres vont être encore plus intenses à ce niveau puisque j'ai encore beaucoup de jus contrairement aux autres concurrents qui sont devant moi. Je vais progressivement bien accélérer pour me retrouver à une bonne allure que je peux tenir sans problème. Mes jambes répondent vraiment bien, ce serait dommage de ne pas en profiter. D'ailleurs, j'ai tenté deux cascades devant des photographes de la course : c'était l'occasion ou jamais.
Je file à bon rythme vers la fin de course en me sentant vraiment bien. Je passe les carrières tranquillement, en saisissant tout de même la corde dans la zone où nous étions descendus pour la première boucle mais où nous montons cette fois, n'ayant pas envie de tomber. En haut de la bosse, voilà que j'entends une bénévole dire "Sens ? C'est une heure de route à peu près" et à moi de dire d'un air ravi "Sens ? Oui, c'est à peu près ça", ce qui amuse les 3 bénévoles qui étaient en pleine discussion. En effet, étant en tournoi de Badminton à Sens à la fin du mois, je vais y aller pour la première fois et vu que j'ai regardé le trajet et que je vais avoir un peu plus d'une heure de route à faire, j'en déduis rapidement que depuis Nandy, cela ne doit pas faire beaucoup plus d'une heure de route.
Là, nous arrivons dans la partie la plus technique de la course, celle où je suis passé tout doucement tout à l'heure quand j'étais bloqué derrière un groupe de concurrents. Cette fois, je débute cette partie tout seul donc je vais nettement plus vite avant de rejoindre trois concurrents qui vont d'eux-mêmes me proposer un à un de me laisser passer, ce que je vais faire lorsque c'est possible, dans les endroits les plus favorables pour doubler. C'est super sympa ! Derrière, une belle petite bosse nous attend avant de nous retrouver sur du plat, en haut.
Hop, je relance à nouveau, en profitant toujours de la vue bien sympa sur la Seine depuis ces bois et nous passons pour la troisième fois de la course sur un chemin (une fois en début de course dans un sens puis en fin de première boucle dans l'autre et cette fois, comme en fin de première boucle). Le final de la deuxième boucle est identique à celui de la première donc je sais ce qui nous attend.
Nous voilà dans une belle portion de relance avant d'aborder la fameuse descente qui nous emmène vers la dernière difficulté de la course. Je dépasse encore bien du monde, je souris aux bénévoles qui nous indiquent le chemin en signalant "attention à la petite pente, c'est toujours la même que tout à l'heure". Allez, petit single de relance et c'est parti pour l'ultime montée.
Je marche tranquillement, je sais que c'est la dernière bosse et je veux bien relancer pour finir la course avec un bon élan donc j'en garde sous la semelle. La bénévole ici présente m'encourage et m'indique qu'il nous reste que le plat avant la fin de la course, je lui dis que je suis bien au courant et elle me répond que j'ai raison de la faire à pieds car c'est plus facile après. Bon, je ne lui fais pas remarquer que de toute façon, je ne peux la faire qu'à pieds car je sais que ce qu'elle voulait dire, c'est que j'avais raison de la marcher^^
J'arrive en haut, un coup d'oeil vers l'avant et c'est parti pour un beau finish sur du plat. Un long virage sur la gauche, je tend ma main vers les deux bénévoles ici présents pour leur taper dans la main en leur disant que cela me donnera de la force car je sais que ça provoque toujours un effet boostant (pour l'anecdote, un peu plus tôt, je suis passé entre deux bénévoles qui dansaient en musique et nous encourageaient à danser aussi, ce que j'ai fait pour le fun en passant mais quand j'ai voulu taper dans la main de l'un d'eux, j'ai pris un vent terrible [pour lequel il s'est d'ailleurs excusé^^]).
C'est bien le cas, je fonce vers l'arrivée avec un concurrent en point de mire qui a l'air complètement cuit et finit au courage. Me voyant, une spectatrice me dit "oh toi, tu n'as pas forcé", elle a bien raison, j'ai encore pas mal d'énergie même si j'ai quand même fourni un bel effort, notamment sur les derniers kilomètres, mais avec une gestion de course me permettant d'être très en jambes dans le final. Je passe à la hauteur du coureur devant moi, le félicite et il me fait un geste amical en retour mais un peu à la peine et me remercie. J'en finis tout sourire à grandes enjambées.
Je suis bien content d'avoir pu venir à Nandy aujourd'hui. J'y ai réalisé une bonne course et je boucle finalement les 26 kilomètres et 480 mètres de dénivelé positif en un peu moins de 2h30 de course (2h27'57). Un chrono correct en partant du fond du peloton et surtout, beaucoup de plaisir. Je termine 118ème sur 289 arrivants. Des conditions de course parfaites, ni trop chaud, ni trop froid et pas de pluie non plus. De très bonnes sensations globales avec des jambes qui ont bien répondu. Je ne suis surement pas en super forme à cause d'une accumulation de fatigue mais je suis tout de même très bien physiquement, ce qui est très positif pour les Fauvettes dans 7 jours.
Une organisation impeccable avec un parcours très roulant mais très chouette, parfaitement balisé ! Un vrai plaisir de revenir à Nandy, je doute que ce soit ma dernière fois ici. Et pour la première fois depuis 7 ans, il y a un nouveau vainqueur de la course, le septuple tenant du titre ayant fini deuxième à deux minutes du premier. Moi, j'en étais bien loin mais peu importe.
Je ne compte évidemment pas faire beaucoup de courses comme cela, avec cet état d'esprit mais en tout cas, j'ai pu profiter pleinement de la course, de la gentillesse des bénévoles et de l'organisation et du bon contact avec les autres coureurs. A refaire, c'est certain. Maintenant, je compte bien aussi faire des courses en donnant mon maximum car j'ai soif de compétition et j'aime tout donner et faire de mon mieux. Mais c'est sympa de voir les choses différemment de temps en temps. Je pense que je serai aussi en mode cool à la Petite Origole dans deux mois, sans pour autant partir de la queue du peloton.
Un grand merci pour les photos qui me permettent d'illustrer mon article à :
- Jean-François CABRE alias Jaife de La Cave à Jaife (lien du blog ci-dessous)
- David SALLET, photographe bénévole de l'organisation de la course
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