Récit de la course : Tout Besançon Court 2006, par thunder

L'auteur : thunder

La course : Tout Besançon Court

Date : 17/9/2006

Lieu : Besancon (Doubs)

Affichage : 938 vues

Distance : 13.8km

Objectif : Se dépenser

1 commentaire

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Le récit

« Tout Besançon court »

ou

de la convivialité avant tout


La version expresse du CR :


Rencontre sportive très conviviale sans chrono mais avec un ravito bien sympa.


La version longue :



Après le tour du plan d'eau j'avais décidé de lever le pied avec les courses et de préparer le Lion. Mais la vie nous réserve des surprises.


Je me retrouve 15 jours avant le Lion à Besançon pour parfaire mon anglais. Cette quinzaine est axée sur l'affûtage. Ma tante comprend parfaitement mes contraintes et je perds plus d'un kilo dans la semaine. En même temps je trottine 1 h à jeun tous les matins où j'ai cours. Un matin alors que je suis encore perdu dans Besançonj'aperçois une banderole « tout Besançon court ».

Une furieuse envie de découvrir la ville à basket me fait partir à la quête d'info. Rien sur kikourou, rien au service culturel et des sports du CLA, après une recherche approfondie sur google et au bureau information de la ville de Besançon je trouve les distances et les horaires et lieu de départ.


Dimanche

  • 5 heures le réveil sonne. J'ai tout le haut du dos bloqué.Petit déj classique pâtes et oeuf. Mum ce que j'aime pas ça

  • 8 heures je suis dans le bus presque seul le MP3 sur les oreilles je fais le vide ou fini ma nuit.
    8h25 sur le départ dans le parc Chamars.


Arrivé à ce moment du récit une parenthèse culturelle s'impose. Mes racines franc comtoises garantiront mon objectivité pour les lignes à venir.

Besançon cité enchâssée dans une boucle du Doubs est protégé par un réseau de fortifications dont une citadelle conçue par Vauban. Ancienne ville industrielle spécialisée dans l'horlogerie, la concurrence internationale fait que ce secteur connaît la crise. Mais la ville reste de septembre à juin marquée par le dynamisme propre à une ville universitaire même si cette affirmation reste à nuancer par le fait que Besançon est aussi un centre administratif. Son climat tempéré et le nombre élevé des jours de pluies assure à la ville des espaces verts de qualités. La gastronomie locale riche en produit du terroir est aussi une bonne raison pour s'attarder dans la région.

Revenons à nos baskets.


  • 8h25 Arrivé en bus sur place j'ai un peu d'avance.

  • Les installations ne sont pas finies. Mais les bénévoles m'orientent vers la bonne table. On récupère une étiquette qui tient lieu de dossard, on m'informe qu'il n'y a pas de vestiaire. Donc je me change tant bien que mal derrière un arbre et je confie mon sac aux bénévoles du ravito final.

  • Les différents parcours sont affichés avec photo aérienne et tout le tintouin.


La balade


  • 8h35 Chrono enclanché, cardio lancé on va faire monter tranquillement les puls. On part par paquets. On suit le balisage. Passage par un terrain de sport, la grille au bout est ferméeshreugneugneu demi tour toute, sauter par dessus le talus, retomber sur la promenade le long du Doubs. On relance pépère, dépassement d'un groupe de joggeurs.


J'ai dit joggeurs? Je confirme


Cette manifestation ne se veut pas être une compétition mais une balade sportive entre 1,4 km et 13,8 km. Donc pas de certificat médical à présenter, pas de frais d'inscriptions, pas de signaleurs, pas de secouristes, jutes des joggeurs, un ravito sur le parcours fléché et mesuré et un bon ravito final avec un petit cadeau.


J'en était à mon groupe de joggeurs donc je dépasse. Nous passons derrière la préfecture. Le parcours longe le Doubs et les remparts. Puis nous passons sous la Citadelle (pas le tunnel mais simplement au pied de la colline) Passage d'une écluse sur un ponton métallique, le sol glisse on lève le pied. On sort de Besançon, le parcours longe des usines plus ou moins désaffectées. On prend le pont de Vellotte (charmante passerelle fleurie).

Une fois le Doubs traversé le doute s'installe le balisage indique deux directions opposées. C'est quoi cette blague? On va continuer à trotter pour s'éloigner du départ. .

Le parcours emprunte une piste cyclable. Puis une petite route avec quelques nids de poules.

Je discute un peu avec un coureur qui a un bandanas noir sur la tête. Puis je continus ma baldade. Nous passons sous un gros pont et nous tournons sur la droite tient ça commence à monter. La route que nous empruntons longe la nationale, je retrouve un groupe de joggueurs on papote ça monte tranquille. Puis on repasse sous la nationale et ça redescend on se traîne. Quelqu'un nous remonte, je m'accroche au train enfin au TGV.Je rame derrière le gus, je joue à l'accordéon. Puis le décrochage se produit, rien à cirer je suis pas là pour me faire mal, j'admire les paysages verdoyants de ma Franche Comté adorée. Retour sur Besançon, ça roule bien, les voies sur berges sont dégagées malgré l'afflut de Joggeurs. Je passe les détails mais on arrive à un ravito. Au milieu de nul part ou presque. Après 41 min on va pas cracher dans le coca. J'échange quelques mots, on me propose de la brioche, non enfin peut être mum elle est pas si mauvaise.On prend son temps. . On relance pépère. Micro faux plat montant et on redescend tranquillement vers l'arrivée. D'ailleurs y'a des moteurs qui grondent derrière.

On va accélérer pour le fun.

He voilà à un kilomètre de l'arrivée le sprint est lancé, les coureurs passent en trombe devant le CLA et slaloment entre le mobilier urbain, les chevilles crissent pour négocier le virage sur le pont, ça relance au taquet sur le pont, virage à droite direction le départ on quitte le bitume toujours au taquet nous revoilà au point de départ après 56 min et 14secondes.


L'après course


Je récupère mon sac, j'échange mon étiquette contre une porte clef et un bon pour le ravito final.

Des tables sont disposées sous un chapiteau. C'est l'orgie. Il n'y a pas de salé, mais de la brioche à volonté, des fruits sec en quantités, des bananes des oranges... Pour la boisson c'est pas mal non plus eau, coca, jus de fruit, café, thé, chocolat. Tout en taillant le bout de gras on s'empiffre, on compare les chronos on joue à c'est moi qui est le plus petit... temps.

Mais les meilleurs choses on une fin. Je file prendre mon bus quand l'orage s'abat sur la ville, des trombes d'eau s'abattent sur les concurrents.


Certains sont encore sur le parcours quand je suis sous ma douche. Je me prend un méga choc d'endorphine qui m'anesthésie complètement.



1 commentaire

Commentaire de NoNo l'esc@rgot posté le 28-09-2006 à 21:42:00

Jolie petite balade !
...mais je croyais que tu étais bléssé... ?
Et pour info : laisse un espace entre les balises
et ton texte, sinon ça marche pô !!!
Bises - Noëlle

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