L'auteur : plarr
La course : Raid du Païs d'Ortes
Date : 16/9/2006
Lieu : Orthez (Pyrénées-Atlantiques)
Affichage : 780 vues
Distance : 30km
Objectif : Pas d'objectif
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Cela fait trois jours qu'il pleut très fort sur le canton. Ce matin on se demande tous si les organisateurs vont maintenir le raid. Finalement à mon grand soulagement le raid est...maintenu, youpi on va manger de la boue mélanger à la sueur(les raider apprécieront).
Les premiers kilo se font tranquille sans trop forcer, je cours en équipe avec Eric mon bof. On a décider de faire les changements toutes les dix minutes(1 vélo pour deux).Au bout de quelques kilo je m'aperçois que Eric n'est pas aux mieux et il me le confirme. Je prends alors des relais un peu plus long pour qu'il se repose un peu. A l’approche de la premières difficulté je décide de faire le relais au taquet pour essayer de reprendre les quelques équipes qui sont devant nous. Première mine dans une côte à fort % pour tester mes adversaires, je passe trois équipes sans grosse difficulté. La descente qui suit dans un champ en herbe est grandiose. J’ai quand même un avantage sur mes concurrents qui ne connaissent pas le circuit par cœur comme moi et en plus je suis chaussé avec des gels trabucco, alors que la plupart sont en running. Je remonte en face du vallon puis passe le relais à Eric. Changement de rythme, il n’est toujours pas bien, les deux dernières équipes que j’ai passé auparavant nous rattrapes. Les 2/3 de la course vont se passer comme cela, on se passe et repasse au fil des relais. Sur le dernier tiers de course Eric commence à retrouver la forme et assure bien les relais tandis que moi je commence à avoir des crampes. A quatre kilo de l’arrivée il reste une montée courte plus une grosse descente en sous-bois assez techniques de 1000m. J’ai poussé au max de mes crampes avant de laisser le relais à Eric. Il m’a fait une montée et une descente d’anthologie, nous avons repris puis passer 5 équipes qui étaient debout sur les freins dans la descente. Quand ils nous ont vu passer ils sont resté scotché à la boue. Nous avons poussé notre effort jusqu’au bout, nous n’avions personne devant ( ils étaient trop loin) et nos poursuivants perdaient du terrain. A ce moment là j’ai dis à mon beau-frère « on à course gagné » on fini en beauté le cœur léger et les jambes lourdes. Nous avons bien cru gagner cette course, même si on a gagné que le groupe du gruppetto, mais il y a toujours une course dans la course et c’est ça qui est super.
Bref une très bonne journée passé sous la pluie, terminée par une soirée offerte par les organisateurs du raid.
Vous pouvez trouver les résultats et les photos sur le site www.foulees-febus.com.
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