Récit de la course : La Montée du Grand Colombier 2017, par Gibus

L'auteur : Gibus

La course : La Montée du Grand Colombier

Date : 4/6/2017

Lieu : Culoz (Ain)

Affichage : 819 vues

Distance : 14km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Grand Colombier

Grand Colombier

Le championnat de France de course en montagne est dans l’Ain avec la montée du grand Colombier.

Je suis inscrit à la course open qui part en même temps que les France.

 

Je fais connaissance  avec des dirigeants de la région, la CRCHS, et cela se passe mal. Ils se la pêtent et dénigrent notre département en termes d’organisation et surtout pour les résultats.

Je suis surpris de leur comportement et leur fait comprendre que ce n’est que du bénévolat, que je passe d’ailleurs un temps fou sur le site de l’Ain.

Bref, je ne les citerai pas mais en voiture ils ont surement une chemise à carreaux et une casquette. Les petits vieux du Muppet show de l’athlé se moquent de moi une dernière fois en apprenant que je ne suis pas licencié FFA.

Pôves types.

 

J’ai récupéré mon dossard et mon tee shirt.

Je retrouve Denis et Hervé qui sont souvent sur les trails.

Il ne fait pas beau et les sommets sont bien couverts.

On ne verra rien de là haut.

L’épreuve consiste à relier Culoz au sommet à 1531 m. Cela fait 13 k pour 1300 D+.

 

Avant le départ je rencontre Pierrot et Serge qui mitraillent tous ces athlètes.

Il y a du beau monde avec Xavier Thévenard, Julien Rancon et plein d’autres.



Nous sommes que des hommes car la course féminines est toujours plus courte aux France et est partie d’ailleurs.

 

Le top départ est donné et d’entrée nous montons.

La route étire énormément le peloton. Nous restons quand même longtemps sur l’asphalte avant de rentrer dans les bois dans un virage.

La vue au loin est belle avec les lacs.

Nous pouvons toujours courir car la pente est constante.


 

Dans un méandre du chemin, nous coupons tout droit. Là il faut s’accrocher, même aux arbres, pour progresser.



Nous nous encourageons l’un l’autre, sympa.

Nous rattrapons le chemin qui monte doucement mais surement en zigzag.

C’est seulement quand cela tourne que je fais quelques pas en marchant.

Je suis content de moi car je cours tout le temps.

 


Un ravito et je rencontre l’organisateur de la corrida de Culoz. On tchatche un moment puis je repars.


Nous sommes dans les derniers mais heureux d’être de la partie. Que des cracks et des spécialistes à cette course.

 

Au loin, nous entendons de la musique. C’est un gars qui souffle dans un énorme cor des Alpes comme en Suisse, cool.

 

Nous passons un peu sur la route. Le sommet n’est guère loin.

Nous bifurquons sur la gauche et grimpons par les crêtes.

Que c’est dur de progresser avec ces rochers.


Cela glisse un peu en plus avec tout ce qui est tombé ces derniers jours et la petite averse qu’on a prise en cours de montée.

 

Nous passons sous un pylône et redescendons vers l’arrivée au col.


Une grosse partie de glissade dans un champ boueux nous est proposée.

 

La route est là et 300 mètres plus loin c’est l’arrivée.


On ne voit vraiment rien.

On devine à peine la croix là-bas, alors pour voir le mont blanc faudra revenir un autre jour.

 

Je me change avec les vestiaires acheminée jusqu’ici et je reprends le car qui nous redescend à Culoz.

Les discussions dedans sont mitigées avec certains qui font des calculs pour savoir si leur club à gagner ou pas.

 

Bref drôle d’ambiance générale quand même sur cette épreuve mais pendant la course, je me suis retrouvé avec vraiment des organisateurs et des gens sympa qui étaient venus ici pour l’amour de la course à pied dont un gars de Colmar avec qui j’ai fait un bon bout de chemin.

 

Vivent les France.



1 commentaire

Commentaire de Philippe8474 posté le 11-07-2017 à 17:57:12

Super récit Gibus, superbement imagé!
Quand au gros c...s du début...

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

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