L'auteur : DavidSMFC
La course : L'Armentieroise - La Montée des Marches
Date : 17/5/2017
Lieu : Armentières En Brie (Seine-et-Marne)
Affichage : 1608 vues
Distance : 1.05km
Objectif : Pas d'objectif
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Hier soir, j'ai pris part à la 1ère montée des marches d'Armentières-en-Brie. Une organisation parfaite pour un kilomètre qui pique bien !
Une bonne expérience après avoir bien récupéré des 100 kilomètres du week-end sur le Champ de Mars.
Je serai samedi sur l'Armentiéroise, une course que je conseille vue l'organisation très conviviale.
Je termine 11ème sur 44 participants en 6 minutes et 38 secondes pour 1050 mètres, 100 mètres de dénivelé positif et 260 marches
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Pour la première fois, Eric Leblacher - ancien cycliste professionnel devenu Traileur (entre autres) - et son équipe organisent dans le cadre de l'Armentiéroise une épreuve en contre-la-montre un soir de semaine, à quelques jours des traditionnelles courses qui se dérouleront ce week-end à Armentières-en-Brie (77) : un 16km et un 7km. Je serai personnellement sur le Trail de 16 kilomètres (et 260 mètres de dénivelé positif) pour ma première sur cette course.
Le parcours de cette course d'un soir est constitué d'une succession de marches en pleins bois et en plusieurs temps. Il y a une première montée puis une descente et une deuxième montée qui nous mène à l'arrivée. Au total, le parcours mesure 1050 mètres pour 100 mètres de dénivelé positif et 260 marches à franchir ! Le premier départ est donné à 19h30 puis toutes les minutes, un concurrent s'élance sur le parcours.
J'arrive sur place avec un peu d'avance, ayant été prudent puisqu'il y a un peu de route à faire et parce qu'à cette heure, la circulation n'est pas parfaitement fluide. Ainsi, je peux stationner tout près du petit village de la course où se situe l'arrivée mais aussi le retrait des dossards. J'hérite du numéro 675. Je repère une portion du parcours en la descendant jusqu'au départ puis je la remonte et me rends bien compte de l'exigence des montées : ça va piquer !
Je file me préparer à la voiture. Il a fait bien chaud toute la journée, il fait assez lourd ce soir. Je mets donc un simple tee-shirt à manches courtes (celui du trail du Bélier de l'an dernier, épreuve la plus semblable que j'ai faite jusqu'alors par rapport à ce qui m'attend aujourd'hui) et mon cuissard court. Casquette Kikouroù sur la tête et Salomon S-Lab aux pieds, avec la puce accrochée, je suis prêt. Je rejoins les autres participants dans l'aire de départ de la course.
A 19h30 tout pile, le premier départ est donné puis ils s'enchaînent, aux ordres d'Eric Leblacher lui-même. Je ne me suis pas placé parmi les premiers partants mais je ne veux pas être dans les derniers donc je suis plutôt en milieu de file. C'est donc vers 19h50 que je pars au signal donné. C'est parti pour 1 kilomètre à bloc ! J'ai vu la concurrence présente, je ne peux pas jouer la gagne, d'autant que je ne fais quasiment pas de dénivelé cette année.. Mais je compte bien envoyer un peu quand même sur un profil d'épreuve qui m'attire particulièrement. Cela fait un moment que je cherchais ce type de compétition, en contre-la-montre et sous forme de semblant de kilomètre vertical.
Je pars vite sur les premières dizaines de mètres roulantes puis sur la partie très ascendante au niveau des marches qui ont été conçues artisanalement en amont de la course par les organisateurs ! Je me mets très vite dans le rouge mais je sais que la montée est assez brève. Je suis obligé de marcher tant les marches sont hautes mais je ne faiblis pas même si je ne me trouve pas très efficace. Ensuite, il y a une zone de relance où je fonce avant un virage très serré sur la gauche avant d'attaquer la descente du parcours.
Cette portion m'est extrêmement favorable et je me dis qu'une course dans l'autre sens, avec les 100 mètres en dénivelé négatif, pourrait me convenir à merveille ! Je dépasse déjà le concurrent qui est parti une minute avant moi et je dévale la courte pente. Je retrouve le plat où nous repassons à côté de l'aire de départ avec une portion de relance où je paye les efforts du début de course. Je n'arrive pas à aller vite et je profite de ce plat pour souffler un peu et m'économiser avant la deuxième partie de course.
Le faux-plat montant est assez terrible pour moi car j'ai l'impression de ne plus avancer et j'attaque les nouvelles marches - plus petites celle-là - avec bien peu d'élan. Je reste dans ma bulle même si j'apprécie les encouragements des super bénévoles présents sur le parcours. J'essaie d'être le plus efficace possible même si c'est très dur. Virage à droite, nous sommes dans une bonne pente bien raide, il faut puiser dans ce qu'il nous reste d'énergie malgré le fait que la course soit très courte. Je peine à grimper les dernières marches.
Je bascule ensuite dans la toute dernière partie de la course mais ne l'ayant pas repérée, je ne sais pas qu'il ne reste que 200 mètres de relance, du single technique mais peu pentu, comme je les aime. Du coup, je ne suis pas vraiment à bloc, ce que je regrette un peu, malgré les bonnes informations fournies par les signaleurs. Il y a même un bénévole qui tend la main en haut d'une petite bosse pour aider à la monter mais je ne suis pas hyper lucide et je serre la main comme pour dire bonjour.. C'est dire !
Allez, une petite descente puis ça remonte légèrement et je reconnais la partie finale de cette montée des marches. Cela monte un peu mais c'est très roulant, je me régale, j'essaie de bien finir et ça y est, je franchis la ligne d'arrivée. Ce fut très bref mais je suis crevé. Quel effort intense, que c'est particulier ! J'ai besoin de m'asseoir les jambes tendues par terre. J'ai le goût de sang dans la bouche tant la montée a été exigeante, comme au Bélier l'été dernier, tiens donc...
Je récupère, je mets un petit moment avant de m'en remettre puis cela va mieux. Je bois deux verres d'eau qui font du bien, je mange péniblement une barre céréalière, n'ayant pas trop d'appétit immédiatement puis j'attends pour ensuite savourer une tartine de Brie de Meaux parmi celles qui sont mises à disposition pour la dégustation.. C'est top !
Je m'installe ensuite sur un transat que j'ai du mal à lâcher ! Je vois arriver tous les concurrents suivants, dans une bonne ambiance très détendue. Il y a de la musique et des encouragements à tout-va, du départ à l'arrivée ! L'organisation est top, c'est très convivial. Dès l'arrivée du dernier concurrent, les résultats sont officialisés avec le podium. Le vainqueur, c'est celui que je m'attendais à voir sur la première marche du podium, en 5 minutes 12 ! Le podium se joue en 5'30, absolument inaccessible. Il s'agit d'athlètes assez expérimentés contre qui je ne fais logiquement pas le poids.
Les récompenses sont données aux 3 premiers hommes et aux 3 premières femmes puis l'on fait une photo groupés et je file avant que la pluie ne se mette à tomber. J'apprends plus tard mon résultat, 11ème sur 44 participants, en 6 minutes et 38 secondes, à une petite seconde du top 10 ! Avec de l'entraînement et du dénivelé dans les jambes, je dois pouvoir faire bien mieux. Par contre, je ne pense pas avoir été handicapé par ma sortie du week-end précédent... pourtant 100 kilomètres à pied ! Un exercice tout à fait différent.
Samedi, je serai au départ du 16km de l'Armentiéroise et nous aurons en pleine course à refaire ce fameux kilomètre de montée des marches puisque c'est une portion du parcours ! Hâte d'y être. Merci à l'organisation pour cette sortie du mercredi soir particulièrement agréable !
Si si, on me voit ! Il y a une moitié de moi en haut à droite du groupe ! Merci à Isabelle pour la photo.
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