Récit de la course : L'Ariégeoise - Mountagnole - 127 km 2016, par Siberian wolf 10

L'auteur : Siberian wolf 10

La course : L'Ariégeoise - Mountagnole - 127 km

Date : 25/6/2016

Lieu : Tarascon Sur Ariege (Ariège)

Affichage : 2001 vues

Distance : 127km

Objectif : Faire un temps

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Je m'attendais à aller au Plateau de Beille, pas à Carcassonne !

Samedi 25 juin 2016. J’ai participé à l’Ariégeoise sur le parcours de la Mountagnole de 127 km et 2733m de dénivelé, au départ de Tarascon-sur-Ariège (09). Je suis parti de la maison à 1h20 pour cela mais force est de constater que pour arriver tôt en Ariège, cela ne suffit pas : je n’ai pu faire que deux pauses pour dormir à chaque fois un quart d’heure sur les autoroutes A9 et A61, en plus de prendre mon petit déjeuner et aller au WC, et j’ai dû rouler à 130 km/h sur l’A66 jusqu’à Pamiers alors que d’habitude j’économise un peu de carburant en roulant à 110 km/h. Il y avait un peu de bouchon à Tarascon-sur-Ariège malgré tout j’ai pu récupérer mon dossard vers 7h20 mais j’aurais voulu arriver vers 6h. Le départ s’effectue à 8h30, épreuve à laquelle je participe, mais si j’avais choisi l’Ariégeoise XXL (169 km) ou l’Ariégeoise (153 km sans le Plateau de Beille), j’aurais été en retard au départ.

Comme chaque année sur l’Ariégeoise, on nous remet un nouveau maillot pour cadeau d’inscription. Nous sommes 5000 cyclistes sur les 4 épreuves. Si j’ai choisi la Mountagnole, c’est parce-que j’espère faire un bon temps et un bon classement et prendre ma revanche sur le Plateau de Beille où j’avais souffert sur l’édition 2010 dans les 6 premiers km car n’ayant pas immédiatement pris de gel, étant inexpérimenté. Malheureusement, la revanche n’aura pas lieu et le Plateau de Beille, je ne le verrai même pas…

Un peu avant 8h30, je franchis la ligne pour activer la puce électronique et je me range derrière le grand peloton de la Mountagnole. Le départ est donné quelques minutes après et sorti de Tarascon-sur-Ariège, nous évoluons sur de larges routes. Il y a un peu de pluie au départ mais elle se dissipe vite. Roulant grand plateau sur ces routes faciles, je parviens à rattraper des groupes devant, d’autres cyclistes derrière en font de même à la faveur d’un léger ralentissement quand nous rattrapons un file de véhicules. Un peu plus tard, nous ralentissons à cause de travaux qui partagent la chaussée en deux et je décroche même les cales car certains ont un peu trop ralenti. La première côte rencontrée se situe à Nalzen (521m) au km 21. A un moment, alors que j’arrive détaché à Lavelanet, un automobiliste fait un créneau 50m devant moi mais j’ai pu l’anticiper de loin. 

Arrivé à Bélesta au km 38 après une portion descendante, je m’arrête sur le côté pour sortir deux gels et ranger ma veste car nous rentrons dans un kilomètre dans le vif du sujet avec l’ascension du col de la Croix des Morts (8 km à 4,9 %). Le col est plutôt irrégulier et je le grimpe bien, sur des braquets de 42*23 et 42*21, sauf l’avant-dernier kilomètre d’ascension il me semble où une portion roulante me permet de passer le grand plateau. Comme en 2010, je dépasse beaucoup de concurrents dans cette ascension, roulant au pire à 10,5 km/h dans les portions les plus difficiles. J’arrive sans problème au col de la Croix des Morts (898m) et il n’y a pas de ravitaillement contrairement à ce qui était noté sur le profil du parcours. 

Je continue donc ma route mais m’arrête 3 km plus loin pour enfiler ma veste car il fait frais et je ne tiens pas à prendre un coup de froid. La suite est une route presque plane où je peux dérouler sur le grand plateau. J’entends juste derrière moi un groupe de trois coureurs espagnols, deux hommes et une femme. Les Espagnols sont présents sur l’Ariégeoise. 

A un moment, nous prenons à gauche à un panneau « virage dangereux » mais il y a pas mal de bénévoles à cet endroit-là. Et après chaque virage, nous accélérons souvent un peu pour recoller aux roues de nos prédécesseurs. Sauf que 200m plus loin, j’entends des cyclistes crier « oh ! » et je vois une voiture noire arrêtée devant nous. Mais trop tard, j’arrive trop vite et quand je me mets à freiner, je suis à une quinzaine ou une vingtaine de mètres de la voiture alors qu’il y a pas mal de cyclistes derrière qui ont réussi à s’arrêter et que je dois également éviter. Je réussis à passer en freinant dans un étroit couloir entre les cyclistes arrêtés mais c’est trop juste hélas pour éviter le phare arrière droit de la voiture noire. Je percute le phare arrière droit de cette voiture qui vole en éclat et tombe en avant. Un autre cycliste arrivant vite a sans doute poussé dans le fossé un autre cycliste. Je me relève et m’excuse mais ce n’est pas contre moi que ce cycliste dans le fossé peste mais contre la voiture arrêtée. Et les doigts de ma main gauche sont en sang, ils ont dû être un peu écorchés par les phares cassés. De plus, mon dérailleur est replié et j’ai donc déraillé. Ma sacoche anti-crevaison s’est aussi décrochée et je la récupère dans mon sac. J’entends un autre cycliste qui dit « on n’a pas le droit de faire ça », parlant de voitures suiveuses. 

La voiture noire est repartie sans se rendre compte de l’état de son phare droit et les cyclistes défilent désormais. Je n’ai pas eu le temps de voir pourquoi cette voiture était arrêtée, s’il y avait ou non un véhicule arrêté devant. Les deux autres cyclistes, celui qui a chuté dans le fossé et l’autre qui n’a pu éviter une petite collision avec cet autre cycliste ont pu repartir. Deux bénévoles à moto, un homme et une femme, viennent auprès de moi. L’homme m’aide à remettre ma chaîne d’aplomb. Ils n’ont qu’un mouchoir pour enlever le sang de ma main mais un automobiliste qui vient dans le sens contraire nous donne un mouchoir. Mais le sang continue de couler malgré cela et l’homme m’indique qu’il y a un ravitaillement à 2 km et que je ferais mieux de m’y arrêter. Je continue donc jusqu’au ravito et me rend compte que la corne de mon frein avant a été tordue. Et lorsque j’arrive au ravito, je me rends également compte qu’un patin de frein touche ma roue avant et que je ne pourrais pas continuer ainsi.

1er ravitaillement. Pour moi la course s'est arrêtée là

Je demande aux bénévoles si quelqu’un a des pansements, personne n’en a mais on m’informe qu’une ambulance va bientôt arriver mais j’entends aussi qu’une autre vient juste de partir d’ici… A cet instant, j’espère toujours pouvoir repartir pour terminer la course et fait remplir ma gourde et prend deux gels de mon sac malgré que certains bénévoles qui me disent que je ne peux continuer dans cet état. Je n’ai pas mal mais le sang ne coagule pas. Fait comique, comme j’ai la main gauche ensanglantée et celle de droite pleine de graisse (parce-qu’il aura fallu redresser ma chaîne), une bénévole me met des abricots secs dans ma bouche ouverte.


Une ambulance vient et l’infirmier me fait des bandages aux doigts. A ce moment-là, j’ai perdu trop de temps et je me résigne à attendre une voiture-balai car je sais que je ne ferai à cause de cela pas mieux qu’en 2010 alors que je suis venu pour ce défi. De plus, un membre de l’organisation m’indique que ma roue avant est voilée, certes légèrement mais voilà pourquoi un patin de frein la touche.

J’attends désormais avec mes bandages sur une chaise sous la tente du ravitaillement. Pendant ce temps-là, des mécaniciens présents au ravito ont réussi à redresser ma corne de frein ainsi que mon dérailleur qui s’était replié à nouveau. Désormais, ce sont les derniers cyclistes du parcours qui viennent au ravito. Une bénévole du ravito me passe de l’eau sur la main droite pleine  de graisse et la frotte afin que je puisse m’en servir pour manger quelque chose. Je peux ainsi manger du saucisson, il en reste beaucoup.

Le temps a passé, il est désormais 12h et une voiture-balai vient me récupérer, mettant mon vélo attaché par la fourche à une remorque et ma roue avant à l’arrière de la voiture. Je fais de la course à pied depuis 2008 et du cyclosport depuis 2009 selon les années et c’est la première fois qu’il m’arrive une voiture-balai. C’est la première fois en 8 ans de courses que j’abandonne même si j’avais déjà en 2010 sur une autre cyclosportive franchi la ligne d’arrivée sans être classé.  Un vétéran de l’Ariégeoise Cyclo Club conduit la fourgonnette, assisté d’une femme à côté. Ils me posent des questions sur les circonstances de l’accident. Je suis pour le moment le seul dans la voiture-balai mais pas pour très longtemps. Bientôt un concurrent de l’Ariégeoise XXL (169 km) qui a cassé sa manivelle à Espezel au pied du col des 7 Frères nous rejoint. Il attendait la voiture-balai. Nous rattrapons bientôt une cycliste attardée qui avance péniblement au début de l’ascension du col ainsi que son compagnon 400m plus loin. Le conducteur les enjoint à abandonner et monter car ils sont en retard sur les horaires. Mais comme la femme le signalera plus tard, c’est une erreur car elle a été ramassée vers 12h45 alors qu’à Niort-de-Sault le papier reçu à l’inscription marquait une barrière horaire de 14h ! Une grosse erreur dans les instructions…Plus tard, nous prenons dans la voiture un vétéran qui a cassé sa chaîne.

Le col des 7 Frères (12 km à 3,9 %) est sauvage sur une petite route et se fait de plus en plus joli sur ce versant différent de celui de 2010.

Vue à travers la vitre dans l'ascension du col des 7 Frères

Il est irrégulier, parfois pentu au début mais roulant dans les derniers kilomètres, ce qui me fait encore plus regretter de ne pas avoir pu continuer car j’aurais certainement survolé ce col et remonté devant.

Malgré tout, des cyclistes attardés mettent un certain temps pour le franchir. Nous faisons une petite halte de quelques minutes au sommet du col des 7 Frères (1257m) alors que la brume humide est présente.

Dans la voiture-bali au col des 7 Frères. Une vraie purée de pois cette météo

Plus loin, avant d’arriver au village de Belcaire, nous récupérons dans la voiture une femme à bout de forces.

Prades

Nous arrivons bientôt au col de Marmare (1361m), très facile sur ce versant (4,5 km à 4,1 %) où il y a un second ravitaillement et où le brouillard est présent. 

Et le conducteur attend qu’un gros paquet de cyclistes soit passé pour se lancer en voiture dans la descente du col. Le début de la descente est faiblement pentu et à vélo il aurait fallu rouler. De plus, avec la purée de pois, on n’y voit pas super loin. Quand la route se fait plus pentue et le brouillard moins présent en descendant, il faut toute l’agilité du conducteur pour doubler des cyclistes sur cette route étroite.

Vue dans la descente du col de Marmare

Il sait qu’il peut gêner certains cyclistes mais n’a pas vraiment le choix pour arriver à Les Cabannes à l’heure. Arrivé à un carrefour à la fin de la descente, nous prenons à gauche une route qui n’était pas destinée aux cyclistes. Mais au lieu de prendre à droite et remonter un peu vers Appy (924m), certains ont pris cette route. Pour abandonner et terminer au plus vite aux Cabannes ou pour tricher et gagner une demi-heure ?  Ou se sont-ils trompés malgré le panneau jaune à flèche indiquant la droite ? Là, c’est plus douteux. Il n’y avait en tout cas pas de bénévole au croisement pour retirer les plaques de cadres à ceux qui auraient envie de gagner au plus vite Les Cabannes. Le conducteur demande avant d’arriver dans le village s’il est normal que des cyclistes soient passés par là à d’autres bénévoles. Ils n’en savent rien mais disent avoir vu une cinquantaine de cyclosportifs passer par là. Ils n’ont en tout cas pas pu passer inaperçus avec les bénévoles et le public qu’il y a.

Le chauffeur du mini-bus nous dépose à Les Cabannes vers 15h30. Je lui demande si quelqu’un pourra me ramener à Tarascon-sur-Ariège vu que j’ai un problème avec mon étrier de freins. Il me répond que lui pourra mais tard car il doit monter au Plateau de Beille mais que je peux demander à des bénévoles en allant à l’arrivée des Cabannes. Je marche à pied sur le trottoir pour rejoindre l’arrivée. Les concurrents de la Mountagnole et de l’Ariégeoise XXL continuent vers le Plateau de Beille tandis que ceux de l’Ariégeoise ont leur arrivée 300m plus loin.

Les Cabannes

Rejoignant l’arrivée aux Cabannes, je rangeais mon vélo dans le parc disposé pour cela et j’allais dans la tente de la Croix Rouge pour faire refaire mes bandages aux doigts car il avait pris du rouge, saignant à l’intérieur. La bénévole chargée de refaire mon bandage semblait dégoûtée de l’état de mes doigts et peinait un peu à couper les bandages actuels. Pendant ce temps-là, un autre bénévole de la Croix Rouge, plus jeune, relevait mon nom et mon dossard. Mais on me conseille d’aller aux urgences de Foix après. J’ai ensuite été au podium pour demander au speaker et au directeur il me semble si quelqu’un pouvait me ramener à Tarascon-sur-Ariège où se situait ma voiture, parce-qu’un patin touchait ma jante. Le speaker m’informe en aparté que la voiture-balai ne pourrait pas me ramener avant 18h à Tarascon-sur-Ariège et fait donc une annonce pour moi au public afin que quelqu’un puisse me ramener moi et le vélo avant. Mais du coup, plusieurs personnes viennent à la rencontre du speaker pour faire passer des annonces personnelles pour retrouver X concurrent sur la pelouse, ce qu’il refuse. 

Prairie du podium et du repas d'après-course à Les Cabannes

Trois personnes dont un arbitre se sont manifestées pour me ramener mais elles n’avaient pas compris qu’il fallait aussi ramener le vélo. L’arbitre dit avant qu’il ne parte manger qu’il va me trouver une solution. J’aurais d’ailleurs mangé si je n’avais pas laissé mon bon de repas à Tarascon-sur-Ariège. Mais le temps passe et je me doute que personne ne pourra me ramener moi et le vélo avant la voiture-balai plus tard. Et comme je ne veux pas attendre, je me dis que je pourrais rouler en enlevant un patin. Mais en fait, retournant au parc à vélo, un coup de clé hexagonale sur l’étrier a fait que j’ai pu séparer le patin de la jante, à condition de rouler frein ouvert à l’avant, pas si compliqué finalement. Bien entendu, avec des descentes, il aurait été très dangereux de continuer la course de cette manière. Après avoir récupéré mon vélo, j’en ai donc informé celui que je pensais être le directeur de course sur le podium (qui n’est plus Jean-Claude Eychenne depuis cette année).

Vers 17h, je recommence donc à pédaler pour quitter Les Cabannes en direction de Tarascon-sur-Ariège le long de la grande route. Un grand groupe de cyclistes qui me dépasse un moment en fait de même. A un moment, un cycliste souffre et se tient la tête sur le côté, attendu par son camarade. Lorsque j’arrive à ma voiture à Tarascon-sur-Ariège, j’ai fait 68 km de vélo (1,5 km d’échauffement + 54,5 km de course avant abandon + 11 km de retour jusqu’à ma voiture). On est loin des 155,5 km prévus (1,5 km d’échauffement + 127 km de course puis 27 km de retour avec la descente du Plateau de Beille en plus).

Après avoir rangé mes affaires dans ma voiture, je pars en direction de l’hôpital de Tarascon-sur-Ariège mais comme je m’en doutais, ils n’ont pas de service d’urgences. Par conséquent, je vais aux urgences après Foix en bordure de route. Je me gare sur le parking des urgences et vois un vétéran cycliste regagner le parking accompagné d’autres personnes avec un gros bandage au bras mais bizarrement il a l’air plutôt détendu, je ne lis aucune déception pour lui. Mais à l’arrivée à ces urgences, je vois des banderoles de la CGT annonçant des urgences en grève, non pas à cause de la loi El Khomri mais plutôt d’un manque de moyens leur étant aloué. Et quand je rentre dans le couloir, je vois des pompiers en attente et j’entends une personne dire qu’ils sont débordés dans tous les couloirs. Même une cycliste engourdie mais parlant dans un brancard est en attente, accompagné par un vétéran cycliste et deux autres proches. Pour éviter d’y passer la nuit, je demande à une femme pompier s’il y a des urgences à Pamiers, elle me dit que cet hôpital est le seul à avoir des urgences en Ariège. Je demande néanmoins s’il y a des urgences à Carcassonne et un autre pompier me dit qu’il y a des urgences à Toulouse ou Carcassonne mais qu’il faut faire un peu de route. Cela tombe bien car Carcassonne est au bord de l’autoroute A61. 

Je repars mais je m’arrête cependant pour me reposer un quart d’heure ou une demi-heure sur une aire de repos de l’autoroute A66 puis m’arrête à nouveau sur l’aire de Carcassonne-Arzens (A61) pour manger. Ce n’est que vers 21h20 que j’arrive et que l’on me prend en charge aux urgences de Carcassonne. On me fait là six points de sutures (5 points sur un doigt et 1 point sur un autre) en me faisant une anesthésie locale pour celui à cinq points. L’interne qui me fait ses points de suture me dit avoir précédemment travaillé à un hôpital proche de chez moi. Je me suis endormi un peu et c’est à 23h30 que je suis sorti des urgences de Carcassonne. Je suis en arrêt maladie jusqu’à jeudi. 

Je suis parvenu à trouver un hôtel, le petit Dej hôtel de Carcassonne où j’ai payé 53,2 euros (45 € la nuitée + 7,5 € de petit déjeuner + 0,7 € de taxe de séjour)  en insérant ma carte bleue dans une borne vu qu’il n’y avait pas de réception de nuit. C’est que j’ai visité le lendemain l’abbaye de Fontfroide (11) pas très loin de Narbonne. Cet abandon sur l’Ariégeoise est en fait le seul couac de mon année sportive car cyclisme et course à pied confondus l’année a été plutôt bonne. Je me suis remis en selle très rapidement et pour compenser le fait de ne pas avoir pu grimper le Plateau de Beille qui faisait partie de ma préparation à l’Etape du Tour, j’ai grimpé la semaine suivante le Chalet Reynard avec mon VTT (j’aurais bien continué jusqu’au Ventoux mais la pluie s’est invité dans les derniers kilomètres). Deux semaines après l'Ariégeoise, je réalisais une bonne Etape du Tour.

1 commentaire

Commentaire de Yvan11 posté le 02-02-2017 à 08:51:57

Pour info, et en espérant que cela ne te serve pas, il y aussi des urgences à l'hôpital de Castelnaudary.

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