ET UNE CLASSIQUE DE PLUS, UNE !!

Début septembre, oui, il faut s'y faire, c'est la reprise du saucisson !!! Et quoi de mieux que de ENFIN aller voir ce fameux Cross des Chioures de Saint-Pancrasse, qui manque à mon «palmarès » !

 

 

L'occasion de retourner 2 mois après sur les terres adoptives de Benman en se remémorant cette belle aventure que fut, une fois de plus, le Grand Duc...

 

e bouk déjà sur la boîte

 

Sur place on retrouve les têtes bien connues, notre conserve, pat'perconte, le beau Mario, Puppet's qui n'est pas à Ruy, le vieux peignoir, euh non Tamanoir, notre corse Physikos, Denis Ruel, et même retrouvaille avec Kenny et son père des montées du Haut-Bréda mais pas de revanche aujourd'hui car le 13 kms est réservé aux coureurs majeurs !

 CLICHE DU TAMANOIR 

 

Rencontre aussi avec un kikoureur discret, ChPaf, mais n'anticipons pas...

 

 

Bien entendu, sur la ligne de départ, c'est ANTI-STRESS, ça chambre, ça rigole et PAN et putain ça sprinte bien entendu sur ces 30 mètres de bitume avant un virage 90° à droite et BIM la descente, hou c'est pour moi je vais faire ma star et fais mon numéro, trop heureux de courir (pour une fois) à côté d'albacor, du tamanoir, avant de les laisser filer mais re-descente je recolle et embête le Physikos, au point que d'autres m'imitent dans ma bêtise et sortent des phrases insensées mais bien senties avant d'en terminer de ce premier kilomètre d'anthologie...

 

 

Je vais d'ailleurs payé ce plaisir personnel durant les 12 kilomètres restants, mais aucun regret, c'était trop bon...

 

 

Tout le peloton me repasse donc, j'ai une pensée émue pour Peno le Kéké et Nanard puisque l'on rejoint un sentier que l'on a pris ensemble dans l'été, en plus le kéké me l'avait dit !

 

 

Albacor a déjà disparu que ChPaf me passe, je ne l'accroche pas mais balance un BOOOOOUK bien senti qu'il sache que je ne lâcherai pas prise. Et à l'orée du ravito1 alors qu'il repart c'est François, croisé au Sentier des Ours à Autrans qui me recolle, « je suis moins fringant qu'à Méaudre hein », c'est certain, à Autrans j'étais stratosphérique lol

 

 

On est déjà au R2, je remontais sur Kenny le spécialiste de départs façon kenyan blanc mais nos chemins se séparent...

 

 

Et l'on monte au col n°1 le Col de Baure, François s'éloigne inexorablement, re-pensée pour le kéké, c'est chez lui, mais nous on file à droite direction le Col du Coq.

 

 

Mais là : horrible, putain un raidard sans nom !!!

Je tire 3 coureurs, mais bientôt deux me passent tandis que le 3ème me dit que ce rythme va bien (il ressemble en plus comme deux gouttes d'eau à un pote de fac).

 

 

Putain mais on doit déniveler du gros là, je souffre !!!

 

 

Finalement il me passe, d'autres encore dont Michel croisé au Crapahut des Bédouins suivi par une nana, une autre nana de l'ACP Crolles qui ne fait pas honneur à son maillot car la seule qui ne me dira pas merci lorsque je m'écarterai, puis une jolie blonde.

 

 

ENFIN un replat.

Trois bénévoles sont là, le Col est plus loin mais là c'est de la relance. Et alors que je commenceà taper la discut avec ces chasseurs, « oh, voici un champion », c'est Puppet's !!!!!!!

 

 

« mais tu n'es que là? », « m'en parle pas, je suis tombé dans la première descente », on file donc en binôme façon duo de l'hermitage direction le Col du Coq, l'occasion d'avoir une discussion de mec, une vraie : « si on se magne, il y a une jolie blonde juste devant », « attends mon bouk, dans la montée, je propose à une nana de passer, elle me répond ah non vous tirez bien », et dans tout ça faut respirer !!!

 

 

Le voici le Col du Coq !!!

Re-pensées pour le Grand Duc, et direction le Col des Ayes, troisième et dernier col de la journée !

 

 

La jonction est pas fameuse, c'est du sentier montagnard « autoroute à autochtones » oui car grosses pierres bien polies et randonneurs dont certains s'écartent avec sourires et encouragements (bonjour Yvan!!!), tandis que d'autres c'est compliqué, j'arrive à toute berzingue voici un groupe de 9 ben non on est à deux de front dans le single tout en entendant le soupir qui va bien...

 

 

On déboule dans ce final, génial, on monte et on descend le final par le même chemin du coup le point sur le classement est vite réalisé ! Puppets a pris le large, et en descente je ne le suivrai pas, jurisprudence Noyarey oblige.

 

 

Par contre à peine en haut j'a rejoint l'ACP crollette, hop descente, avant de rejoindre la forêt et là la fameuse descente où tu descends moins vite que tu ne montes, je comprends le kéké qui dit qu'en cas d'hmidité c'est du suicide...

 

 

Je rejoins quand même Michel, et un autre coureur qui a des soucis (genoux?).

 

 

Pas excitant ce moment...

Enfin, du bruit, on est à un lacet, km10 dur, très dur de relancer sur ce plat, devant il y a deux coureurs quand même, le sosie de la fac (il a dû se faire pas mal passer lui aussi!) et la nana qui suivait Michel tout à l'heure. Coup d'oeil derrière, personne, cool ça reviendra pas.

 

Les vrais champions

 

Et finalement je relance de 2 et dépasse ces deux coureurs, d'ailleurs le sosie j'ai bien fait car je lui laisse la place peu envieuse de dernier SEH de la course (!!!).

 

 

On approche de Saint-Pancrasse hop je ramasse un jeune à l'agonie (oui 13 kms c'est long) et je savoure la fin de ce parcours sans personne devant ou derrière en près d'1h50 oui oui oui !

 

 

Du coup c'était pas prévu il est déjà tard, je ne peux accepter la bière d'Alba (snif), reprends mon souffle et repars at home, encore des souvenirs pleins la tête...