3 septembre : duathlon du Pilat.

Au printemps j’avais lancé à la cantonade que j’irai. Le beauf m’a pris au mot et 2s avant l’échéance il me le rappelle. Je sors de 3s de vacance sans avoir posé les fesses sur un vélo. Il reste 15j pour se remettre en piste c’est parti pour 2s ventre à terre, je sais d’avance que j’aurai les jambes raides. L'objectif est autour des 1h35 : 28,5 km à vélo (cible moins de 1h) et 6 + 3 en CAP (cible 4'00 au kilo)

Coté matos j'ai investi dans une trifonction et une ceinture de tri. Avec les prolongateurs, les lacets élastiques et les chaussures de vélo j'ai toute la panoplie et plus aucune excuse.

Le jour J il faut une chaleur à crever, je prévoie de laisser un bidon d’isostar et une bouteille d’eau en plus au parc vélo. Heureusement !

 

14h : FEU...

Comme prévus ça part à fond (18.5 km/h après 500 m de course), je me calme sachant très bien que je suis un diesel et que m'exploser sur la première CAP ne me mènera pas très loin. C'est pas tout plat donc je ne m'entête pas à tenir l'objectif de 4' au kilo. Je boucle les presque 6 km à 4'04 / km. Je suis alors 22ème.

T1 : je prends le temps de taper dans la bouteille d'eau laissée au parc à vélo. Je ressors 1' plus tard. On attaque le vélo, je croyais que les 10 premiers kilo seraient plats et bien pas du tout, succession de coups de cul et de petites descentes. J'ai les cuisses en bois après seulement 5 km, vu les séances de la semaine rien d’étonnant.  Ça monte doucement mais surement (entre 3 et 8%), jusqu’au point le plus haut je vais globalement reprendre un peu de monde. 3 km avant le sommet il y a toute la famille sur le bord de la route qui hurle... je me marre. 1 km avant de basculer je me fais reprendre par deux mecs, je m'accroche. Une fois au sommet il y en a un qui beugle "on fait la descente à bloc". Ce n'est pas mon point fort, je les laisse imposer le rythme et me tiens à 5m derrière car on coupe comme des gros porcs. Merci à mes poissons pilotes sans eux je ne serai jamais descendu à presque 60 de moyenne sur une route aussi sinueuse....

On arrive à T2, je perds de vue mes compagnons de descente : 45'' montre en main rafraichissement inclus, me voilà repartis pour le dernier tronçon à pied.

En duathlon il faut finir !

La dernier partie CAP est toujours délicate. Je ne suis pas trop mal jusqu'à 1.5 km de l'arrivée. Je passe un mec et arrive à reprendre quelques mètres à mon nouveau prédécesseur. Les petites montées vont me finir. Le mec que je suis prend maintenant inexorablement un peu d'avance. Je me mets donc à regarder derrière. A 500m de l'arrivée j'ai un matelas pas très épais. Je donne tout et garderai 20'' d'avance sur la ligne. Voilà 1h33'20, 12ème / 80. C’est parfait, je ne vaudrai jamais beaucoup moins (mais rassurez j’essaierai quand même ).

 

Après 4 duathlons ça se confirme : c'est pour les bourrins. Il faut tartiner à pied, bourriner en vélo et on rassemble ses forces pour finir la Cap. C’est bien plus confidentiel que le trail, c’est très accessible avec une très bonne ambiance. Personne ne vient pour se promener… c’est de la compétition, à notre niveau mais c’est bien l’esprit.

 

Et après ?

Il reste 3s avant le duathlon de Sorbier. Je vais essayer de garder le rythme à l’entrainement pour améliorer ma marque 2015. En CAP je n'ai probablement pas grand-chose à gagner (peut-être un peu en résistance sur l'enchainement), en vélo je sens qu'il y a un peu à gratter : les cuisses semblent lâcher avant le cardio pour fin septembre il faudra faire avec mais il faudra travailler ça sur HT cet hiver.