L'auteur : tikrimi
La course : Sur les Traces des Ducs de Savoie
Date : 24/8/2016
Lieu : Courmayeur (Italie)
Affichage : 1687 vues
Distance : 119km
Objectif : Terminer
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Samedi 28 août 2015, fin de la CCC. Pour l’UTMB, il me manque un point, donc c’est de suite décidé, pour 2016 ça sera la TDS.
Mercredi 13 janvier 2016, résultat du tirage au sort pour la TDS (le premier de l’histoire de cette course): je serai de la fête.
Samedi 23 janvier, journée en famille au ski, chute bête pratiquement à l'arrêt et le diagnostique tombe quelques jours plus tard après l’IRM: rupture complète du ligament croisé antérieur gauche : autant vous dire qu’à ce moment, la TDS semble loin, et que dans ma quête des points UTMB, une année blanche signifie de repartir à zéro.
A partir de là, la magie s’est mise en place. Je suis tombé sur un chirurgien qui a souhaité donner une chance à mon genou avant d’envisager une opération et une physiothérapeute avec des doigts magiques. 5 jours après mon accident, j’étais à la piscine, puis rapidement j’ai commencé la salle de sport, le vélo, le ski de fond alternatif, et je suis même remonté sur des skis alpins fin mars… le tout en respectant scrupuleusement le protocol médical du chirurgien.
J’ai pu reprendre la course à pied complète (je veux dire avec du dénivelé) fin avril. Donc oui c’est un peu tard pour préparer une TDS, mais j’ai une caisse terrible avec tout le travail foncier effectué pendant l’hiver. La préparation spécifique pour la TDS se passe très bien, pas de bobos, ni de maladie, pas mal de volume, des reconnaissances salutaires et lors des sorties longues, je suis toujours à la recherche de “l’allure juste”. Contrairement aux années précédentes, j’ai réalisé mes sorties longues à des allures beaucoup plus lentes.
J’avais planifié deux courses de préparation, le marathon de la transju’trail (une catastrophe, car parti trop vite et la reprise de la course à pied en montagne était trop fraîche) et la moins’hard (ma meilleure performance lors d’un trail).
Les jours qui précèdent la course sont interminables. Rapidement les conditions météo sont annoncées très chaudes. Nous recevons un mail presque alarmant de l’organisation, et j’installe sur mon téléphone une application dont les deux seuls boutons sont “help” et “stop”.
Arrivé sur Chamonix, le mardi après-midi, je recherche désespérément un bob assez léger pour me protéger de la chaleur prévue le lendemain, pour finalement me rabattre sur une casquette saharienne de chez Millet. Tout est prêt sauf un petit détail: jusqu’à quelques jours du départ, j’avais parfaitement géré le sommeil avec des bonnes nuits et des siestes de 30 minutes le midi, mais tout s’est déréglé à deux jours du départ avec deux très mauvaises nuits. Certainement le stress de la course: impossible de fermer l'oeil la veille de la course. Les nombreux réveils programmés à 3h30 ne seront d’aucune utilité. Donc hop, on s’habille de la tête au pied. Pour la tête, j’ai opté pour la casquette Kikourou pour les premières heures (ce qui me permettra de reconnaître Rernard Luxo au départ), et pour les pieds une paire l’Altra Lone Peak 2.5. Je pars pour Courmayer via le bus de 4h30.
Sur la ligne de départ, je dois avouer que je n’en mène pas large, moi le coureur de fond de peloton, j’avoue qu’il m’arrive souvent de jauger les coureurs sur leur physique en me disant souvent à tord “je vais quand même bien finir devant celui là”, mais là je ne vois que des coureurs affûtés comme des lames… en fait tout comme moi, je suis à un poids jamais atteint depuis au moins 10 ans.
Au départ je retrouve Berit avec laquelle je cours le mercredi soir avec le groupe “CRAPAST”. Elle a un palmarès en ultra ,long comme le bras. Elle se considère comme un escargot, mais c’est l’escargot le plus rapide que je connaisse. Nous avons fait ensemble la reconnaissance de Bourg-Saint-Maurice au cormet de Roseland. Elle grimpe plus vite que moi, et je suis un peu plus rapide en descente. On aurait dû se croiser pas mal de fois pendant la course, mais elle naviguera toute la course à plus de deux heures devant, avant de jeter l’éponge (malade) au col du Joly. La délégation gessienne (enfin de ceux que je connais) est complétée par Stéphane (HappyLactique), Tof (LeGessien) et Tom. Ils sont bien plus rapides que moi donc je sais que je ne les verrai pas de la course.
Départ - lac Combal
Comparé à la CCC, le départ se fait presque en catimini. Le côté point positif est qu’entre la sortie du bus et le départ effectif, c’est très rapide. Pas de temps de trop cogiter. Je me positionne en fond de peloton (il devait rester 200 à 300 coureurs derrière moi), et je suis Berit au début, mais dès les premières pentes je trouve son rythme beaucoup trop rapide pour moi donc je laisse filer et prends mon propre rythme. Un peu avant l'arête du Mont Favre, je suis très étonné de tomber sur Stéphane, mais en fait il est bien dans son plan 27-30 heures, et on se rend compte que jusqu’à Bourg-Saint-Maurice on a à peu près le même plan de marche. On hallucine en voyant une japonaise qui court en tongs, puis on bascule ensemble au sommet. Je gère bien la première descente même s’il y a encore beaucoup de monde au mètre carré et qu’il n’était pas facile de doubler. Stéphane lui excelle dans le trafic. Il arrivera un peu avant moi au ravito du Lac Combal et nous repartons ensemble.
Lac Combal - col du petit Saint-Bernard
Stéphane et moi prenons chacun notre rythme. La montée au col des Chavannes est magnifique. Certainement un des plus beaux passages de cette TDS. Que l’on regarde derrière soi le versant italien du massif du Mont-Blanc ou devant soi les derniers lacets du col, tout n’est que régal pour les yeux. Une fois le col passé… hum, comment dire, un véritable calvaire pour les jambes, le moral et les yeux. Plus de 12km de piste de 4x4 sur laquelle il ne manquait que le bitume pour renvoyer encore plus de chaleur. On m’avait vendu la TDS comme l’épreuve la plus technique de l’UTMB, mais cette descente est encore pire que celle du grand col Ferret. Hors de question de la courir intégralement sous peine de surchauffe du moteur, mais si on ne court pas, c’est long. Je prends la décision d’alterner marche et course. C’est dur à encaisser de se faire doubler autant car j’ai plutôt un profil de descendeur, mais je n’ai pas le choix : si j’adopte une allure de descente confortable, je monte en température, et il est hors de question de faire 12km en retenue sur les quadriceps. Quand on arrive plus bas dans la vallée, on commence à croiser pas mal de petits ruisseaux… la chasse au refroidissement est ouverte, je remplis ma casquette et me la repose sur la tête complètement trempée dès que possible. Ca n’a cependant pas empêché un petit coup de chaud et la remontée sur le col du petit Saint-Bernard a été très compliquée. A ce moment là, je ne voyais vraiment pas comment arriver ne serait-ce qu’à Bourg-Saint-Maurice. Je me suis accroché tant que j’ai pu à l’image mentale de ma petite famille qui me tirait de toute leurs forces avec un fil invisible pour me faire rallier la ligne d’arrivée. Quand je regarde mes compagnons de route, je me dis qu’en fait je ne suis pas si mal. Sous le côté italien du col se trouve un lac magnifique, mais bon coup de cul avant le col (et le ravito) me fait pester… et me rassurera car en fait je vais plutôt bien le passer. J’arrive au ravito avec 45’ d’avance sur la barrière (autant dire que je suis super large), plus ou moins dans les temps prévu et dans un état plus ou moins correct. Pause de 15 minutes où le liquide et le solide passent bien… ce n’est déjà plus le cas de tout le monde.
Col du petit Saint-Bernard - Bourg-Saint-Maurice
Encore une descente de m... , mais contrairement à la précédente, j’étais mentalement préparé. Je continue d’alterner marche et course, et je retombe sur Stéphane la tête complètement défaite et pratiquement à l'arrêt. On discute un peu et me dit qu’il est branché sur courant alternatif. Je trouve l’image assez drôle, mais je dois avouer qu’à ce moment, elle est plutôt juste. On fait ensemble quelques bouts de 500m de course sur la piste puis il ralentit un peu. Quand la descente redevient un peu plus pentu, je le vois passer comme une balle en me disant qu’il prenait de l’avance. De mon côté la lassitude de la descente commence à se faire sentir… et plus on arrive en fond de vallée, plus j’ai chaud. Il arrivera à Bourg Saint Maurice 7 minutes avant moi, mais le temps que j’arrive et que je fasse ma routine de ravitaillement il était déjà reparti et je ne l’ai pas vu.
Le ravitaillement de BSM c’est un véritable cimetière. Il faut vite sortir de là sinon je vais me faire enterrer vivant, et moi je veux continuer. Je sais que j’en ai encore pour 2 bonnes heures à en baver pour arriver au fort de la Platte avant de rentrer dans mon élément : la nuit et des terrains plus techniques.
Bourg-Saint-Maurice - Fort de la Platte
Je trouvais que le ravito était un cimetière, mais que dire de l’ambiance pour monter au Fort du Truc : les seuls bruits que l’on entendait, étaient dûs à des problèmes gastriques. Il ne fallait pas non plus trop lever les yeux sous peine de voir des groupes arrêtés à chaque virage, mais le plus dur c’était certainement de croiser ceux qui rebroussaient chemin. On avait envie de leur dire “repose toi un peu, un mars et ça repart”, mais quand on comparait les visages de ceux qui montaient par rapport à ceux qui descendaient… les plus heureux semblaient être ceux qui descendaient, et je pense que pour rien au monde, ils ne seraient revenus sur leur décision. Contrairement à beaucoup de monde, j’ai reconnu cette partie, et je sais qu’entre le Fort de la Platte et le col de la Forclaz, ça se fait très bien et que la montée finale au Passeur se fera de nuit dans une fraîcheur relative… je n’avais qu’à me projeter une ou deux heures plus loin au Fort de la Platte, mais pour ceux qui ne connaissaient pas le parcours, dès la sortie du ravito, ils devaient se projeter sur le Passeur de Pralognan 2000m plus haut et après 50km sous une chaleur étouffante. Il faut avoir de sacrés ressources mentales pour trouver la solution au problème. Me concernant, après le fort du Truc, les jambes, le souffle, et l’estomac se portaient pas mal, mais je n’avais qu’une envie : dormir. Pas le choix, à trois ou quatre reprises, je me couche sur le côté, et je ferme les yeux quelques minutes. Je dois avouer que c’est très efficace, mais l’opération demande à être renouvelée souvent.
J’arrive enfin au Fort de la Platte sans être inquiété par les barrière horaires. Dans de nombreux compte-rendus de course, je savais qu’au Fort, il y avait une vente de boissons dans la cour. Je paye les 5€ pour un Orangina qui me fera le plus grand bien, et je retrouve encore un fois Stéphane la tête complètement défaite.
Fort de la Platte - cormet de Roseland
On repart ensemble du fort, mais il est complètement à l'arrêt. Je lui dis quand même de faire attention car avec cette allure, ça veut dire au moins 5 heures pour rejoindre le cormet de Roseland, et qu’il risque de se mettre en danger. Rapidement, je ne le vois plus du tout, et j’étais presque certain qu’il avait rebroussé chemin. Je commençais à culpabiliser, mais la bête a de la ressource… suspens.
Me concernant, j’ai une patate d’enfer. entre le fort de la Platte et le Passeur de Pralognan, je vais gagner environ 150 places, et comme il est physiquement impossible d’abandonner sur cette partie, ce sont de vrais coureurs doublés sur le terrain alors que ça monte et que je ne suis pas encore en train d'halluciner (ça viendra plus tard dans la nuit ça). Ca m’est déjà arrivé une fois ou deux de doubler un coureur en montée, mais 150 en 2 heures ça c’est du jamais vu. Pour la descente, je bascule de suite, mais des cordes fixes sont installées et la progression est très lente au début car ça bouchonne. La suite de la descente se passe bien… enfin une véritable descente !!!
J’arrive au Cormet bien large avec les barrières horaires, en bonne forme. Je fais ma routine de ravitaillement et me change complètement… sauf les chaussures que je garde alors que je les ai trempées avant d’arriver au ravitaillement. Certainement la cause d’échauffements aux pieds sur la fin de course.
Cormet de Roseland - la Gitte
Le début de la montée après le ravito est très roulant et j’avance bien, par contre, dès que la pente s’élève, j’ai de nouveau une seule envie: dormir. Dès que l’envie est trop pressante, je m’allonge sur le bord du chemin et ferme les yeux 5 minutes... c’est toujours aussi efficace car je ne perds pas de places. Une fois au col, je progresse plutôt bien dans la descente. Vraiment sympas ces chemins du Beaufortin, et pour avoir reconnu cette section de jour, c’est également magnifique. Le passage du Curé (un chemin taillé dans la roche) et très impressionnant de nuit: il y a le vide à droite, et le torrent fait un gros vacarme sans que l’on puisse le voir. Je continue de bien avancer jusqu’à la Gitte. Je suis bien, en plein dans mon élément : de la descente technique, la nuit, les montagnes qui sont superbement bien dessinées dans cette nuit étoilée avec la lune qui commence à se lever. C’est incroyable dans les ultras comme des moments de grâce peuvent arriver quelques heures après de terribles difficultés.
La Gitte - les Contamines
J’avais reconnu la montée du col est de la Gitte, et il y a de la pente au début et à la fin… je sais déjà qu’il va y avoir pas mal de micros-siestes, mais je suis maintenant confiant dans la gestion des pauses sommeils, et je sais que je ne vais pas tomber dans un sommeil profond. Donc quand j’en ai besoin, je continue de me coucher sur le côté et je ferme les yeux. Depuis Courmayeur, on arrête pas de se croiser avec 2 coureurs de la Crewstach. Je trouve ça incroyable de réussir à toujours rester ensembles sur ce genre d’épreuve. Ils m’ont surnommé “sieste-man”. Ils auraient envie de tenter de dormir un peu, mais ils ont peur de ne pas de pas se réveiller. J’ai maintenant des hallucinations. Sur une portion plutôt roulante du col, il y quatre péruviens assis sur un banc qui regardent passer les coureurs… tellement ce n’était pas crédible, je n’ai même pas cherché à savoir si c’était vrai ou pas, je me suis allongé de suite. Je commence à payer cher mes 2 mauvaises nuits avant la course.
En haut du col est de la Gitte se trouve une arme de destruction massive pour mental de trailer : on voit et on entend le ravitaillement du col du Joly, mais pour y arriver, le serpent dessiné par les frontales semble interminable. On descend dans une sorte de cirque, puis on remonte, on se fait tout une ligne de crêtes, et quand on croit arriver enfin au ravitaillement, c’est en fait une station de traite pour les vaches… le ravito est encore après. Vraiment une partie très compliquée, mais il faut que je vienne voir ça de jour à quoi ça ressemble. Le ravitaillement fait du bien et pour la première fois je consulte mon téléphone (il y a du réseau!!!) pour voir où en est Stéphane. Et là, surprise, il est toujours dans la course même si ça risque d’être tendu avec les barrières horaires. Dans la longue descente vers les Contamines on va prendre le lever du jour, et il ne reste plus qu’à monter aux chalets du Truc, puis au col du Tricot.
Quand on repart du col, on a le droit encore une fois à une piste immonde pour 4x4. Je commence déjà à pester, mais j’avais en fait raté un embranchement et la descente était en fait plutôt agréable, et j’ai pu courir pas mal de portions. Arrivé à Notre-Dame-de-la-Gorge, on contourne la chapelle baroque de toute beauté, et c’est parti pour 3km de plat pour aller aux Contamines. Je suis très large sur les barrières horaires, donc pas la peine de courir. Arrivé aux contamines, je me rappelle que l’année dernière lors la CCC à Vallorcine, j’avais une allure pas très rassurante devant la webcam, mais là tout va plutôt bien et je fais un gros coucou à la caméra et envoie un sms à Astrid pour lui dire que je comptais arriver entre 14 et 15h. Je regarde où en est Stéphane et je comprends qu’il va finir comme une balle.
Les Contamines les Houches
Quand je repars des Contamines, je me dis qu’il faut prendre un petit rythme pour monter au chalets du Truc, mais en fait, ça va très bien et je lâche les watts. La montée puis la descente aux chalets de Miage se passent super bien. A peine plus de 10 minutes que lors de la reconnaissance. Pour monter le col du Tricot, ça va être une autre histoire. Si au début ça se passe bien, à mi-pente la chaleur commence à se faire sentir, et en haut du col ça devient insoutenable. Plus la volonté de me faire mal pour rien. Je vais finir en roue libre, et j’ai largement le temps pour ça. Descente à la passerelle de Bionnassay (4ème fois cette saison), remontée de la moraine… et c’est là que Stéphane réapparaît. Il raconte sa nuit, puis me lâche rapidement. Il a encore pas mal de gaz et finira à Chamonix une grosse demi-heure devant moi.
Dans la descente vers les Houches, je sais que je devrais croiser un groupe de kikous emmenés par Bubulle dont le projet est d’accompagner le dernier des Kikous de la TDS jusqu’à Chamonix. A cet instant, je ne sais pas si c’est moi ou pas le dernier des kikous… et non ce n’est pas moi, il reste encore Mams et Chrislam. Encore 2km de bitume, et l’arrivée aux Houches est magique, mes deux loulous sont là avec deux de mes casquettes “casquetteurs” sur la tête. Gaël est à fond et veut rentrer dans le ravitaillement en courant. Je tempère un peu ses ardeurs pour qu’il se réserve pour l’arrivée. En fait c’est surtout moi qui dois me préserver, je commence à avoir de bons échauffements aux pieds (là dernière fois que j’ai crémé c’est à la Gitte il y a plus de 12h… erreur fatale).
L'émotion est à son comble, je n’ai jamais connu une telle décharge, et en fait ce n’était rien par rapport à ce que j’allais vivre 1h30 plus tard à Chamonix.
Les Houches - Chamonix
Au niveau du terrain, rien à dire, c’est juste horrible mais il ne peut maintenant plus rien m’arriver. L’arrivée tant rêvée avec ma petite famille à Chamonix va avoir lieu. Quand je rentre dans Chamonix, mes lunettes masquent mes larmes. Whaou, qu’est ce c’était bien, et qu’est que ça fait du bien d’arriver. Astrid et les crapouilles sont là, et je passe la ligne d’arrivée avec mes enfants après 32 heures et 23 minutes de course. Séverine de CRAPAST est là pour nous accueillir, et je récupère ma polaire… à non, cette année c’est un sac poubelle.
Dur de reprendre une vie normale après ça. Je suis très fier de ma course. C’est une course bien préparée, aboutie, bien gérée… pas loin de la course parfaite si j’avais pu faire deux bonnes nuit avant. Évidemment il y a eu des moments durs, et des petits ratés… un ultra quoi. Je suis déjà impatient de m’injecter l’année prochaine une nouvelle dose dans les veines. Je participerai au tirage au sort de l’UTMB en espérant ne pas être tiré car après l’OCC, la CCC et la TDS en 3 ans, je voudrais quand même voir un peu d’autres terrains de jeux.
Merci à tout le monde pour vos encouragements par sms et sur mon mur Facebook… et comme d’hab, la meilleure pour la fin, Namoureuse, je t’ultra aime !!!
14 commentaires
Commentaire de Mazouth posté le 28-08-2016 à 00:58:35
Super récit, et bravo ! J'adore ce plan qui se déroule sans accroc, et tu nous communique bien le plaisir pris. Bonne chance pour tes prochaines aventures !
Commentaire de Renard Luxo posté le 28-08-2016 à 01:17:42
Au fait, moi c'est "Renard Luxo" (mes amitiés à Bernard :-)). Tu as bien géré le truc, bravo, super CR, te voilà possesseur d'un super s*** p*** Columbia, même pas étanche pour le surplus ... Bonne récup et à tout bientôt !
Commentaire de tikrimi posté le 28-08-2016 à 07:33:33
Oups, comme quoi le cerveau fonctionne est une machine étrange. Depuis plus d'un an que je te lis sur les forums; j'ai toujours cru que Renard n'étais qu'un surnom... mais non, donc je vais corriger. Et félicitations, tu en a enrhumé du monde!!!
Commentaire de DidierC posté le 28-08-2016 à 08:31:44
Bravo, ça me donne très envie de la faire en 2017 (sauf la dernière photo avec le sac poubelle qui me fait hésiter :-)
Commentaire de frankek posté le 28-08-2016 à 15:38:23
Super ton récit et bravo à toi. Pour la veste c'est pas le plus important non ? bonne récup à toi
Commentaire de Bert75 posté le 28-08-2016 à 17:31:07
Et bien nous avons quasiment fait la même course et la même préparation (pour moi, cela a été une fracture du radius qui m'a immobilisé jusque début juin).
La prochaine fois, mets ta casquette kikourou et nous pourrons voyager ensemble!
Bonne récup.
Commentaire de tikrimi posté le 28-08-2016 à 18:52:50
C'est vrai que c'est assez incroyable, jusqu'au col du Petit Saint-Bernard, on était vraiment ensemble... et pourtant, j'ai eu ma casquette kikourou jusqu'au lac Combal ;).
Bonne recul à toi aussi.
Commentaire de Papakipik posté le 28-08-2016 à 20:18:23
Quelle gestion ! Ton analyse du passage BSM - Fort de la Platte est magistrale : les recos (quand on peut les faire) sont une aide inestimable. Récupére bien et à de nouvelles aventures.
Commentaire de Arclusaz posté le 29-08-2016 à 17:48:41
Très très content pour toi, je t'ai suivi avec une attention particulière suite à nos deux rencontres récentes. Tu as super bien géré, c'est très fort.
Je vois aussi avec satisfaction que je ne m'étais pas trompé quand j'ai supputé que, vu la distance entre vos domiciles, tu devais connaitre Happy Lactique !
La bise aux crapouilles (génial qu'ils soient à fond dans le truc). Pour Namoureuse, je n'ose pas la bise mais ta dernière phrase est géniale ! au plaisir d'une prochaine rencontre.
Commentaire de tikrimi posté le 29-08-2016 à 18:59:58
Merci Laurent, ton commentaire me fait très plaisir. Et oui, avec Happy Lactique on se connait et on partage les même terrains d'entrainement (ceux de Ludovic Pommeret, mais on évite de sortir avec lui, il est trop lent pour nous ;)). C'est lui qui m'a donné envie d'écrire des CRs, et je partage ton avis, c'est une des plus belles plumes de Kikourou, et je n'en peux plus t'attendre sa prochaine production.
Je ne serai pas à la nocturne des Teppes, mais tu viendras certainement faire un tour à la SaintéLyon?
Commentaire de Arclusaz posté le 29-08-2016 à 19:14:38
oui, je suis inscrit à la STL. On se voit donc au Flore !!! tu mettras ta belle veste....
Commentaire de bubulle posté le 29-08-2016 à 20:13:45
Ah, ces kikous de la TDS, qu'on vous a guettés, qu'on a essayé d'imaginer dans quel état on allait vour voir alors qu'on avait juste des chiffres de temps de passage pour imaginer.
Finalement, tu m'as l'air d'avoir été parmi ceux qui ont le mieux géré cette fournaise et ta technique de "sieste-man" est à creuser pour le futur (pour l'UTMB, ça pourrait être indispensable).
Et bien sûr, hyper content de t'avoir croisé à la sortie de cette forêt avant les Houches. J'ai adoré la casquette prête à être dégainée pour l'occasion...:-)
Et finalement, peut-être aurais-tu regretté être le dernier des kikous et devoir me supporter pendant 10 kilomètres comme Mams l'a fait avec philosophie....:-)
Commentaire de Mams posté le 29-08-2016 à 22:57:12
incroyable cette TDS après ta rupture du LCA, chapeau!
et non, je n'ai pas eu à supporter Bubulle 😉
Commentaire de Spir posté le 30-08-2016 à 16:27:06
Voilà une course gérée de main de maître ! Maîtrisée de bout en bout!Bravo et méfie toi du tirage au sort, on est jamais à l'abri du succès ;)
Peut-être se croisera-t-on à la Sainte lyon !
Bonne récup !
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