Récit de la course : Semi-Marathon de Paris 2016, par Laurent V

L'auteur : Laurent V

La course : Semi-Marathon de Paris

Date : 6/3/2016

Lieu : Paris 12 (Paris)

Affichage : 1613 vues

Distance : 21.1km

Objectif : Faire un temps

3 commentaires

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Le récit

Semi de Paris – 6 mars 2016

 

On dira ce qu’on voudra sur ces grandes courses (3ème semi le plus couru au monde, 47 000 inscrits, 37 000 au départ), mais moi j’aime l’ambiance de fête populaire qui se dégage de ce type d’évènements.

 

J’aime la veille de course. L’atmosphère du village de retrait des dossards, au Parc Floral. Venu à moto avec mon fiston pour récupérer le précieux dossard, nous avons apprécié l’ambiance. Les coureurs encore détendus, beaucoup accompagnés par leurs proches. La convivialité des bénévoles, sur les stands, vantant telle ou telle course. La parade des meneurs d’allure avec leurs drapeaux. J’aime le calme avant la tempête.

 

En prime, les teeshirts de cette année sont vraiment chouettes, à mon goût.

 



Dimanche matin. L’ambiance course commence dès l’arrivée au métro. Comme toujours dans ces grands événements, les rames de métro se transforment en vestiaire géant. Certains se crèment les pieds (si si), d’autres ajustent leur dossard. Certains se concentrent, d’autres blaguent bruyamment.

 

Arrivée au départ, l’organisation est impeccable. Facile de trouver l’endroit où laisser son sac, facile de trouver le sas de départ.

 

Ayant fait 1h46 l’année dernière pour mon premier semi, j’ai choisi l’objectif 1h40 pour cette année (soyons fou).

 

Comme tous les jours de course, j’ai beaucoup hésité sur la tenue : peur d’avoir trop chaud, oui mais peur aussi de perdre des précieuses calories en ayant froid.

 

Finalement, j’opte pour la version coupe-vent au dessus de ma tenue, avec gants et bonnet s’il vous plait. OK, j’avoue, au km 3 le bonnet disparaitra dans la poche du coupe vent et au km 7 le coupe vent sera noué autour de ma taille.



 

Le départ est donné à 9h. Mon sas s’élancera à 9h15. Je pars quelques mètres devant le drapeau 1h40. Celui-ci, et son lot de suiveurs, me dépasseront vers le km 5 et je les laisserai filer.

 

Le début de course est facile. Il fait beau, la route descend, les animations musicales et le public sont sympas. L’arrivée à la place de la Bastille est galvanisante, avec un public dense et bruyant. Puis rue de Rivoli et Hôtel de Ville.

 

Les ravitos sont bien placés et accessibles en dépit du nombre important de coureurs. Une petite pensée pour ce bénévole complètement aspergé par le coureur devant moi qui, ne souhaitant pas ralentir, a complètement raté sa prise de bouteille et l'a relachée, ouverte, sur le pauvre homme...

 

Je regarde ma montre au km 10. Elle affiche une moyenne de 12,6 km/h. Je me sens bien.

 

Je continue donc à mon rythme, sans ralentir malgré les premières (légères) côtes. Surprise : au ravito du km 15, je vois au loin le drapeau 1h40 qui m’avait dépassé en début de course.

 

Mon regard se plante dans le dos de son porteur et, comme un élastique qui se rembobinerait, je le remonte petit à petit, régulièrement, pour le dépasser au km 16 ou 17.

 

L’arrivée est maintenant proche. Les coureurs semblent heureux. Malgré quelques marcheurs, je ne vois pas trop de personnes « à la dérive ». Dernier km parcouru à 14 km/h et la ligne est franchie.

 

Mon temps est de 1h40 et une poignée de secondes : objectif atteint, 6 mn de moins que l’année dernière. Cerise sur le gâteau, une moyenne générale de 12,7 km/, ce qui signifie un négative split (i.e. deuxième moitié de parcours plus rapide que la première moitié).

 

Mais je ne peux m’empêcher de penser, à peine arrivé, qu’il me sera difficile dans un mois de faire deux fois plus long pour le marathon de Paris. Mais chaque jour suffit sa peine, et pour l’heure je goûte encore à la joie de cette immense course populaire, à sa belle organisation, à l’attention de tous les bénévoles, à la disponibilité des médecins et secouristes, aux encouragements des musiciens et des spectateurs. Je goûte aussi au plaisir d’avoir partagé cet effort, en commun avec les 37 000 coureurs alignés au départ.

 

Parfois, la course à pied est un exercice individuel que l’on pratique en commun, et c’est ça qui est chouette.

3 commentaires

Commentaire de Lolotherunner posté le 08-03-2016 à 20:43:51

Félicitations pour cette belle progression.
Je confirme (moi qui avait des à-priori sur les courses de masse), ce semi est vraiment d'une organisation exceptionnelle, en regard du nombre de participants.De plus, c'est un parcours hyper "roulant" propice aux R.P.

Commentaire de Eddy_87 posté le 17-03-2016 à 11:04:02

Bravo pour ta performance. Le negative split est la marque des grands ;) ça va le faire pour le marathon si tu restes sérieux comme pour ton semi.

Commentaire de Laurent V posté le 17-03-2016 à 12:41:08

Merci pour vos encouragements, Lolotherunner et Eddy_87. Je vous raconterai bien sûr mon marathon de Paris, et d'ici là l'éco-trail (30 km) que je cours samedi 19 mars. Bonne route à vous aussi.

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