L'auteur : augustin
La course : Semi-Marathon de Paris
Date : 6/3/2016
Lieu : Paris 12 (Paris)
Affichage : 1231 vues
Distance : 21.1km
Matos : NB 890 v4
Objectif : Balade
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Bonjour à tous,
Ci-dessous le récit d’une course pas du tout au programme : le semi-marathon de Paris, édition 2016.
A l’origine j’avais une sortie longue prévue ce jour-là (au plan : 2h à 4’51 du kilo) mais comme mon beau-frère était inscrit au semi de Paris, et que géographiquement parlant nous ne sommes pas très loin, allez zou je vais l’accompagner pour faire le lièvre et l’emmener vers son objectif, et tant pis si je ne respecte pas le plan 100% à la lettre.
Mon beau-frère (que j’avais déjà accompagné aux Marathon de Paris et Lausanne en 2014) me dégotte le dossard d’une amie qui ne pourra s’aligner, me voici donc avec un prénom féminin imprimé sur le ventre, mais vu la densité de coureurs (47 000 inscrits, 37 500 au départ), pas de soucis lors des barrages. Je sais, ce n’est pas bien de courir avec le dossard de quelqu’un d’autre…
Mon beauf avait un dossard SAS de -2h, objectif 1h50, je le taquine pour aller chercher 1h45 (la table des 5’ au kilo est plus facilement mémorisable ;-)) on va tenter. Je trottine avant de le retrouver afin de respecter +/- ma séance prévue du jour, 2km en 10 minutes cool sans intensité.
Fraîche matinée dans cet est Parisien, le départ de notre SAS est à 10h10 (les élites, partis à 9h, sont déjà arrivés !). La foule est dense, le peloton compact mais nous arrivons à nous faufiler sur le côté jusqu’à atteindre la première ligne. Il fait frais, bonnet et gants ne sont pas superflus, à priori pas de nuages et pas (trop) de vent.
Derniers moments de calme avant la tempête (copyright « Léon »), on répète le process : aux ravitos j’irai chercher eau & fruits en avance, que je refilerai à mon beau-frère, comme ça il ne dévie pas de sa route. Objectif 5’ au kilo pour aller chercher 1h45 s’il peut pousser jusque-là.
Top départ, les échelonnements des départs (ex : 30min entre départ des 2h et des 2h10) permettent de courir proprement. Les premiers km déroulent tranquillement, avons même 15 sec d’avance sur l’objectif après quelques kilomètres. Par contre à partir du 7ème km ça baisse doucement, je fais des grands signes à mon beau-frère pour qu’il allonge la foulée ou relance la machine, mais pas trop de répondant…Au 10ème ravito à la volée, j’en profite pour avaler un gel, un peu de soleil qui fait du bien mais le chrono se dégrade encore, allez ti’père à peine la mi-parcours, pas le moment de flancher !!!
Bon visiblement il est dans le dur, moi je fais le pitre à côté et tente de le secouer pour que le chrono se dégradant ne soit pas une fatalité, mais sommes maintenant plutôt à naviguer autour des 5’15 L
On a rattrapé le SAS précédent (1h50, parti pourtant 30 minutes avant nous), la densité de coureurs (et marcheurs !) est nettement plus dense, obligeant à slalomer pas mal pour courir +/- proprement.
Peu après le 14ème, un peu avant le bois de Vincennes je lui file un de mes gels pour le rebooster, vais lui chercher de l’eau au ravito, mais bon, je ne peux pas le porter non plus!!!
Vers le 18ème un véhicule de secours arrive derrière nous mais vu la densité de coureurs a du mal à se frayer un chemin, et comme beaucoup ont un MP3 vissé aux oreilles (moi le premier), ils n’entendent pas les sirènes, je pique donc un sprint pour orienter sur le côté un à un les coureurs qui sont sur le chemin de l’ambulance. Je tente de secouer mon beau-frère, mode « je débranche le cerveau » et je ne ressens pas la douleur, il ne reste que 3 petits kms alors il faut allonger la foulée et s’activer un peu pour faire un temps conforme à son objectif. Bon, je sais bien que les 1h45 sont cuites depuis un bout de temps, mais au moins sécuriser les 1h50 ce serait bien.
Un léger mieux sur les derniers 1500m et nous franchissons la ligne ensemble en 1h48’40, bon l’objectif des sub 1h50 est sécurisé, pour celui des 1h45 on verra la prochaine fois !
Allure moyenne à 5’07 et un cardio moyen à 138, impeccable.
On trotte tranquillement après la ligne franchie, on récupère un poncho et notre médaille, puis retour vers le RER en petites foulées car c’est l’heure du déjeuner dominical familial !
Prochain objectif : le semi de Nogent sur Marne dans 2 semaines, puis un bout du marathon de Paris toujours avec mon beau-frère encore deux semaines plus tard.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
1 commentaire
Commentaire de Lolotherunner posté le 08-03-2016 à 20:46:27
Merci pour ce récit.
Sympa de faire le liévre pour le beau-frére ;-)
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