Récit de la course : L'Hivernale des Coursières des Hauts du Lyonnais - 30 km 2016, par Mazouth

L'auteur : Mazouth

La course : L'Hivernale des Coursières des Hauts du Lyonnais - 30 km

Date : 10/1/2016

Lieu : St Martin En Haut (Rhône)

Affichage : 2501 vues

Distance : 30km

Objectif : Se dépenser

6 commentaires

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L'humidité automnale des Coursières un matin d'hiver...

Tout ça et bien plus (photos, vidéo...) est raconté sur mon blog Sourire

http://sylrunandbike.blogspot.de/2016/01/lhivernale-ou-automnale-des-coursieres.html

 

L'Hivernale (ou Automnale) des Coursières

 

 

Et voila la saison 2016 lancée ! Et quoi de mieux pour commencer qu'un bon trail de 30km pour 1100mD+, avec plein de copains, une super organisation, des paysages mont-du-lyonnaisques, de la boue, des conditions automnales, de la soupe aux ravitos, il ne manque rien pour passer un super dimanche sur l'Hivernale des Coursières !

Les photos - Le film




L'équipe de balisage dans le Signal

Contrairement à l'année dernière, aucune reconnaissance du parcours n'est organisée les semaines précédentes. Il faut dire que le parcours est tenu secret par les organisateur car il emprunte pas mal de chemins privés, et qu'il comporte quelques bonnes surprises.

En effet le parcours a été largement modifié sur le premier tiers et le dernier (le deuxième tiers entre les deux ravitos reste inchangé), pour y ajouter un peu de difficulté, de jolis nouveaux sentiers et quelques crapahutages aussi funs que raides sur le Signal de Saint-André et son sympathique copain le Crêt Pelossier.





Pour se faire plaisir sur l'Hivernale des Coursières, la contrepartie, c'est qu'il faut se lever tôt !
Je pars donc de chez moi à 6h10 dans la nuit encore bien noire. Un coup de tram, un coup de métro, et je retrouve Jérôme à la Gare d'Oullins et c'est parti pour 45 minutes de route et de papotage jusqu'à Saint-Martin-en-Haut.

A 7h30 il fait encore nuit, mais surtout il ne fait pas trop froid, et la pluie semble avoir renoncé à s'inviter à la fête (ou alors c'est un effet de ma nouvelle veste "anti-pluie"...). On va quand même vite se mettre au chaud dans la salle des sports, pour récupérer le dossard, découvrir le parcours sur carte IGN et retrouver les nombreuses connaissances kikouriennes et aussi luriennes, car le LUR est venu en force cette année !


Même si on est bien, au chaud dans le gymnase, on ne s'y attarde pas car il faut monter sur la place de l'église pour le départ... on est quand même là pour ça !

8h30 : Le speaker met l'ambiance, on tape dans les mains, et c'est parti sur des chemins inédits dès le début. On passe plus au nord avec la vue qui s'étend parfois jusqu'à Lyon, c'est sympa. Le peloton reste bien groupé pendant les premiers km où un petit bouchon s'est même formé à un moment, mais pas longtemps, et puis en papotant et en rigolant ça passe bien !

Les jolis buggys de l'orga prêts à batifoler dans la boue

Malgré un départ qui me semblait raisonnable, je ne me sens pas super au niveau cardio : trop intense, trop haut, et pourtant je ne vais pas vite. Je me fais doubler dans toutes les côtes et reviens un peu dans les descentes. Mais bon la course est longue, je ne m'affole pas.

La verdure et les fermes des Monts du Lyonnais

Compte tenu de ces sensations moyennes, je prends mon temps au ravito du 8e km, un peu de Coca, un peu de soupe, à manger dans les poches pour la route.

Descente au grand air avec vue sur le ravito du 8e kilomètre

A partir de là on retrouve l'ancien parcours jusqu'au ravito de Saint-André, avec d'abord deux bonnes côtes (où je ne me sens pas bien plus efficace qu'en début de course), puis la jolie partie roulante en balcon au-dessus de Sainte-Catherine et Riverie, avant de plonger dans la descente du bois d'Arfeuille et de se casser le nez sur la plus longue montée qui mène à Saint-André et au ravito du 19e km.

Dans la côte du Grand Mont peu après le 10e kilomètre

Et c'est à peu près à la mi-course, au-dessus de Riverie (où je tombe comme par hasard sur Laurent...), que je commence à me sentir mieux. Il faut dire que l'approche du bois d'Arfeuille me stimule : j'adore envoyer comme un porc dans la descente ! Et je ne m'en prive pas, c'est un festival !

En blacon au-dessus de Riverie

Normalement, après une telle descente, l'enchaînement avec la grosse côte de Saint-André me fait mal, je m'y attends... mais finalement cette fois tout va mieux, et je me permets même de rattraper quelques coureurs dans la montée !

La croix qui marque la jonction entre la fin de la descente du bois d'Arfeuille et le début de la longue montée vers Saint-André-la-Côte
Dans la montée vers Saint-André-la-Côte

La vue depuis Saint-André-la-Côte

J'arrive ainsi au ravito dans un bien meilleur état que l'an dernier. Donc je ne m'y attarde pas, je fini de manger ma soupe de pâtes en marchant, avec l'excitation de la découverte imminente des nouvelles portions qui vont nous mener au sommet du Signal.

Une petite soupe en marchant c'est agréaaaaaable !

Au début c'est roulant, puis petit à petit les côtes sont de plus en plus sauvages et prononcées jusqu'au mur final où il faut mettre les mains pour se hisser dans les rochers jusqu'au sommet du Signal, c'est vraiment un joli passage que nous ont trouvé les organisateurs !

Le Signal, avant...

Le Signal, pendant...

Le Signal, après !

Je constate avec joie que j'ai encore des jambes pour relancer et me faire plaisir dans la légère descente qui slalome entre les arbres en mode "Star Wars", du plaisir !

Autre nouveauté, il reste encore une petite côte avec le Crêt Pelossier. Encore un peu de crapahutage sympa dans les rochers, puis du slalom entre les arbres avant de retrouver le final habituel, globalement descendant, mais avec quelques longs faux-plats qui commencent à vraiment faire mal aux jambes. Il est temps d'arriver.

Mon fan-club a fait le déplacement :-)

Dernier petit coup de cul à 300m de l'arrivée et voila l'arche et l'entrée dans la salle des sports. Je tape dans la main de Jean-Louis le Maître organisateur avec le sourire, mais a priori, vu le regard des copains, avec une bonne tête de cadavre tout blanc aussi... oui il était temps d'arriver. Je vais donc vite m'asseoir et me requinquer avec une bonne soupe... puis une bonne bière mais un peu plus tard quand même !

Soupe de courge et bière artisanale, miam miam !

Au final je suis 425e en 3h46'51", très content, et sûr que je reviendrai encore et encore sur cette course idéale pour lancer l'année !


6 commentaires

Commentaire de Arclusaz posté le 14-01-2016 à 17:10:47

Merci pour le bout de chemin passé ensemble, merci pour les photos et la vidéo (super !).

Et quand je pense que je ne te croyais pas quand tu m'as dis qu'on allait descendre Arfeuille alors qu'on montait Brêle-Fer ! les organisateurs sont des sadiques, mais des sadiques bien organisés et sympathiques !

Commentaire de Mazouth posté le 14-01-2016 à 22:35:26

De rien c'était un plaisir ;-)
Y a pas à dire, je l'aime bien ce bois d'Arfeuille, de jour comme de nuit !

Commentaire de franck de Brignais posté le 14-01-2016 à 22:07:09

Merci pour ce récit plein d'images, de vidéos et de mots bien choisis (c'est vrai que la redescente du signal fait un peu "Stars Wars" !!
Bonne récup' et bravo pour cette belle reprise !

Commentaire de Mazouth posté le 14-01-2016 à 22:36:24

Bon j'avoue que la comparaison avec Star Wars n'est pas de moi, j'ai été in-Spir-é ;-)

Commentaire de Spir posté le 14-01-2016 à 23:02:21

Ah, j'en vois un qui connais ses classiques ;o) Il avait l'air de bien piquer le parcours cette année. Déjà que sur la STL 2014 la remontée sur Saint André depuis la croix en bas d'arfeuille paraissait longue, quand en plus il faut crapahuter jusqu'au sommet du signal derrière...
Chouette récit en tout cas qui me fait bien regretter de ne pas avoir pu y aller.
Quant à Laurent, tu crois qu'il campe devant Riverie pour expliquer à tous les concurrents la spécificité de cette commune ?

Commentaire de Davitw posté le 20-01-2016 à 21:39:04

top ton CR (et la video)
Encore bravo (en retard ^^)

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