L'auteur : AlexP33
La course : Maxi Duathlon de Sorbiers
Date : 26/9/2015
Lieu : Sorbiers (Loire)
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Distance : 44km
Objectif : Se défoncer
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Samedi je me suis aligné sur ma deuxième épreuve de la saison (et oui quand même ….)
Direction Sorbiers à coté de Saint Etienne pour un duathlon vallonné : 4 km de CAP / 36 / km de vélo / 2.2 km à pied pour un dénivelé total de 700 m. Vu le profil j’ai quand même gardé les prolongateurs sans les accoudoirs histoire de pouvoir me poser dans les descentes sans pénaliser de trop le poids du vélo (mais en bon cyclo j’avais quand même ma petite sacoche et ma pompe à vélo)
Niveau entrainement j’ai bricolé et je sais d’avance que je manquais à la fois d’endurance et de résistance mais à part me vider j’ai pas d’autre objectif donc ça devrait suffire.
Je m’échauffe en faisant une fois la boucle à pied plus 2/3 accélérations. A 14h me voici sur la ligne de départ. Après 1h33 d’apnée je franchi la ligne en 25ème position sur 99, placé au milieu du peloton des triathlètes et cyclo sportifs du coin. Surtout je ne prends « que » 15’ par les 2 premiers dont Manu Meyssat dont le nom sur le coup ne me dit rien… C’est donc plus qu’honorable.
Le circuit à pied a été bien casse pate et le départ c’est fait en file indienne sur un petit chemin. Il n’y avait que des relances et les 500 premiers mètres étaient en montée. J’y agoniserai sur la dernière boucle en course à pied après avoir posé le vélo. Sur cette dernière boucle le moral m’a permis de continuer à tourner les jambes. Il ne me restait bien plus que ça.
La partie vélo a été comme j’aime : à bloc. Première surprise pas de commissaires les mecs roulaient façon cyclo. Dans les premiers km de la montée du col de la Gachet j’ai eu des remords et j’essaie de me décaler, ralentir ou accélérer. J’étais dans un groupe de 7/8 coureurs dont 2 enchainaient les relais donc impossible de se détacher et ne pas suivre. Comme je ne suis pas un ingrat j’ai tenté de prendre un ou deux relais. Dans la descente on a roulé comme des cochons, moi sur les prolongateurs alors qu’on était en file indienne entre 50 et 60 km/h… Avant d’attaquer la deuxième boucle et donc de remonter je prends un relais bien appuyé en faux plat descendant…. Première erreur je me crame les cuisses. On attaque des virolos dans le village, je décide de manger un morceau avant d’attaquer la deuxième boucle et donc la deuxième ascension… deuxième erreur. Ça remonte aussi sec, j’ai la bouche pleine de ma barre de céréale et je ne peux pas respirer. Je suis obligé de laisser filer le groupe, je n’arriverai jamais à reprendre les quelques mètres qui me manquent et les verrai donc s’éloigner inexorablement. Peu importe je fais la deuxième boucle en solo, comme cela aurait dû être le cas. J’ai les cuisses en feu, la descente se fera bien moins vite que la première au point de me demander si j’ai pas un problème sur le vélo… non je n’appuie plus sur les pédales c’est tout.
La dernière partie course à pied sera un supplice comme j’ai déjà pu le dire… mais l’essentiel et fait.
En terme de gestion d’effort c’est pas si dramatique que ça car mes classements par épreuve oscillent entre 27 et 33ème:
Bon sinon cerise sur la gâteau il y avait une tombola avec les numéros de dossards. J’allais partir mais le beau-père me tient la jambe et me dit de rester. On se tape tous les remerciements, les remises de trophée, moi je pense à madame qui m’attends et qui va fumer un câble. Comme prévu mon numéro ne sors jamais. Arrive le premier lot… tiens encore un mec qui n’est pas là donc ils refont le tirage…. 45… merde c’est moi… du coup j’ai bien gagné ma journée en ramenant un VVT Lapierre entrée de gamme et je me suis évité la soupe à la grimace en rentrant.
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