J’ai pas la motiv’, mais tout de même, il faut que je me secoue ; Marielle est assez en forme malgré sa participation la semaine dernière au Tour du Beaufortain…moi, j’ai encore des courbatures de la partie que j’ai faite avec elle !!

Allez, c’est l’heure, nous voici parties, tranquilles ; moi, j’ai toujours du mal à me mettre en route…comme les diesels, il me faut un bon ¼ d’heure de chauffe !
Première montée, il fait finalement assez chaud ! Nous prenons un rythme tranquille, par la suite, le chemin est très roulant et on fait un brin de chemin avec une dame de Bretagne qui avance fort bien (d’ailleurs, elle nous lâchera après la descente !).Pour l’instant, çà va mais ce qui est terrible, c’est que l’on voit le sommet de la Roche de Mio depuis assez loin…allez courage, notre « fan-club » est là haut et c’est eux que l’on entend hurler ! Je pense à Martine, qui elle, demain va faire la 6000 D…quel courage ! Ca y est, le sommet atteint, un ravitaillement liquide absorbé et nous voici reparties avec Christian qui fera la fin du parcours avec nous. Longue descente sur un terrain large, attention de ne pas baisser la vigilance…le parcours est loin d’être fini, je le connais assez bien et sais que le col de l’Arpette n’est pas encore gagné !
Ravitaillement solide et nous voici reparties pour une bonne descente entre pierres et chemins en dévers, mais çà, on aime avec Marielle, nos cuisses d’anciennes skieuses en ont vu d’autre !

Quelle misère ! Il faut attaquer la deuxième grosse montée et là, çà fait franchement mal…je coule littéralement une bielle, l’hypoglycémie est là et je perds un temps fou…j’ai la haine, je peste contre moi-même…il est évident que j’avais raison : je manque d’entraînement, mais pourquoi j’ai dit oui ?!...

Enfin, grâce à mes acolytes, j’arrive au bout de ce col maudit ! mais avec un perte d’au moins 30 minutes. Allez, je relativise en doublant un monsieur non voyant avec son guide, là, je dis « chapeau bas », il est là l’exploit et moi avec ma petite misère, je me dis que j’ai bien de la chance d’être ici et que si j’ai mal, ce n’est rien à coté de bien d’autres peines.

Dernière méga descente, tout schuss…ah, si j’avais mes skis comme je serais rapide !!, mais là, je n’ai que mes pauvres guibolles qui en ont ras le pompon alors çà va forcement moins vite!!
Ca y est c’est l’arrivée tant espérée en 3h 18…ouh !...126ème !!!! Bon, ben j’vais retourné m’entraîner puisque c’est comme çà !