Transports de l'Ain

J’ai eu énormément de mal à retrouver mon équipe.

De quelle couleur sont nos maillots ?

Au secours.

 

Je retourne à ma voiture et je dépasse un tee-shirt jaune marqué Transports de l’Ain.

Ouf.

J’ai déjà la couleur.

Ils sont où. ?

Près des tribunes.

C’est un gars de l’autre équipe. Nous faisons connaissance.

 

Je suis donc à Viriat pour le relais marathon par équipe.

J’ai été recruté par mon boulot pour compléter une équipe.

 

Je retrouve enfin mes cinq coéquipiers d’un jour.

 

Nous sommes 270 équipes de 6. Cela est bien rodé, c’est la 23° édition mais ça fait du monde quand même autour de l’aire de départ arrivée.

 

Il y a pas mal de gens que je connais, dispatchés sur différents groupes.

Il y a bien sûr des clubs mais là le plus gros de la troupe ce sont des gens du même job, super sympa.

 

Le départ a été donné à 14h00 et Mohammed revient déjà en 28’. Cool. Thierry est parti et dans une demi heure cela va être à moi.

 

Il fait 33° en ce samedi après midi et je me demande si je ne suis pas maudit car c’est la 3° fois que je suis là et à chaque fois c’est la canicule. 2003, 2006 et maintenant 2015.

 

Thierry se pointe. Je lui prends la puce et taille pour six kilos.

 

De suite un gars me rattrape et me passe assez vite voir même très vite.

Il va s’éclater et je vais le manger. Que tchi. C’est un relais de la 1° équipe qui nous met un tour. Quelle allure.

 

1° kilo 3’45

Je vais calmer.

Mais cela va se faire tout seul.

D’un coup, j’ai l’impression d’être dans une étuve.

 

Je passe d’autres coureurs moins rapides.

Le 2° kilo arrive avec sa côte. Le parcours est à l’envers par rapport aux autres années.

Cette montée calme tout le monde même mon chrono.

 

Le relayeur de la 2° équipe au classement général me passe à son tour.

Je ne me ferai doubler que par eux .

 

Le 3° km est là avec la descente.

C’est dur de relancer après et les kilomètres sont effectués avec une allure plus raisonnable par rapport au temps, non pas de la montre mais de la météo.

 

Un petit ravito. Un gars devant se trompe en partant sur le rond point vers la droite.

Il n’est pas rester sur le trottoir et, sur la route, il a suivi son instinct en taillant vers le giratoire.

Je l’appelle pour qu’il me suive. Ok.

 

Le dernier kilo arrive et nous tournons sur un chemin.

Plus de bitume.

La fin est là. Je tire sur les bras Christine Catin m’encourage.

 

Je rentre dans le final et passe le relais à Andreï.

25’03. Cool quand même avec la chaleur.

 

Moins d’une demi heure après,  Maxime va nous claquer un 24’.

Juan s’est élancé et cela sera bientôt notre tour à tous ensemble.

 

Beaucoup de monde se presse sur la zone de départ.

Ca y est le voilà bien fatigué déjà alors qu’il va faire 12 d’affilé.

 

En effet il s’arrête souvent ce qui permet aux moins rapides de récupérer également.

 

Nous jouons au chat et à la souris avec d’autres équipes, sympa.

 

Après la côte Juan repart de plus belle mais il va de nouveau ralentir. C’est vraiment dur pour lui avec ce cagna.

 

Nous en finissons tous groupir pour la photo en 36’.

Nous sommes 71° sur 266 équipes classées, top pour des amateurs.

 

Nous sommes tous à l’ombre. Certains reprennent du poil de la bête plus vite que d’autres.

 

 

Encore une belle épreuve avec beaucoup de monde et organisée aux petits oignons.

Les relais, c’est vraiment bien.

Photos de Jean Loup Flamand et de Viriat Marathon.