L'auteur : c2
La course : Ultra Trans Aubrac - 105 km
Date : 25/4/2015
Lieu : Bertholene (Aveyron)
Affichage : 2720 vues
Distance : 105km
Objectif : Pas d'objectif
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La TransAubrac
105km, +3380m/-3554m
A cheval sur trois départements : L’Aveyron, la Lozère et le Cantal et sur trois régions : Midi-Pyrénées, Auvergne, et Languedoc-Roussillon bienvenue en Aubrac. Un plateau basaltique de moyenne montagne entre 1000m et 1500m s’étendant sur 250000 ha avec seulement 6 habitants au km2. Et pour rester local parlons burons, aligot, Lot, châteaux, tourbières, GR6 ou encore Puech du Roussillon….
Ce début 2015 avait été varié : Janvier : Un marathon à très fort dénivelé aux portes de la vallée de Chevreuse, le 4 du mois, abordé tranquillou dans le prolongement des brumes alcoolisées des fêtes de fin d’année. Un bol de fraîcheur. Février : Un chrono référence sur 10kms qualificatif pour le championnat de France de la distance. Une grande satisfaction. Mars : Une nouvelle participation aux 80 kms de l’Ecotrail de Paris me permettant une fois l’arrivée franchie de marcher sur ce récent plancher transparent du premier étage de la tour Eiffel. Un chrono personnel amélioré de 20mn par rapport à l’édition précédente. Avril : sera grands espaces, proches en distance, en paysages et en altitudes des plateaux de ma Haute-Loire d’adoption.
Alors direction l’Aubrac. Dépaysement garanti.
Saint-Eulalie d’Olt (maison en galets)
château de Galinières XIVe
Cette grande boucle de 105 km n’en est pas totalement une. Elle ne se referme pas complètement et ressemble plutôt à un fer à cheval, ouvert vers le bas. Le point nord géographique sensiblement à mi-parcours se situe à Laguiole. Les couteaux, vous connaissez ? Enfin les vrais, pas les viles copies!!!
Le trail du Capuchadou part en décalé de ce même village et propose pour « les moins gourmands » de participer à la fête sur cette seconde moitié du 105 en effectuant sur les 50 derniers kilomètres une fantastique traversée de l’Aubrac de part en part. De quoi se faire plaisir aussi. Arrivée commune à Saint-Geniez d'Olt.
Chaque moitié de l’épreuve est elle-même divisée en deux parties variées. Cela donne 4 tronçons inégaux en longueur et en difficultés : d’abord direction nord avec 23 kms et 515m de dénivelé positif suivis de 32 kms et 1676m pour arriver à mi-parcours, puis direction sud par 21kms et 759m et enfin un final piégeur avec beaucoup de descentes de 29kms de long mais encore 638m à grimper. En semi-autonomie tout du long, il faudra donc bien s’alimenter régulièrement et surtout ne pas zapper les 3 ravitaillements assez espacés en heures de course.
Le point dur, clé de la réussite de cette épreuve, est tout trouvé. Ce sera, il me semble, le second quart du chemin. Le plus long et le plus musclé en dénivelé positif. Car la difficulté de cette étape consiste à monter sur l’Aubrac avec un dénivelé négatif de plus de 1000m. Les fortes montées, les descentes et les faux plats montants alternent de manière incessante. Il faudra être dans cette partie encore plus humble que pour le reste.
Une seule chose m’avait inquiété, disons plutôt ennuyé, avant cette course. Non pas la distance, copieuse mais correcte. Non pas le dénivelé, conséquent mais raisonnable. Non pas le terrain, ornières, pierres,…. habitué, je ferai de toute façon avec. Non pas les quatre barrières horaires éliminatoires, mettant un petit coup de pression mais gérables. Non pas mon état de forme, je savais depuis longtemps comment amener ma vieille mécanique à un niveau disons acceptable à la veille de ce type d’épreuve. Non. Autre chose de bien plus important : Eh oui, la météo surtout dans sa composante visibilité. Froid, chaud peu m’importait. Là n’était pas le problème. On s’adapte.
J’avais une seule requête ce jour-là. Une seule : Une vue dégagée pour profiter à fond des paysages. Un vrai dopant naturel. Surtout pas de brouillard.
4h : Je marche doucement dans le centre de Saint-Geniez d’Olt désert pour rejoindre le lieu d’arrivée où nous attendent les bus qui vont nous remonter au départ. J’enjambe le Lot. Il fait assez doux pour la saison, autour de 7°C. Quelques gouttes : Ça démarre mal.
Saint-Geniez d’Olt, lieu d’arrivée
Le cloître
5h50 Château de Bertholène. Après le contrôle du contenu des sacs et le pointage électronique, petite grimpette tranquille en cortège au château d’où est donné le départ. Nous sommes 250 inscrits sur le 105kms plus les quelques dizaines de premiers relayeurs effectuant l’épreuve à 4. Ceux du 50kms, dans les 250 également, partant de Laguiole à 10h avec 4 heures de retard mais 55kms d’avance. Peu de chance d’en revoir beaucoup avant l’arrivée. Bref une petite famille et donc une course assez solitaire en perspective. Dernières consignes sur le balisage : rubalise jaune et rouge et fléchage rose au sol et réfléchissant pour la nuit. Il ne pleut pas. Presque un miracle compte-tenu des prévisions.
6h07 Réajustement des sacs, les dernières frontales s’allument. Le château s’embrase sous des lumières de couleurs pour un départ grandiose. Top départ.
Château en ruine de Bertholène, lieu du départ
Alors comment qualifier ces premiers 55kms ? Cela pourrait être. A la découverte des châteaux Aveyronnais vus en course sous une météo « changeante ».
château des Bourrines
12 km château de Tholet
20 kms château de Roquelaure
Abbaye de Bonneval
48 km château du Bousquet (XIVe siècle)
10 mn pour enlever le coupe-vent, j’ai déjà chaud, 30mn pour ranger la frontale avec le jour qui se lève.
l’aube naissante
Départ en dedans en mode prudence sur ce début roulant, presque trop roulant. On coupe quelques routes. Les suiveurs peuvent ainsi voir leurs protégés. Les visages sont frais et les sourires encore de rigueur. Ça plaisante. Première bosse sérieuse au 15kms. Puis le terrain se durcit en montée comme en descente réclamant une vigilance permanente. Piège à chevilles pouvant mener à l’abandon. Pas question de relâcher la vigilance. Un œil sur le terrain, un œil sur les paysages.
Descente très technique sur un monotrace empierré de galets de rivière sur Saint-Côme d’Olt pendant 3km avec trois relayeurs pour atteindre le point le plus bas de la course (340m) lieu du premier ravitaillement. 9h03. Je prends bien mon temps pour me ravitailler car mon estomac réclame du solide et la suite en totale autonomie sera longue. Je tape pas mal dans des barquettes à la confiture. 15mn dans cette salle en gardant un œil sur l’horloge. Je repars sans stress avec un matelas de 37mn sur la barrière éliminatoire qui est jugée en sortie et non pas en entrée. Ça monte tout de suite. En fait ça ne va pas arrêter de monter par paliers pendant 5 heures pour atteindre Laguiole.
23 kms Arrivée sur Saint-Côme d’Olt rive sud
Traversée de la ville
Sortie du ravitaillement rive nord
L’altitude permet à la vue de se porter côté sud (vallée de l’Aveyron) sur des chaînes de plus en plus lointaines. Le ciel reste très chargé mais se tient. Ce qui est pris est pris. Un regard, un sourire, un clin d’œil, voire une petite discut les kilomètres avancent avec les autres traileurs. L’un s’étire les ischios, pas bon, pas bon du tout après seulement 40 bornes pour la suite.
Et puis question météo après quelques petites alertes sans frais d’un seul coup tout se détraque. La pluie devient rapidement intense avec des passages de grêle et des bourrasques de vent. En bonus ca tonne de plus en plus prêt, parfois à moins de 500m. Pas très rassurant tout cela. Pour les chemins ça devient immédiatement du grand n’importe quoi. Mes chaussures goretex et mes guêtres résistent honorablement tant que le niveau ne dépasse pas la cheville avant de rendre les armes.
Bref tout est mouillé. Alors, pas de question à se poser, mode warrior, tout droit.
On surfe alors dans une boue assez pâteuse gourmande en énergie qui vous laisse repartir presque à regret pour une prochaine foulée. Les rares passages bitume (8%, le reste composé de pistes, de chemins, de sentiers) sont à ce moment de la course presque les bienvenus. Je carbure à l’eau glucosée et aux gels qui ont du mal à passer. L’estomac ne bronche pas trop.
La forte pluie fait son apparition
Le terrain se dégrade franchement
Laguiole met un temps infini à se montrer enfin à nos regards. L’orage s’est un peu calmé. Nous sommes à 1000m d’altitude. 5h05 sur ce tronçon. Le ravitaillement est bien fourni. Je n’ai pas d’accompagnateur puisque Marie participe au 50km. Sans aide logistique mon « fond de sac » est alors le bienvenu. Des vêtements secs pour le haut enfilés avec plaisir. Puis de la soupe, encore de la soupe. Des canapés au pâté. Et encore des canapés qui passent bien. J’ai une très grosse faim, normal il est proche de 14h. Remplissage du camelback et des bouteilles. Je fais au plus vite mais lache quand même 20mn dans l’affaire avant le contrôle de sortie qui me lance dans cette seconde partie avec 1h35 sur la barrière horaire. Quand le signal veut bien passer, j’échange avec Marie par messagerie sur nos avancées et sensations respectives. Ca grimpe en ville pour traverser un musée du couteau. Très original, parmi les clients. On sort de la ville. Petite discut avec un pyrénéen qui aime le caillou. Il est servi. Ça grimpe encore. Petite route, puis chemin, puis sentier puis plus rien……
55 kms Arrivée sur Laguiole
Traversée d'un musée du couteau pour les coureurs
Très longue montée. Des italiens me passent. Mais c’est pas possible, arrêtez de parler les gars et regardez les paysages.
Je ne suis pas bien. Plus de jambes. Le moteur qui coince. Je n’y comprends rien. J’ai pourtant bien rempli le réservoir à bloc, alors ? Ca va passer. C’est ça, ça va passer. Mes kilomètres font maintenant 1200m. Le temps s’étire. On passe à côté d’un « petit resto », la maison Bras, une référence, 3 étoiles au Michelin. Pas de ravito spécial cette année. Bois de Laguiole, petits toboggans, rayons de soleil. Relancer dès que possible, une obsession. Un coureur est en contact avec l’organisation, il veut abandonner, problèmes digestifs. Un grand classique sur l’ultra. Aujourd’hui je suis épargné de ce côté-là, ouf. Station de ski de Laguiole, 64 kms, quelques encouragements d’accompagnateurs attendant leurs poulains.
Raide montée au Puech du Roussillon, 1400m d’altitude. Grande antenne. Un des points hauts de ce plateau. Virage sec à gauche en direction de plaines dénudées. Le terrain n’est pas si roulant que cela avec des mottes de terres proéminentes en permanence. Un autre bon tord-chevilles. Leitmotiv, suivre les petits piquets dont les bannières flottent au vent et nous indiquent la trace à suivre au milieu de nulle part.
12 bornes, il m’aura fallu 12 bornes pour sortir de cette mauvaise passe et du doute. Je reprends un tempo plus correct. Enfin !!! Heureusement car il reste tout de même 38 kms. Ce qui n’est pas rien. Et quels kilomètres, mais ça je ne le sais pas encore.
Remontées et haut de pistes de ski
Hauts plateaux désertiques
Certains prés sont remplis de jonquilles sauvages. Touches jaunes dans un fond marron qui se fait manger progressivement par le vert du printemps qui avance. Les passages humides succèdent aux terrains un peu plus secs. Encore beaucoup de feuilles automnales au sol. La nature a encore du mal à habiller tous ces arbres de verdure. Quelques belles cascades et passages anti-animaux.
On attaque la montée du Puy de Gudette à plus de 1400m. Je scrute au loin les couleurs bariolées d’un éventuel coureur poisson pilote toujours bien utile histoire d’être sûr que l’on ne perd pas le fil. Le balisage est nickel, un sans-faute des organisateurs.
Très beau 360 au sommet. Pas un arbre à l’horizon. Le ciel est plombé mais se tient en nous permettant d’embrasser à longue distance les paysages des hauts plateaux de l’Aubrac. Vraiment sauvage. On rattrape le GR 6 qui mène à Saint Jacques de Compostelle. Le buron des Bouals du 3ième et dernier ravito ne se découvre qu’au dernier moment après une belle bosse et un 90° gauche. L’humidité a eu raison de mon téléphone. J’ai perdu le fil avec Marie. Le contrôle cette fois-ci se fait à l’entrée. 2h25 d’avance sur la barrière et 77km dans les guiboles qui tiennent bien. Poutres basses apparentes dans cette salle toute en longueur. On se croirait à un cocktail festif du moins au niveau de ce qui est proposé sur les tables. Ça donne envie. Des canapés de tous types, sucrés, salés. Raffinés. Un vrai régal. En autres, des petites tranches de pain d’épice avec du roquefort et de la confiture de pruneau. Terribles. Un voisin de banc mange des tripous !!! Je ne prends pas le risque. 20mn de perdues, je ne crois pas. Cela permet de repartir de plus belle pour ces 28 derniers kms. Le vent en sortie est fort, je mets la capuche pour ne pas me refroidir. Belle vue sur Aubrac quelques kilomètres plus loin que nous traversons pour entrer dans ce final globalement en descente mais avec 4 bosses et 600m positif tout de même qu’il ne faut pas oublier et qui seront de toute façon dures avec la fatigue.
vue sur Aubrac 78,5 kms
Vue sur le ravito du 77kms que je viens de quitter
Le ciel nous laisse tranquille. Il y a même quelques rayons de soleil. Magnifique. Encore 10km pour passer la dernière barrière éliminatoire. In the pocket. Un beau et rare passage roulant de 4 km sur chemin forestier en légère descente. Un régal qui permet de relâcher sa vigilance tout en déroulant avec plaisir sur un tempo plus soutenu. Je passe un coureur, bref échange. Cela change des passages au look mangrove aspirant les pompes et les champs de cailloux rendant la progression ralentie et zigzagante. Plusieurs traversées de torrents, dont une franchement à guet. Concentration maximum anti-glissade et antichute. Les mains sont sales à force de prendre appui sur de nombreux troncs d’arbre parfois bien utiles. J’ai laissé les gants au fond du sac.
Quelques rares plaques de neige indiquent qu’ici le climat peut être très rude en hiver. On rentre en forêt. Je ressors la frontale. Les catadioptres réfléchissants rendent la progression plus aisée. Les pentes sont parfois fortes et glissantes. Je regrette d’être parti sans battons. Une erreur de débutant avec ce terrain savonnette, instable et gorgé d’eau par les orages de la journée. Sur la défensive, je ne descends pas aussi vite que je pourrais et perds pas mal de temps aussi dans les montées.
Soudainement au 90ième un violent mur à gauche, peut-être le plus pentu de l’épreuve me met le palpitant dans le rouge. J’appuie comme un malade avec les mains sur les cuisses. Un traileur me propose un de ses bâtons. Sympa, je décline. Dur de ne pas faire de pause. Et c’est long de chez long, infernal. Nouvelle descente par un single glissant en zigzag à flanc avant quelques centaines de mètres reposants sur un petit chemin vicinal en dur.
Petit hameau d’Aurelle à 7,5kms du but. Descente sèche puis nouvelle grimpette bien longue. Dur, dur. Relancer sur le moindre plat, si l’on peut encore.
Plus que 4kms. C’est écrit en gros et en rose au milieu de cette petite route que je coupe. Une broutille dans l’absolu mais à ce stade un mini-Everest. Et puis on longe un torrent sur un monotrace, un coup à droite, petit pont instable puis à gauche, puis à droite, puis…. Sûrement agréable de jour mais de nuit, malgré les centaines de lumens que crache mon troisième œil et à ce stade de fatigue et d’heure avancée, c’est long, mais alors long !! Mais où sont donc ces p….. de maisons de la ville. On devrait déjà les voir. D’autres coureurs se posent la même question. Manque de repères, distance erronée, perte de lucidité, mélange du tout ? Nous devrions en être si proches. Enfin les premières bâtisses de l’ex quartier des tanneurs nous sautent au visage au dernier moment à travers les arbres de cette sente enclavée. Immense soulagement. Je sais alors qu’il reste de l’ordre d’un bon kilomètre. Finalement, aux delà des sols glauques liés aux orages, on ne s’en ait pas trop mal tiré question météo, je trouve. Question de vécu personnel en ultra sur d’autres aventures. Il n’a pas fait pas si froid que cela et les vues sont restées assez dégagées pour en prendre plein les mirettes.
103 kms, entrée par le quartier des tanneurs dans Saint-Geniez d’Olt, à la recherche du fléchage rose
La ville est endormie. On longe le Lot au ras de l’eau sur le quai. La boucle est bouclée. Trois, quatre coureurs naviguent à vue devant moi. Je ne cherche pas à les accrocher. Dérisoire. Les 500 derniers mètres sont ceux que j’ai parcourus vers 4h du mat pour aller tranquillement chercher le bus. Les jambes sont moins fraîches mais la tête est pleine de satisfaction. Contournement du stade de la Falque et passage de l’ombre à la lumière en parcourant l’intérieur du gymnase dans sa longueur sous les applaudissements de ceux, coureurs, accompagnateurs, curieux qui sont installés dans cette salle remplie de grandes tables. Marie qui a terminé son 50 kms en 10h30 en finissant de jour est assise tout sourire au premier rang derrière les barrières délimitant cette mini-ligne droite. Interview, podium, tee-shirt finisher. Voilà, ça c’est fait. Je n’ai pas très faim et fais l’impasse sur l’aligot !!! Une soupe, un petit bout de tarte cela me va et passe bien.
Ensuite ? Et bien ensuite c’est refaire la course en essayant de trouver le sommeil qui mettra peut-être du temps à venir et en pensant déjà à la prochaine épreuve.
Et quand je vous dis qu’il y avait de la gadoue sur cette édition de la TransAubrac pas la peine de douter, mes chaussures à l’arrivée parlent d’elles-mêmes, non ? Bravo à ceux qui reconnaîtront leur marque.
Christian
Les chaussures de Marie ne sont pas mal non plus ?
Statistiques : 250 inscrits, 173 arrivants. Temps du vainqueur : 10h59; du dernier : 22H27
Arrivé à 0h46 après 18h39 de course, classé 124ième au scratch et 2ième V3
2 commentaires
Commentaire de loloch12 posté le 20-05-2015 à 16:49:24
Bravo à toi, j'ai eu le meme ressenti que toi sur les 4 derniers kilomètres interminables :-) Le coup de grele nous a bien refroidis mais heureusement de courte durée pour le balisage pour moi aussi nickel . J'ai quand meme manger mon aligot et bu une bonne roteuse :-). Encore BRAVO !!!
Commentaire de Natou posté le 03-08-2015 à 14:55:07
BRAVO !!! Et merci pour ce récit plein de supers clichés qui rappellent de bons souvenirs ;-)
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